La présidente d’Île-de-France, Valérie Pécresse, soutient fermement le projet des taxis volants électriques que la région francilienne finance dans le cadre de leur expérimentation pendant les Jeux olympiques de Paris.

Mercredi, lors d’une assemblée du conseil régional, l’opposition communiste et écologiste s’en est vivement pris à ce projet de mobilité urbaine «onéreux, inutile et particulièrement anti-écologique», et développé «en dépit des avis défavorables» d’une commission d’enquête publique rendue en février et de l’autorité environnementale à l’automne 2023.

Apportant un financement à hauteur d’un million d’euros, la région Île-de-France est associée dans ce projet au Groupe ADP (Aéroports de Paris) et à Volocopter, une start-up allemande, pour expérimenter ces eVTOL (aéronef à décollage et atterrissage verticaux électrique) pendant les Jeux olympiques et paralympiques cet été, et pour obtenir une certification de transporteur «à l’automne» par les autorités européennes. 

Valérie Pécresse a vanté le côté silencieux et non polluant de ces véhicules par rapport aux hélicoptères. «Ouvrez les yeux, ouvrez vos oreilles, hélicoptère/Volocopter, diesel/électrique, pollution/ pas pollution, bruit/ pas bruit. Il n’y a pas besoin d’avoir des rapports pour le dire, c’est du bon sens !», a-t-elle lancé, face aux critiques de l’opposition communiste et écologiste. Elle a souligné qu’à terme, les taxis volants pourraient être utilisés pour transporter vers les hôpitaux les victimes d’accidents de la route. Quant à la desserte des aéroports, «deuxième usage» de Volocopter, l’objectif «ce n’est pas de faire un taxi volant, mais une navette volante avec six à huit personnes dedans», a-t-elle ajouté.

Mobilité urbaine : Valérie Pécresse apporte son soutien à l'expérimentation des taxis volants pendant les JO de Paris 1 Air Journal

©Volocopter