IAG (International Airlines Group), maison-mère de British Airways, Iberia, Aer Lingus et Vueling, a publié une perte nette ajustée de 4 millions d’euros pour les trois premiers mois de l’année, contre 87 millions d’euros un an plus tôt.
Son chiffre d’affaires a progressé de 9,2%, à 6,4 milliards d’euros. Son bénéfice d’exploitation a atteint de 68 millions d’euros, supérieur aux attentes des analystes qui le chiffraient à 49 millions d’euros. Si le groupe aérien anglo-espagnol a renoué avec les bénéfices annuels depuis 2022 déjà, grâce à la reprise des voyages en avion après les restrictions pendant la pandémie de Covid-19, il est cependant dans le rouge au premier trimestre 2024, au cours d’une période traditionnellement basse pour l’aérien -les réservations étant moins nombreuses en début d’année, le premier trimestre est souvent déficitaire pour les compagnies aériennes, comme c’est le cas d’ailleurs pour le groupe Air France-KLM qui a enregistré une perte nette de 522 millions d’euros.
« Nos initiatives de transformation et l’augmentation de la demande, y compris pendant les vacances de Pâques, ont permis d’obtenir une nouvelle fois de très bons résultats, avec une amélioration du chiffre d’affaires et du bénéfice d’exploitation », a déclaré dans un communiqué Luis Gallego, directeur général d’IAG.
IAG a par ailleurs indiqué s’attendre à des coûts d’exploitation légèrement plus élevés en 2024, tout en prévoyant une croissance de 7% de la capacité de transport de passagers en 2024. Le groupe aérien anglo-espagnol, comme d’autres compagnies aériennes, espère que la forte demande de la saison estivale à venir et la baisse des prix du kérosène permettront un bilan fiscal positif pour 2024. « Nous attendons à une demande de voyages positive et durable à long terme », a-t-il indiqué dans son communiqué. En 2023, il a retrouvé une capacité de transport de passagers de 95,7% des niveaux pré-Covid de 2019.
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