Alors que les négociations touchent à leur fin, Boeing a proposé d’utiliser principalement des actions de l’entreprise pour acheter son fournisseur Spirit AeroSystems plutôt que de lâcher du cash, indique Bloomberg.
Le changement de stratégie de dernière minute de Boeing valorise Spirit AeroSystems à environ 35 dollars par action, selon des sources proches du processus qui se sont entretenues avec Bloomberg. Il était prévu que Boeing fasse une offre en espèces de plus de 4 milliards de dollars pour les deux tiers de Spirit AeroSystems, selon le Wall Street Journal. Si l’accord était officiellement finalisé, la partie de Spirit qui fabrique des pièces pour Airbus en Irlande du Nord et en Caroline du Nord serait vendue à l’avionneur européen.
Le changement d’approche de Boeing en matière de financement de l’accord serait lié aux inquiétudes concernant la quantité de liquidités que l’entreprise a utilisée cette année à la suite d’un ralentissement de la production d’avions depuis le 5 janvier dernier, quand un MAX d’Alaska Airlines a perdu une porte bouchon en plein vol. Le rachat de ce fournisseur de premier plan permettrait à Boeing de mieux contrôler son processus de fabrication, alors que de nombreux doutes s’accumulent sur le sujet.
Ces derniers mois, une série de révélations de lanceurs d’alerte ont aggravé le bilan de Boeing en matière de sécurité et ce mois-ci, le PDG de l’entreprise, Dave Calhoun, s’est présenté devant les sénateurs pour répondre à des questions sur ses échecs sur le sujet.
Boeing attend également toujours de savoir quelle sanction il encourra de la part du ministère de la Justice pour avoir violé son accord de poursuites différées de 2021 mis en place à la suite des accidents mortels du 737 MAX en 2018 et 2019.
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Bencello a commenté :
26 juin 2024 - 8 h 50 min
De quel cash Boeing dispose-t-il ? Depuis des années, l’entreprise n’a eu de cesse de vider ses caisses bien remplies autrefois.
Pour en faire quoi ? Arroser les actionnaires, faire exploser l’endettement, pour le plus grand bonheur des banquiers.
La finalité ? Augmenter la rentabilité de court terme et rémunérer grassement son board en actions.
On en voit le résultat aujourd’hui. Boeing est à poil et doit racheter Spirit avec les moyens du bord.
Checklist a commenté :
26 juin 2024 - 10 h 37 min
Et encore je ne sais même pas si Boeing reprend Spirit en réalité ex ”Boeing Wischita” vendu stupidement en 2005 par les adeptes de ”beancounterism” initié par le tristement célèbre Jack Welsh le père du beancounterism et dont Dave Clownhoun en est le disciple direct lorsqu’il travaillait chez GE avant d’intégrer le Boeing Board /Conseil d’administration dès 2009 et avoir été l’auteur depuis de plusieurs décisions qui était que pour fructifier les actions et dégrader la société, le ”beancounterism” par excellence. Le lancement du 737MAX en 2011 par exemple était était la bombe à retardement qui allait tout révéler plus tard sur leurs intentions et montré à quel point il ont gangrené la boîte. Regarez juste aujourd’hui Clownhoun le cannibal qui touche 33 million USD tandisque que les 777-X, 737MAX10 restent assis là !
Qu’a t-il fait pour mériter celà si ce b’est qu’il a engraissé ses actionnaires. Après tout c’est eux qui ont voté ce-là !…
Clownhoun est le pire que Boeing a obtenu, descendant durect de J. Welsh l’inventeur du ”Beancounterism”” est monté au creneau après avoir fait viré sans vouloir le défendre, l’ex CEO Dennis Muillenberg (2015-2019) après tout, pour ne pas avoir virer tiut le minde y compris lui même étant donné qui fût du conseil d’administration ?
Le rapace est devenu un charignard pour pouvoir picorer ce qu’il en reste à savoir fin 2024 pour allez se prendre certainement une retraite avec parachute doré. En 2024, il va se faire le okus d’argent possible. Les 33 millions accordé récemment n’est pas son dernier bonus. Il va prendre le MAX d’argent possible (désolé pour le jeu de mo) et partir. Histoire de raconter qu’il s’est fait plein d’argent ou devrais je dire, estorquer de l’argent, laissant Boeing tel un mort vivant aujourd’hui…
les 777-X et 737MAX10 auraient du être livés aux clients aujourd’hui.
Au lieu de ça non il prend des bonus.
Même Muillenberg humilié devant les familles des victimes brandissant leur pancartes ne méritait pas celà si ce n’est le Boeing Board y compris Clownhoun. Car comment être plus pourri si ce n’est un descendant direct de Jack Welsh ?
CHECK LAST a commenté :
28 juin 2024 - 7 h 21 min
N’essayez pas de faire passer Muilenburg pour un saint il est pire que Calhoun car il était là pendant toute la période où boing a fait n importe quoi en bourse ce qui a appauvri l’entreprise et enrichi les actionnaires
De plus il a tout de suite chargé les pilotes après le crash de 2019 comme vous l’avez fait vous même pour tenter de dédouaner boing et comme vous le faites encore aujourd’hui en essayant de faire porter l’entière responsabilité de la chute aux seuls anciens de Douglass
Boing était déjà corrompu bien avant l intégration de son concurrent ..Vous voulez qu on reparle des contrats d exclusivité imposés aux compagnies US qui interdisait d acheter des Airbus ? Vous voulez qu on reparle de tout ce qu a fait boing pour détruire Airbus et l aéronautique Européen ?
Tout ce que vous dites sur la rapacité de boing bien tardivement on est nombreux à l avoir déjà dit il y a longtemps mais à l’époque vos commentaires avaient une autre saveur …Maintenant que votre ricain est au tapis vous essayer de noyer le poisson et de vous racheter une conscience tout en oubliant l’essentiel et en maquillant une partie de la vérité
Le toulousain a commenté :
26 juin 2024 - 12 h 53 min
Donc quoi
Boeing donne transforme spirit en boeing via action
Et
Airbus achete avec du cash Spirit
Donc
donne du cash a Boeing ?????
Bencello a commenté :
26 juin 2024 - 15 h 02 min
Dans ce genre de situation, la société (Spirit en l’occurence) est évaluée par entité.
Chaque activité a une valeur comptable qui dépend de sa rentabilité, ses équipements (récents/anciens, modernes/vétustes), la qualité de ses contrats ( cocasse quand c’est l’unique client qui rachète son fournisseur). La valeur doit être acceptée par les actionnaires pour qu’ils apportent leurs titres
Donc s’il y a transaction, elle ne pourra se faire qu’avec l’accord d’Airbus.
Dans la pratique il y a de fortes chances qu’il y ait scission de Spirit, avant le rachat de chacune des parties par Boeing et Airbus.
FL360 a commenté :
26 juin 2024 - 14 h 16 min
Simple petit rappel utile : SPIRIT AEROSYSTEMS est également fournisseur d’AIRBUS !
CHECK LAST a commenté :
26 juin 2024 - 17 h 05 min
Airbus qui négocie depuis plusieurs mois est en bien meilleure posture financière doit jouer fin et à son avantage sur ce coup là …Car il a son mot à dire théoriquement sur l’ensemble de la transaction comme il l’a déjà fait en demandant une compensation d un milliard pour la reprise déficitaire de Spirit.
Donc ironie du sort même sur cette opération Airbus « domine » son concurrent qui essaie de reprendre son destin en main et n a même pas de quoi sortir du cash pour son plan de sauvetage
Avoir les moyens de ses ambitions …
Il serait intéressant de savoir si Airbus met la pression et de quelle façon ?
CHECK LAST a commenté :
27 juin 2024 - 20 h 29 min
C est exactement ça l action prend aujourd hui 5 dollars par exemple et il s agit de pure spéculation et d un prix artificiel …185 $ !! Certes elle a perdu 75 dollars depuis 6 mois mais elle reprend le cap des 200 $ sans raison
On peut dire que l action est complètement déconnectée de la réalité des fondamentaux de l entreprise tous dans le rouge écarlate depuis des années backlog à 5000 machines ou pas
Le cours fait du yoyo avec des trous d air vertigineux selon le fil de l actualité ….Mais Deutch Bank voit un objectif de cours à 225 $ rien que ça !! …Du grand n importe quoi !
Dans l absolu le cour de boing devrait être à 100 $…Et encore je suis large
La bourse est en plein délire à l heure actuelle par exemple le cours Airbus est massacré depuis quelques jours avec pourtant des perspectives plus que prometteuses et un colossal trésor de guerre en cash mais l info sur la baisse de l objectif de livraison 2024 soit un milliard de moins de recette a fait dévisser le cours de 20 euros à 130 euros après avoir déjà baissé irrationnellement depuis les élections….Car l objectif financier de 2024 de l Européen reste quand même à 3.8 ou 4 milliards de bénéfice !
Airbus est donc plus que très solide et boing est en faillite mais depuis quelques jours les cours s inversent à l avantage de boing sans aucune raison valable alors que les livraisons de l amerloque sont toujours au ralenti et qu il patauge dans un merdier sans nom ….Du grand n importe quoi avec de la spéculation effrénée qui ne présage rien de bon ! Plus dure sera la chute et le recadrage sera dur pour tout le marché
a@elysee.fr a commenté :
26 juin 2024 - 18 h 09 min
Moi, j’aurai 1€ pour le tout et pas 35$ par action.
un article (pas ici) dit
En effet, les fuites d’hélium autour de la capsule n’ont jamais cessé. Or il est beaucoup plus facile de repérer ces fuites dans l’espace, quand ladite capsule est entourée de vide, que dans un laboratoire chez Boeing.
Il y a une erreur dans texte :
Boeing n’a PAS de laboratoire.
Juste des distributeurs de billets.
colibris a commenté :
26 juin 2024 - 21 h 05 min
L’action boeing ne vaut rien aujourd’hui puisque son cour est artificiellement maintenu par Black rock et Vanguard qui font acheter des actions aux sociétés dont ils gèrent les actifs sous la forme de packages. C’est presque risible de voir une société pourrie et minable racheter une autre qui ne va pas si mal. Finalement c’est à l’image d’un pays dont le leader suprême sucre les fraises depuis 5/6 ans. La finance manipule et tord la réalité à son profit, avec l’approbation des médias.
Finalement si cette duperie des marchés était contrôlée, c’est Spirit qui devrait racheter boeing.
Shôgun a commenté :
26 juin 2024 - 21 h 27 min
Il y a des gens qui sont prêts à accepter de se faire payer en actions Boing Boing, dans la situation économique où se trouve ce fabricant d’enclumes ?
Bencello a commenté :
28 juin 2024 - 10 h 43 min
La “valeur” de l’action Boeing repose sur le postulat que l’entreprise est “too big to fail”.
En sa faveur:
– une chambre des représentants qui change les règles quand l’entreprise ne peut fournir un avion conforme (EICAS)
– une présidence qui appuie continuellement les ventes à l’export
– une FAA qui a longtemps souffert d’être sous-dotée
– le pentagone qui commande sans aucun appel d’offre, et qui vire de bord quand Airbus fait mieux (ravitailleurs)
– la NASA qui commande en double, même quand SpaceX offre mieux et moins cher
– une armée de lobbyistes et avocats grassement rémunérés à Washington (nouveau siège social)
– des états qui sont prêts à exonérer l’entreprise de toutes les taxes locales face au chantage de l’entreprise.
– Une appétence au dividende /rachat d’action non démentie
– une facilité à pressurer ses salariés vers du moins-disant social
Au final, Boeing est devenue une administration très spéciale: elle est au service de ses dirigeants et actionnaires.