La fusion d’Alaska Airlines avec Hawaiian Airlines fait un grand bond en avant

Alors que la période d’examen antitrust du ministère de la Justice américain (DoJ) pour le projet de fusion de 1,9 milliard de dollars entre Alaska Airlines et Hawaiian Airlines, avait été prolongée,  il n’y a pas eu finalement d’opposition…

Cette évolution marque une étape importante dans le processus de fusion. Alaska Airlines a annoncé la nouvelle, la qualifiant d’étape cruciale vers l’adhésion des deux transporteurs. La fusion, annoncée le 2 décembre 2022, comprend 900 millions de dollars de dette d’Hawaiian Airlines. Cette fusion revêt une importance particulière pour Hawaï, car Hawaiian Airlines, qui vole depuis 1929, reste le plus grand opérateur de vols commerciaux à destination et en provenance des îles hawaïennes et, avec 150 vols quotidiens inter-îles. Elle dessert 16 villes aux États-Unis et diverses destinations internationales, notamment les Samoa américaines, l’Australie, les Îles Cook, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud et Tahiti. L’annonce intervient alors que Hawaiian Airlines a enregistré une perte nette de 67,6 millions de dollars au deuxième trimestre.

Alaska Airlines et ses partenaires régionaux desservent actuellement plus de 120 destinations aux États-Unis, au Belize, au Canada, au Costa Rica, au Mexique, aux Bahamas et au Guatemala.

Alaska Airlines souligne les résultats positifs potentiels de la fusion, notamment la création d’emplois à long terme, l’augmentation des investissements dans les communautés locales et le renforcement des initiatives environnementales. Ces avantages projetés s’alignent sur la stratégie de la compagnie aérienne visant à positionner la fusion comme un avantage net à la fois pour l’industrie et le public.

Malgré la position ferme de l’administration Biden sur la consolidation du secteur du transport aérien, illustrée par le procès intenté par le DoJ contre la fusion JetBlue-Spirit en 2023, cette fusion a franchi un obstacle important. Cependant, l’autorisation réglementaire complète nécessite toujours l’approbation d’une demande d’exemption provisoire par le ministère américain des Transports (DoT).

@Boeing