Dimanche, à l’aéroport de Wellington, un ATR 72-600 d’Air New Zealand a été évacué sur la piste après que de la fumée a été aperçue provenant de l’un de ses moteurs lors de l’atterrissage.

La Commission d’enquête sur les accidents de transport (TAIC) néo-zélandais a annoncé avoir ouvert une enquête sur un incident du vol NZ5366 en provenance Christchurch et survenu à l’arrivée à Wellington vers 16h11 dimanche alors que le turbopropulseur était en approche finale à une hauteur d’environ 91 m. “Il a été signalé qu’il y avait eu un avertissement de basse pression d’huile, puis une panne moteur et un avertissement d’incendie moteur. Le pilote a lancé un appel de détresse, a atterri en toute sécurité et s’est arrêté sur la piste“, a déclaré Louise Cook, enquêtrice en chef par intérim des accidents.

Les services d’urgence de l’aéroport sont intervenus rapidement et les passagers [au nombre de 40] et l’équipage ont été évacués sur la piste, sans qu’aucune blessure grave ne soit signalée“, a précisé la TAIC.

Les images de l’évacuation de l’ATR 72-600 d’Air New Zealand ont marqué le public néo-zélandais, qui a en tête le crash récent d’un ATR au Brésil. Le 9 août dernier, un ATR 72-500 de la compagnie aérienne brésilienne Voepass s’est écrasé dans la région de Sao Paulo, faisant 61 victimes, soit tous les passagers et membres d’équipage à bord. Plus loin, le 15 janvier 2023, un ATR 72-500 de la compagnie aérienne népalaise Yeti Airlines, en provenance de Katmandou au Népal s’est écrasé près de l’aéroport de Pokhara où il devait atterrir, causant la mort de 67 personnes.