Brussels Airport et les partenaires du projet Stargate, qui s’inscrit dans le cadre du Green Deal européen, VIL et DHL, testent actuellement une station de recharge d’hydrogène et un tracteur Mulag fonctionnant à l’hydrogène à Brussels Airport.
Ce projet pilote d’utilisation de l’hydrogène pour la manutention au sol, une première pour l’aéroport, vise à donner à tous les partenaires impliqués un « aperçu du potentiel de l’hydrogène en tant que carburant alternatif », affirme la plateforme aéroportuaire. Tout comme les équipements électriques de manutention au sol, l’utilisation de l’hydrogène réduit considérablement les émissions et l’impact sonore des opérations au sol.
Au début du mois, VIL a installé une station mobile de recharge d’hydrogène sur le tarmac de Brussels Airport, en collaboration avec WaterstofNet, afin de tester le potentiel de l’hydrogène comme carburant pour les opérations de manutention au sol. Ce projet pilote s’inscrit dans le projet Stargate, mené par Brussels Airport avec un consortium de 21 partenaires en vue de développer des solutions innovantes pour promouvoir une aviation et des aéroports durables.
DHL teste le premier prototype à hydrogène pour les opérations de manutention au sol, un chariot tracteur Mulag doté d’un système de pile à combustible à hydrogène intégré. Le chariot tracteur utilisé pour le transport et le chargement de marchandises est ravitaillé en hydrogène grâce à la station mobile présente sur le site. Le ravitaillement et les opérations sont effectués par des opérateurs formés et certifiés, le projet prévoyant une formation étendue pour les utilisateurs, les responsables logistiques, les mécaniciens, les pompiers et le personnel en charge de la santé et de la sécurité.
L’objectif de ce projet pilote est d’évaluer le potentiel de l’hydrogène comme carburant alternatif pour les opérations de manutention au sol, en plus des équipements électriques, et de mieux comprendre les procédures nécessaires à l’utilisation de ce carburant au sein d’un aéroport. Ce test servira de modèle aux autres aéroports partenaires du projet Stargate, offrant des informations précieuses sur les processus de demande de permis, les exigences en matière de sécurité et les expériences opérationnelles pour tous les partenaires aéroportuaires. Le test, d’une durée de six semaines, se terminera ce 27 juin.
Tout comme les équipements électriques de manutention au sol, les véhicules à hydrogène n’émettent pas de CO2 et n’ont pas d’impact sonore, ce qui profite tant aux riverains qu’au personnel de l’aéroport. L’un des avantages de l’hydrogène est que les véhicules peuvent être ravitaillés instantanément, ce qui en fait une solution intéressante pour certaines opérations et les rend moins dépendants du réseau électrique. Cette initiative est une étape importante pour promouvoir l’adoption généralisée de la technologie à hydrogène dans l’aviation, ouvrant la voie à un avenir plus durable.
Pierre a commenté :
24 juin 2024 - 8 h 54 min
Interessant projet….
A confirmer sur quelques mois d’utilisation !
ECOLO?! a commenté :
24 juin 2024 - 23 h 00 min
Sauf que la production de l’hydrogène est loin d’être vraiment verte, donc écologique.
FL360 a commenté :
25 juin 2024 - 13 h 41 min
Aucun intérêt : les batteries fonctionnent toujours avec des terres “rares” ultrapolluantes.
La véritable révolution est l’hydrogène carburant, notamment développé par Toyota, avec des technologies de motorisation proches des moteurs à essence. Il existe même un kit d’adaptation mis au point par une école d’ingénieurs lyonnaise.
Problème : on ne sait pas encore produire d’hydrogène sans une énorme quantité d’énergie, mais assurément, l’avenir est là.