Le gouvernement de Wellington a annoncé qu’il allait augmenter de presque trois fois le coût de la taxe touristique pour les voyageurs internationaux à partir du 1er octobre prochain.

Introduite en juillet 2019, cette taxe baptisée «International Visitor Conservation and Tourism Levy» (IVL) passera alors de passant de 35 dollars néo-zélandais à 100 dollars néo-zélandais (56 euros) afin de «s’assurer que les visiteurs contribuent aux services publics et à des expériences de haute qualité lors de leur séjour en Nouvelle-Zélande».

Déjà, le gouvernement néo-zélandais a récemment augmenté les coûts des visas pour les visiteurs et prévoit aussi d’augmenter les taxes pour les aéroports régionaux. C’est «un triple coup dur pour notre secteur, qui s’efforce de contribuer à la reprise économique de la Nouvelle-Zélande», a réagi Billie Moore, directeur général de l’association NZ Airports, qui rassemble les aéroports de Nouvelle-Zélande. «La reprise du tourisme en Nouvelle-Zélande est à la traîne par rapport au reste du monde, et cela va encore nuire à notre compétitivité mondiale», a estimé Rebecca Ingram, directrice générale de l’Association de l’industrie du tourisme néo-zélandais.

Partout dans le monde, des pays ou des villes ont adopté des taxes touristiques pour limiter le surtourisme ou/et pour financer la transaction écologique. Des villes comme Barcelone, Valence, venise, etc. imposent une taxe de séjour aux touristes, locaux comme étrangers. En Italie, le gouvernement de Giorgia Meloni envisage d’augmenter la taxe de séjour, actuellement autour de 5 euros, à 10 euros par nuit pour les chambres à 100 euros, à 15 euros pour celles de 400 euros et à 25 euros pour les suites de luxe dépassant 750 euros. Cette taxe, qui a rapporté 775 millions d’euros en 2023, pourrait être étendue à l’ensemble des 7904 communes italiennes au lieu des seules villes touristiques et affectée aussi à la gestion des déchets.

La Nouvelle-Zélande va tripler sa taxe touristique pour les voyageurs internationaux 1 Air Journal

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