Pour garantir la sécurité des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Paris, les armées sont mobilisées en appui de la police. Chargée de la protection du ciel français, l’Armée de l’Air et de l’Espace (AAE) a adapté de façon exceptionnelle l’ensemble de son dispositif pour répondre aux enjeux de cette période.

Au total, plus de 2400 aviateurs sont engagés pour la sécurisation des JOP. Depuis le début des JO le 26 juillet, 88 interceptions d’aéronefs ont été réalisées et 64 drones interpellés dans toute la France.

La protection aérienne des sites olympiques s’est appuyée sur le socle de la posture permanente de sureté aérienne (PPS-A) qui permet de faire respecter en permanence la souveraineté de l’espace aérien national. Ce socle a été renforcé et complété par de nombreux moyens constituant les dispositifs particuliers de sûreté arienne (DPSA) parisiens et marseillais.

Avions de chasse (Mirage 2000, Rafale), avions de ravitaillement (A330), avions de guet à vue (PC21 et SR22), hélicoptères Fennec, drones REAPER et avions de détection et de commandement AWACS ont été en alerte au sol ou en vol durant toute la durée des Jeux. Le drone REAPER a par exemple permis d’interpeler deux télépilotes de drones opérant illégalement dans une zone aérienne restreinte.

Le dispositif de défense aérienne a par ailleurs été complété par les systèmes de défense sol-air MAMBA, CROTALE NG, VL MICA, MISTRAL de l’armée de Terre et NASAMS espagnol, augmentant ainsi ses capacités de détection et d’action.

Pour lutter contre les drones, en plus de ses propres moyens (PARADE, BASSALT, DRONE BLOCKER, L2AD), l’AAE a intégré des moyens de l’armée de Terre (MILAD), de la Marine Nationale (PARADE), du Ministère de l’intérieur et des Outre-mer (RADIANT, fusils BADA), de l’aéroport de Paris et des moyens britanniques et allemands (fusils brouilleurs HP47 armés par des militaires français). Deux radars G1X permettant de détecter les petits objets ont également été déployés sur Paris et Marseille afin de compléter les capacités de détection des systèmes lourds de lutte anti-drone.

Sécurisation aérienne des JO : l’Armée de l’Air fait le bilan 1 Air Journal

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