Dans le cadre d’une « optimisation de sa flotte », Air Sénégal, pas au mieux financièrement, a décidé d’interrompre plusieurs destinations internationales depuis Dakar, dont New York aux Etats-Unis, Barcelone, Lyon, Marseille et Milan en Europe, ainsi que Libreville au Gabon et Douala au Cameroun.
Air Sénégal interrompra sa liaison new-yorkaise à partir du 19 septembre prochain. Un jour plus tard, ce sera au tour de Barcelone, Douala, Libreville et Milan, puis les deux destinations françaises Lyon et Marseille à compter du 22 septembre. Officiellement, cette décision vise à « optimiser » son réseau, a-t-elle indiqué dans un message publié sur sa page Facebook. Selon le quotidien sénégalais L’Observateur publié lundi, la réduction du nombre de destinations s’explique par « la rationalisation des ressources, l’insuffisance de la flotte et le défaut de rentabilité de certaines dessertes ».
Air Sénégal, une compagnie aérienne publique, a été créée en mai 2018 après la faillite de Sénégal Airlines en 2016. La compagnie fait partie d’une initiative plus vaste visant à positionner Dakar comme un hub aérien régional, soutenue par l’aéroport international récemment inauguré et les aéroports provinciaux modernisés.
Les récentes suspensions de lignes de la compagnie aérienne surviennent alors qu’elle est confrontée à des défis croissants pour maintenir l’efficacité et la rentabilité de ses services. Très critiquée sur la qualité de ses services, engendrant notamment des retards récurrents, aussi bien sur ses routes domestiques qu’internationales, la compagnie vient juste de régler ses dettes, le 1er septembre, avec le loueur d’avions Carlyle Aviation Partners. Elle évite ainsi un litige judiciaire aux Etats-Unis, qui aurait pu aller jusqu’à la saisie d’avions.
Pour éviter une crise, le gouvernement sénégalais a en effet été contraint d’intervenir. Après d’intenses négociations, un accord a été trouvé en août 2024, permettant à Air Sénégal de régulariser sa situation financière. La compagnie aérienne nationale sénégalaise a finalement versé 9,2 millions de dollars, selon le site Africa Intelligence, à la société de leasing, alors qu’une ordonnance d’un tribunal américain ordonnait de clouer au sol ses avions de location. Selon un communiqué publié par Carlyle Aviation le 2 septembre 2024, les paiements ont été effectués et les relations entre les deux parties sont désormais « rétablies sur des bases solides ».
Tilo a commenté :
5 septembre 2024 - 21 h 52 min
J’avais prévenu que cette très jeune compagnies aériennes africaine courrais à sa perte, avec un manque de professionnalisme peu moyen et une si petite flotte . Ils avaient pour ambition d’être le principal concurrent d’Ethiopian Airlines compagnie aérienne africaine leader bah ils en sont très
loin sur tout les points, EA à une centaine d’avions (737max,787,a350 et 777X) quand Air Sénégal n’a que 2 gros porteurs a330neo et moins de 10 monocouloirs Airbus comment peuvent-ils avant de l’ambition avec
ça et devenir une grande compagnie aérienne africaine ? c’est impossible surtout que la ram possède une meilleure flotte d’avion également et est sur le point de commander 189 avions probablement des 737max, a321neo et 787 là je pense que ça sera la fin pour Air Sénégal.
NDR a commenté :
6 septembre 2024 - 13 h 53 min
Je l’avais ici dès le départ mais personne ne m’avait cru, Air Senegal avait 2 erreurs :
1- Dans son cas Elle aurait du prendre le Dreamliner pour du transatlantique (le B787 est 30 minutes plus rapide ce qui permet un A/R quotidien très large et secure) ;
2- Elle aurait du prendre un A321LR pas dense pour le Paris-Dakar (4000 km) et mettre plus de fréquences.
Tilo a commenté :
6 septembre 2024 - 17 h 23 min
Je pense qu’Air Sénégal à choisi l’a330neo car un moins cher qu’un 787-9/-10 ou même un a350 900 aussi le Sénégal et la France entretienent de bonnes relations depuis l’arrivée au pouvoir de Macky Sall en 2012. Un coup de fil d’E.Macron très amis avec Macky Sall pour influencé l’état sénégalais de choisir des Airbus n’est pas étranger, les ventes d’avions c’est aussi une histoire politique t’es mon pote pour le bien de nos deux pays n’achète pas aux américains moi je peu te conseiller l’a330neo .
NDR a commenté :
6 septembre 2024 - 21 h 35 min
@Tilo
De ce que je vois qui vole cette semaine Air Senegal a 6 avions un de chaque : 1 A330, 1 ATR, 1 A319, 1 A220, 1 A321, et un Lg40 qui ressemble aux air tractor 🚜 !
C’est pas très sérieux tout ça : dans le Cas de Air Senegal il fallait 2 types avions pas chers 4 A321LR + 6 E195-E2
A défaut d’avoir des Embraers ils envoient le A321 vers Banjul, Monrovia, Freetown il doit partir vide et revenir vide
NDR a commenté :
7 septembre 2024 - 11 h 03 min
Correctif :
L-410 de 19 places
il manque au moins 2 types d’avions TurboProp pour l’ Afrique des avions de 24 places et des avions de 48 places, ATR a trop tardé a lancer son STOL
Tilo a commenté :
7 septembre 2024 - 9 h 58 min
Aucun commentaire ici de Checklast, le toulousain, bencello, etc… ils n’en ont rien à foutre de ce genre de compagnie africaine qu’ils considèrent comme une compagnie de 3ème zones et ont ne voit presque jamais leurs commentaires lorsque que l’article d’aj parle d’une compagnie aérienne africaine ils ne considèrent d’ailleurs aucune compagnie aérienne africaine ni Air Algérie, ni la ram, ni Tunisie Air, ni Air Sénégal et même le leader africain Éthiopian Airlines ne trouve plus grasse à leurs yeux depuis qu’ils repris du 737max et du 787 supplémentaire mais également des 777X-9 .
Deux choses retiennent l'attention a commenté :
7 septembre 2024 - 11 h 46 min
Deux choses dans l’article retiennent l’attention :
– dont New York aux Etats-Unis, Barcelone, Lyon, Marseille et Milan en Europe, ainsi que Libreville au Gabon et Douala au Cameroun
Si bien que si on prend l’angle commerciale, la stratégie est de renforcer la basse de challandise en ajoutant Gabon, Cameroun et d’offir les destinations de l’Italie, France, USA, Espagne.
Pour ce faire la flotte active n’est pas listée mais il apparait que…
– « la rationalisation des ressources, l’insuffisance de la flotte et le défaut de rentabilité de certaines dessertes »
Car en effet, force est de constater que la base de pré-acheminement aurait pû être élargie à la Centre-Afrique, Congo, RDC, Sahel ( Mali, Faso, Niger, Tchad ), Togo, Bénin, Cap Vert, Guinée ( Conacry, Malabo ), etc. Mais, il faut une flotte adaptée et des fréquences attractives : C-Séries 3 à 4 fois par semaine voir A320 ; sauf que dans la vraie vie, ce genre d’initiative se heurte à des obstacles du genre :
– Pris dissuasif des escales aéroportuaires car les pays sans compagnie aérienne on tendance à facturer les compagnies clientes au point de dissuader ces dernières de maintenir voir, lancer toute opération.
– Pris d’achat/location des avions qui rendent toute opération caduques car quel arrangement entre amis à conduit au choix des avions ou prix de location ?
– CAPEX insufisent au moment de mettre la main dans la poche, les priorités ne sont pas forcément celles qui mènent à faire un bon départ dans les affaires car le retour sur investissement se faira dans des années même si on a déjà vu des compagnies être rentable dès la première année : Emirates est un cas d’école.
Or Air Sénégal à une structure de coût à son aventage car les salaires du personnel restent très favorables.
NDR a commenté :
7 septembre 2024 - 20 h 07 min
Les taxes aero sont très chères a DSS aussi a cause des redevances au groupe turque qui l’a construit tellement chères que Air Senegal a été obligée de réouvrir l’ancien aéroport de Dakar pour ses dessertes internes afin de ne rien payer aux turques mais ceci doit bien entraver le bon déroulement des escales vers le sud..