Le commandant de bord et le copilote d’un vol Delta Air Lines reliant Boston à Paris Charles de Gaulle, ainsi que cinq agents de bord, ont dû être transportés à l’hôpital après avoir été malades lorsqu’une odeur étrange a commencé à remplir le cockpit et la cabine la semaine dernière.
Le vol Delta Air DL224 a décollé de Boston vers 19 h 42 le 7 août, mais peu de temps après le décollage, les agents de bord ont signalé qu’il y avait des fumées dans la cabine et que plusieurs membres de l’équipage ne se sentaient pas bien. L’équipage a arrêté la montée au FL290 signalant des fumées dans la cabine. L’avion est ensuite retourné à Boston pour un atterrissage en toute sécurité sur la piste 04R environ 85 minutes après le départ. Le capitaine, le copilote et cinq membres d’équipage de cabine ont été transportés à l’hôpital après l’atterrissage. Tous ont été libérés après une évaluation médicale. La rotation a été annulée. L’avion est resté au sol à Boston pendant environ 41 heures avant de reprendre du service, rapporte The Aviation Herald. La FAA va mener une enquête.
Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a apporté de nouvelles précisions le 14 août. Le commandant de bord a déclaré avoir ressenti une gêne au niveau des yeux alors que l’Airbus A330-900, vieux de cinq ans, roulait encore pour le décollage, et à peu près au même moment, le copilote a déclaré avoir détecté une légère odeur dans le cockpit. « Le personnel d’entretien a inspecté les deux moteurs et le groupe auxiliaire de puissance pour déceler des fuites d’huile et a effectué des essais de fonctionnement du moteur pour isoler les sources d’air de prélèvement. Aucune odeur n’a été détectée. Les filtres de recirculation avant ont été remplacés et l’avion a été remis en service », a indiqué le BST.
Une cause fréquente d’odeurs étranges en vol est la contamination par des vapeurs d’huile provenant des moteurs de l’avion. Sur la plupart des avions, l’air frais de la cabine est fourni via les moteurs et est ensuite filtré par le système de climatisation embarqué. Parfois, une fuite d’huile peut provoquer un mélange de vapeurs avec l’air extérieur qui passe par le moteur dans l’avion, ce qui, à son tour, peut provoquer des conditions semblables à de la fumée et une odeur étrange.
Le toulousain a commenté :
16 août 2024 - 9 h 21 min
Au vu de la localisation de l avion au moment du fait ( roulage )
La contamination peut aussi venir de l air prélevé avant de passer via les reacteurs
Le push back
Les autres avions autour
La transition des fois de l air fourni par l escale au sol/ autonomie de l avion via reacteur…
Et un raté/debut de pompage du reacteur passé inaperçu
Tilo a commenté :
16 août 2024 - 10 h 57 min
Encore toi décidément tu es partout t’a remplacé bencello par intérim.
Bencello a commenté :
16 août 2024 - 19 h 54 min
J’ignorais que je vous manquais à ce point… Ça me touche beaucoup.
Sinon sur le sujet, vous avez des choses ( intéressantes ? ) à nous dire ?
Le toulousain a commenté :
17 août 2024 - 6 h 28 min
Sinon un truc constructif a dire?
Vas y argumente que l’on rigole…
FL360 a commenté :
16 août 2024 - 18 h 50 min
Alors là, effectivement, on atteint le sommet de la stupidité.
L’air ambiant en cabine (et dans le cockpit) est recyclé à 50 %, l’autre partie venant de l’extérieur en passant par les moteurs. Il arrive qu’ils peuvent émettre entre autres des COV (composés organiques volatils), outre le dioxyde de carbone émis par les passagers. En principe, les avions modernes renouvellent l’air toutes les 3 min, et disposent de filtres HEPA (pour High-Efficiency Particle Arrestance). Encore faut-il que ceux-ci soient bien en place et remplacés régulièrement selon les préconisations du fournisseur.
En 2023, l’ANSES a publié une étude sur le sujet, sans parvenir à un consensus, sauf que les normes de la FAA seraient insuffisantes.
Le toulousain a commenté :
17 août 2024 - 6 h 26 min
Au sol
Il existe aussi des assistances a la climatisation qui renouvellent aussi l air lors de l escale lors de l arret des reacteurs de l avion
A la transition
Il est possible qu une pollution ait eu lieu avec une proximité de produit pétrolier ou nettoyant
C etait le meaning du avant de passer via les reacteurs ( pour la prise d air )
Quand au filtre hepa c est une norme de taille de filtration
Les filtres normés hepa 12-13-14 ou plus maintenant au dela de la norme hepa
Ne promettent rien sur l’ élimination des cov ou autres gaz qui passent allègrement les mailles du filet
Il n y a guerre que des oxydes de titanes ( qui détériorent les composés organiques si presence d UV, en produisant d autre plus petits lol ) et des filtres a charbon actif absorbant
Pour le CO2 c est une autre histoire ( facon NASA pour le convertir)
FL360 a commenté :
17 août 2024 - 17 h 33 min
Au sol, c’est le plus souvent l’APU qui fait fonctionner la climatisation, même s’il est vrai que de plus en plus d’aéroports imposent leur alimentation externe.
Les filtres HEPA vont de E10 à U17, avec une efficacité croissante. La plupart de ceux utilisés en aéronautique sont le plus souvent de qualité E13. Ils ne sont pas conçus pour arrêter des COV, mais des impuretés (virus, bactéries, …) avec une efficacité de 99,97 % (efficace par exemple sur la COVID de 19 µm).
L’OACI travaillerait actuellement sur une nouvelle réglementation.
FromageKiPue a commenté :
18 août 2024 - 7 h 12 min
Vous n’y êtes pas du tout. Cest un camembert dans un bagage de soute 😀
Le toulousain a commenté :
18 août 2024 - 12 h 53 min
Sauf que le vol etait Boston-Paris donc au depart des USA
meme si dans ce coin ils font un tres bon bleu réputé a l international…