Le PDG de Spirit AeroSystems, Pat Shanahan, a déclaré que la nouvelle société Boeing serait « plus rapide et plus agile » après avoir confirmé la fusion des deux sociétés. Des rumeurs susurrent qu’il pourrait succéder à l’actuel CEO de Boeing, Dave Calhoun, qui doit partir avant la fin de l’année.
Les deux sociétés ont annoncé le 1er juillet 2024 avoir conclu un accord définitif pour que Boeing achète Spirit AeroSystems pour un montant d’environ 4,7 milliards de dollars. En incluant la reprise de la dette de Spirit, l’opération est évaluée à 8,3 milliards. Ce plan a évolué après que Boeing a cherché des moyens d’accroître la sécurité après une année au cours de laquelle ses méthodes de production d’avions et son contrôle qualité ont été remis en question.
Dans une interview accordée au Seattle Times, Pat Shanahan, 62 ans, qui a pris la direction de Spirit l’année dernière, a répondu aux rumeurs selon lesquelles il serait le principal candidat à la tête de Boeing lorsque le titulaire Dave Calhoun partira plus tard cette année. « Ce n’est pas à moi de commenter ce que Boeing pourrait ou ne pourrait pas faire. Je garderai un œil sur la conclusion de cet accord chez Spirit », a-t-il déclaré au journal américain.
Shanahan a été amené à prendre le contrôle de Spirit, basé à Wichita, en octobre, lorsque l’ancien PDG, Tom Gentile, a été licencié. Spirit perdait de l’argent, était lourdement endetté et faisait face à des révélations répétées de défauts de qualité. Quelques mois plus tard, la perte en vol d’un panneau latéral du fuselage d’un Boeing 737 MAX – un fuselage construit à Wichita en septembre dernier, avant que Shanahan ne prenne le relais – a précipité une crise persistante chez Boeing concernant sa gestion de la qualité. Une partie de la réponse de Boeing a été d’accepter la livraison des fuselages MAX à l’usine d’assemblage final de Renton uniquement s’ils étaient en grande partie complets et exempts de défauts. Les travaux chez Spirit ont été par la suite considérablement ralentis et chaque fuselage est désormais soigneusement inspecté avant de quitter Wichita.
En ce qui concerne le rachat de Boeing, Shanahan, qui a joué un rôle déterminant dans la conclusion de l’accord, a adopté un ton extrêmement positif quant à l’avenir de toutes les entreprises impliquées. « Le rapprochement de Boeing et de Spirit permettra une plus grande intégration. […] Cela rassemblera leurs systèmes de sécurité et de qualité et les améliorera. La nouvelle organisation sera plus rapide et plus agile », a déclaré Shanahan.
Dans le cadre de cet accord, Spirit versera à Airbus 559 millions de dollars pour absorber le segment de l’entreprise qui fabrique les pièces de l’A350 et de l’A220. Cela comprend la production de sections de fuselage de l’A350 à Kinston, en Caroline du Nord, et à Saint-Nazaire, en France ; les ailes et le milieu du fuselage de l’A220 à Belfast, en Irlande du Nord, et à Casablanca, au Maroc ; et des éléments A220 à Wichita, Kansas.
Le toulousain a commenté :
3 juillet 2024 - 12 h 47 min
Ah oui voyons!
Prenons le boss de l entreprise qui a des soucis de fabrication pour remplacer un boss d une entreprise en crise:
Logique…
Bencello a commenté :
3 juillet 2024 - 15 h 49 min
Qui plus est quand il a déjà passé 30 ans chez Boeing….
Bio a commenté :
4 juillet 2024 - 8 h 27 min
L’histoire se répète… quand Boeing a racheté MDD en difficulté, ce sont les dirigeants de MDD qui se sont retrouvés à la tête de Boeing quelques temps plus tard…. avec le résultat qu’on connait aujourd’hui.
Lebordelais a commenté :
6 juillet 2024 - 20 h 40 min
Pire, le boss qui ne sait pas qu’il est le boss parce queue personne ne lui a dit…
CHECK LAST a commenté :
3 juillet 2024 - 15 h 23 min
MDR !!
L aveugle qui guide le paralytique !!
Qui a fait sauté le bouchon d Alaska Airlines ? Spirit ou boing ?
Quant à Airbus il va devoir faire un méga audit quand il sera rentré en possession de ses usines et faire le point très méticuleusement sur la qualité et l outil industriel qui pour le moment n ont pas posé problème sur ses modèles mais une vérification semble s imposer vu les soucis chez boing
Certes l investissement sera nécessaire pour les usines qui étaient déficitaires mais le coût de l opération pour Airbus ne semble pas ruineux à suivre donc !
ni*n et ni *******on ni ** sont dans l'eau. qui reste-t-il ? a commenté :
4 juillet 2024 - 0 h 02 min
Quand un financier (pauvre) & obnubilé par le fric, des actionnaires (pauvres) & obnubilés par le fric ainsi que des ouvriers mis sous pression et sanctionnés (en plus, il y a quelques décès curieux), des crashes…, que reste-il ?
nada
Lchris a commenté :
4 juillet 2024 - 9 h 37 min
Ni…………. va pas trop loin avec ton commentaire, je ne comprends pas !!!
Grincheux a commenté :
3 juillet 2024 - 19 h 50 min
On croit rêver.
Le dirigeant qui était à la tête de Boeing lors des deux accidents, Muilenburg, est parti avec un chèque de plus de 80M$.
Son successeur, Calhoun, est issu du conseil d’administration qui a entériné le Max. Il vient de profiter d’une augmentation de 40% de sa rémunération à 33M$ juste avant l’accident du Max d’Alaska.
Et maintenant, ils vont aller chercher le fournisseur qui a mis Boeing ds la panade avec le bouchon du Max 9.
On croit rêver…Indécence et incompétence sans limite.