L’équipage de l’ATR 72-500 de Voepass qui s’est écrasé le 9 août au Brésil, faisant 62 morts, a fait part avant l’accident d’un problème dans le système de dégivrage, selon un rapport d’enquête préliminaire.

Près d’un mois après l’accident, un rapport d’enquête préliminaire a été présenté hier par le Centre d’investigation et de prévention des accidents aéronautiques du Brésil (Cenipa) : il indique que les conversations enregistrées dans les boîtes noires montrent que «les membres de l’équipage ont fait part d’un problème dans le système de dégivrage» du turbopropulseur du constructeur franco-italien ATR. Une minute avant que l’avion ne commence à perdre de l’altitude, l’enregistrement permet d’identifier le copilote disant qu’il y a «beaucoup de gel», indique le Cenipa. Le rapport relève par ailleurs que le vol s’est déroulé «dans des conditions de formation de gel sévères».

Mais selon le responsable du Cenipa, Marcelo Moreno, il n’est pas encore possible de confirmer que l’accident était dû à un problème dans le système de dégivrage. Selon le Cenipa, l’ATR 72-500 accidenté, immatriculé PS-VPB, volait depuis 2010 et respectait toutes les normes en vigueur et des autorisations requises. Ce crash de Voepass a été la pire catastrophe aérienne sur le sol brésilien en 17 ans.

Crash Voepass au Brésil : un problème de dégivrage signalé par l'équipage avant l'accident 1 Air Journal

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