Les aéroports Paris-CDG et Paris-Orly ont enregistré un trafic en hausse de 4,4% sur un an au premier semestre 2024, à 49,1 millions de passagers, tiré par les liaisons avec l’Afrique et l’Amérique du nord, selon leur gestionnaire Groupe ADP (Aéroports de Paris).

Paris-Orly, desservi principalement par des low cost, a quasiment retrouvé les niveaux de fréquentation d’avant la crise sanitaire, à 99,8% du nombre de voyageurs de janvier-juin 2019. En revanche, Roissy-Charles-de-Gaulle, davantage spécialisé dans les long-courriers, n’a accueilli que 91,3% du niveau pré-Covid.

Les liaisons de/vers l’Asie-Pacifique, qui ont été parmi les dernières à rouvrir après les restrictions sanitaires, n’ont retrouvé que 83,1% des volumes de voyageurs du premier semestre 2019. L’Amérique du Sud est également restée en retrait, à 80,7%. Par contraste, les faisceaux entre les aéroports parisiens et l’Afrique ont fait le plein, à 113% des niveaux d’avant-crise, et l’Amérique du Nord a évolué à 106,3%.

La désaffection pour les liaisons intérieures en France s’est confirmée, puisque ces dernières n’ont vu transiter au premier semestre que 70,6% de leur clientèle de la même période de 2019, une baisse de 6% sur un an. Ce phénomène est attribué par les professionnels du secteur à une baisse de la clientèle affaires, qui utilisent de plus en plus le train et la visioconférence.

Au niveau international, la vingtaine d’installations aéroportuaires dans le monde géré par Groupe ADP a largement retrouvé ses niveaux de fréquentation d’avant la crise, à 106,1% des passagers du premier semestre 2019, soit 170,2 millions. Une dynamique alimentée par les aéroports de l’Indien GMR (116,6%) et du Turc TAV (111,8%).

Aéroports de Paris : le trafic de passagers en hausse de 4,4% au premier semestre 2024 1 Air Journal

Orly @A.Voisin/AJ