Air Canada a annoncé hier avoir enregistré une perte nette de 81 millions de dollars canadiens (55 millions d’euros) au premier trimestre 2024, comparée à un bénéfice net de 4 millions de dollars canadiens lors de la même période, un an plus tôt.
La compagnie aérienne canadienne a transporté 11 millions de passagers au cours des trois premiers mois de l’année. Elle a expliqué sa perte par des dépenses d’exploitation qui ont augmenté de 6 %, à 5,2 milliards, au premier trimestre. Les dépenses salariales ont bondi de 21 % par rapport à l’an dernier en raison de nouvelles conventions collectives et d’une augmentation des effectifs liée à une hausse de la capacité. Les dépenses MRO (maintenance, réparation et opération) des avions ont également bondi de 21 %. Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et les entretiens plus fréquents liés aux moteurs Pratt & Whitney, exercent une pression sur les coûts d’exploitation. Selon le site La Presse, Air Canada a indiqué qu’elle souhaitait obtenir une compensation de la part du motoriste Pratt & Whitney.
Dans un communiqué, le PDG d’Air Canada, Michael Rousseau, s’est néanmoins montré confiant dans le fait que sa compagnie aérienne était “en bonne position pour générer un bon rendement en 2024“. “Nos produits d’exploitation se sont chiffrés à 5,2 millards de dollars canadiens pour le trimestre, en hausse de 339 millions de dollars canadiens par rapport à il y a un an. Par ailleurs, le BAIIDA ajusté a augmenté de 42 millions de dollars canadiens sur 12 mois pour s’établir à 453 millions de dollars canadiens“.
“Nous sommes confiants de pouvoir confirmer nos prévisions pour l’ensemble de l’exercice 2024. À l’approche de l’été, nous constatons que la demande demeure vigoureuse” pour les voyages de loisirs, et aussi une augmentation de la clientèle d’affaires, a souligné la direction d’Air Canada. Les réservations à la fin du premier trimestre représentaient déjà 5,4 milliards de dollars canadiens.
Le toulousain a commenté :
3 mai 2024 - 16 h 42 min
On va y arriver a force d augmentations de manger tout les benefices
Et donc devoir reduire la voilure des salariés….
A trop vouloir etre gourmand trop vite