Vendredi, Adriano Assis pouvait remercier son ange gardien : ce Brésilien devait monter à bord de l’ATR 72-500 qui allait se crasher, tuant 58 passagers et quatre membres d’équipage, mais il a raté son vol en se trompant de porte d’embarquement.
Adriano Assis n’est pas le seul miraculé, d’autres passagers aussi n’ont pas pu embarquer à bord du vol 2283 de la compagnie aérienne Voepass Linhas Aéreas qui devait relier Cascavel, dans l’État du Parana (sud), à l’aéroport international São Paulo-Guarulhos, selon le média local TV Globo.
Au total, ils seraient plus d’une dizaine à s’être vus refuser l’embarquement, car arrivés trop tard. D’après le site local CGN, deux autres passagers se seraient perdus dans l’aéroport de Cascavel. Et selon le journal Correio Braziliense, un groupe de dix passagers a manqué leur correspondance parce qu’ils n’auraient pas reconnu la compagnie Voepass Linhas Aéreas, qui a changé de nom (anciennement Passaredo Linhas Aéreas). Tous auraient ressenti la même colère lorsqu’on leur a barré les portes pour l’embarquement, avant de vivre un grand soulagement.
Adriano Assis était arrivé à l’heure, mais a attendu devant la mauvaise porte d’embarquement : un vol de LATAM Airlines devant décoller de Cascavel pour Sao Palulo quelques minutes plus tard. Deux vols sur la même route à quelques minutes d’écart qui ont induit en erreur certains passagers. « Quand je suis arrivé ici [à l’aéroport de Cascavel, ndlr], j’attendais le vol, mais les tableaux d’affichage et les micros n’indiquaient rien. Il n’y avait personne au comptoir », a expliqué Adriano Assis à TV Globo. Lorsqu’il s’est rendu compte de son erreur, il était trop tard et l’agent de Voepass ne l’a pas laissé embarquer. « Il m’a sauvé la vie. Il a fait son travail », a finalement exprimé le passager chanceux, qui a dit s’être jeté dans les bras de l’agent de Voepass lorsqu’il a appris la catastrophe.
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