Reuters rapporte que l’avionneur brésilien Embraer apprécie la possibilité de prendre un peu d’affaires face au duopole Airbus-Boeing, et ce alors qu’ils luttent pour honorer les commandes de leurs compagnies aériennes clientes.
L’agence indique que le PDG Francisco Gomes Neto a déclaré aux journalistes au siège de la société qu’il pensait que ses avions seraient une « excellente solution » pour les transporteurs en difficulté, car ils peuvent construire des avions plus rapidement. De nombreux dirigeants de compagnies aériennes se sont plaints publiquement du fait que Boeing mettait trop de temps à livrer ses avions. Mais Airbus a également pris du retard en raison de moteurs PW1100 GTF problématiques provenant d’un de ses fournisseurs Pratt & Whitney. Pour exemple, Spirit Airlines s’attend à être indemnisée jusqu’à 200 millions de dollars pour tous les problèmes causés par les rappels qui en ont résulté.
Embraer fabrique des avions E-Jets plus petits que les avions de ligne 737 MAX et Airbus A320neo que les transporteurs apprécient, mais il a été suggéré qu’Embraer pourrait envisager de passer à la catégorie de poids supérieure. Ce serait cependant une perspective lointaine. Lors d’une conférence téléphonique sur les résultats le mois dernier, le PDG d’Air Lease Corp., John Plueger, a déclaré que ce n’était pas une perspective simple lorsqu’on l’interrogeait sur les nouveaux entrants sur le marché. « Pour tout nouveau constructeur, il faudra des années pour la certification et la livraison d’un nouvel avion, car tout nouvel avion sera soumis à l’examen réglementaire accru auquel nous assistons aujourd’hui », a déclaré Plueger. « Donc la vraie question clé –si cela se produit – est que cela va prendre du temps. Cela va nous prendre pas mal de temps. Ce n’est même pas une affaire de deux ou trois ans. Il s’agit d’un horizon bien au-delà de 2030. »
Pour relativiser, Gomes Neto a minimisé toute incursion possible dans la construction d’avions plus gros. « Nous étudions toujours les opportunités », a-t-il déclaré à Reuters, « non seulement dans le domaine commercial mais également dans d’autres secteurs d’activité, mais à l’heure actuelle, nous n’avons pas de plans concrets ».
Tilo a commenté :
19 juin 2024 - 15 h 09 min
Si ça se confirme il y aura deux catégories en aéronautique, la catégories poids lourd avec Airbus/Boeing et la catégories poid léger Embraer/Comac, si embraer décide de se lancé dans la fabrication d’avions de taille intermédiaires pour concurrencé l’a321neo, le 737 Max 10 et un peu le 787-8
je pense que ça ne facilitera pas la tâche à Comac qui justement cherche à existé face au duopole Airbus/Boeing. Embraer à déjà un nom bien connu et paraît plus crédible que Comac auprès des compagnies aériennes et peu faire certifié ses avions plus facilement que Comac auprès de la FAA et l’EASA.
Bio a commenté :
20 juin 2024 - 8 h 06 min
la catégorie (sans s) poids lourd
la catégorie (toujours sans s) poidS (il y a toujours un S à poids) léger
décide de se lancER dans la fabrication d’avions de taille intermédiaire (sans S vu que pas de s à taille)
pour concurrencER
cherche à existER
Embraer a (du verbe avoir sans accent)
peu faire certifiER
voilà voilà…
articles a commenté :
20 juin 2024 - 9 h 06 min
Tiens, les comiques sont de retour !
Il y a plein d’articles en ce moment sur boeing mais on ne vous y voit pas ….. Pourtant, on y apprend encore d’horreurs de votre constructeur adoré.
Checklist a commenté :
19 juin 2024 - 22 h 27 min
Eh bien ils ont bien raison !
Vu les perspectives de livraisons assez lentes, un 3e larron de l’envergure d’Embraer constructeur d’avion de ~100 places, un fuselage plus gros avec une masse accrue comme le dis si bien le CEO d’Embraer serait une bonne chose pour le marché.
Le duopole actuel Airbus-Boeing/Boeing -Airbus est assez ennuyeux.
Embraer qui viendrait titiller donnerait un vrai coup de fouet
GVA1112 a commenté :
20 juin 2024 - 7 h 26 min
Échéance à 2030 au mieux .. d’ici là, on aura les COMAC pour les marchés émergents … Inde, Afrique, …
COMAC ne va pas chercher obligatoirement à se faire certifier par la FAA ou EASA, il suffit d’avoir l’autorisation des autorités de ces pays. Cela s’achète :-(.
A moins que cet avion existe dans les cartons, Ils ont manqué le coche pour être un concurrent sérieux au duopole.
Filoustyle a commenté :
20 juin 2024 - 9 h 00 min
Embraer sera confronter aux mêmes problématiques que Airbus celle de ses fournisseurs et équipementier et motoristes qui n’arrivent pas a suivre faute de personnel qualifié et de matière première et découvriront eux aussi qu’ils ne peuvent pas aller non plus plus vite que la musique !
Le problème de Boeing et different ce sont plusieurs problèmes divers et variés tout comme Airbus celui de ses fournisseurs et sous traitants alourdi par de gros problèmes en interne de personnels de conception et qualité.