Alaska Airlines a annoncé une prolongation de la période d’examen du ministère de la Justice américaine (DoJ) pour son projet de fusion avec Hawaiian Airlines. Initialement fixée au 5 août 2024, la date limite de révision a été repoussée au 15 août 2024.
Cette prolongation de dix jours, convenue par Alaska Airlines, sa filiale régionale Horizon Air, Hawaiian Airlines et le DoJ, marque le deuxième retard dans le processus d’examen. Les raisons de cette prolongation supplémentaire restent inconnues. Malgré l’examen prolongé, Alaska Airlines maintient sa position sur les avantages de la fusion. La société affirme que l’acquisition, structurée comme une transaction en espèces, créerait une plate-forme plus solide pour la croissance et la concurrence sur le marché de l’aviation aux États-Unis.
Alaska Airlines souligne les résultats positifs potentiels de la fusion, notamment la création d’emplois à long terme, l’augmentation des investissements dans les communautés locales et le renforcement des initiatives environnementales. Ces avantages projetés s’alignent sur la stratégie de la compagnie aérienne visant à positionner la fusion comme un avantage net à la fois pour l’industrie et le public.
La compagnie aérienne a réitéré son engagement à coopérer pleinement avec le DoJ tout au long du processus d’examen. Cette coopération implique probablement de fournir des informations détaillées sur l’impact potentiel de la fusion proposée sur la concurrence sur le marché, les prix à la consommation et la dynamique du secteur. En mars dernier, Le PDG d’Alaska Airlines, Ben Minicucci, se disait convaincu que la fusion avec Hawaiian Airlines, pour 1,9 milliard de dollars, aurait lieu.
Hawaiian, qui vole depuis 1929, est le plus grand opérateur de vols commerciaux à destination et en provenance des îles hawaïennes et, avec 150 vols quotidiens inter-îles, constitue une liaison de transport majeure pour l’État d’Hawaï.
Alexis a commenté :
31 juillet 2024 - 17 h 50 min
Alaska est presque une major, avec une position plus que confortable avec AA au sein de Oneworld, notamment sur Hawaï.
Autoriser cette absorption n’aurait pas plus de sens que refuser la fusion Jetblue-Spirit.