Les avionneurs Airbus et ZeroAvia ont signé des protocoles d’accord avec les aéroports canadiens Montréal, Toronto et Vancouver, et les aéroports les aéroports étatsuniens d’Atlanta et Houston, afin d’étudier la faisabilité d’une infrastructure hydrogène dans ces plateformes.
Cette coopération permettra de mieux comprendre les concepts et les opérations des avions à hydrogène, ainsi que les besoins en matière d’approvisionnement, d’infrastructure et de ravitaillement dans les aéroports, dans le but de développer l’écosystème de l’aviation à hydrogène. Les partenaires collaboreront également à l’élaboration de réglementations et de normes. Montréal est la ville d’accueil de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et la collaboration est un élément clé pour soutenir le développement de l’hydrogène dans un cadre mondial.
L’utilisation de l’hydrogène pour propulser les futurs avions devrait non seulement réduire de manière significative les émissions des avions en vol, mais pourrait également contribuer à décarboner les activités de transport aérien au sol. En 2020, Airbus a dévoilé le premier concept ZEROe avec l’ambition de commercialiser le premier avion commercial à hydrogène au monde d’ici 2035. Le développement des briques technologiques correspondantes est actuellement en cours au sein d’un réseau mondial de recherche et de technologie.
L’avionneur a également lancé le programme Hydrogen Hub at Airports afin de stimuler la recherche sur les besoins en infrastructures et les opérations aéroportuaires à faible émission de carbone, sur l’ensemble de la chaîne de valeur. À ce jour, des accords ont été annoncés avec des partenaires et des aéroports dans dix pays, dont la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, Singapour, la Corée du Sud, la Suède et le Royaume-Uni. Airbus souhaite développer la visibilité de ZEROe et son réseau de partenaires dans le domaine de l’hydrogène en Amérique du Nord. D’où ces dernirs accords avec les aéroports nord-américains.
ZeroAvia a déposé une demande de certification active pour un groupe motopropulseur (ZA600) destiné à des avions de 10 à 20 places, dont l’entrée sur le marché est prévue dans les deux prochaines années, et développe également un deuxième moteur (ZA2000) pour des avions de 40 à 80 places, qui suivra peu après. En outre, l’entreprise anglo-américaine s’efforce de développer l’écosystème du carburant hydrogène pour soutenir ces systèmes de propulsion propres dans les aéroports en mettant au point des technologies uniques de production, de stockage et de distribution, et en collaborant avec des partenaires aéroportuaires pour planifier les opérations liées à l’hydrogène dans un avenir proche.
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