La low cost britannique easyJet a réceptionné la semaine dernière son 400ème avion Airbus, un A321neo.

La cérémonie de remise de l’appareil le plus récent d’easyJet s’est déroulée le 9 avril à Finkenwerder, l’usine de fabrication d’Airbus pour le programme A320 à Hambourg, en Allemagne. Le dernier-né de la flotte arbore une livrée spéciale, le numéro 400 étant composé d’avions miniatures.
Le vol de livraison entre Hambourg-Finkenwerder et le hangar de maintenance d’easyJet à l’aéroport de Berlin-Brandenburg a été effectué avec un mélange de 5% de carburant aviation durable (SAF), marquant la première utilisation de SAF par un service d’easyJet au départ de l’Allemagne.

Depuis la livraison de son premier Airbus A320 il y a 20 ans, easyJet s’est imposée comme l’un des plus grands opérateurs mondiaux de monocouloirs de la famille A320 d’Airbus, avec plus de 330 appareils actuellement en service.

Par ailleurs, easyJet a mené avec succès le test d’un véhicule de ravitaillement au sol à hydrogène à l’aéroport de Bristol, au Royaume-Uni. L’hydrogène a été utilisé pour ravitailler et alimenter les équipements d’assistance au sol (GSE) – en particulier les tracteurs de bagages – qui desservent les avions de passagers d’easyJet. Mené dans le cadre des opérations quotidiennes de la compagnie aérienne, l’essai démontre que le gaz peut être utilisé de manière sûre et fiable pour ravitailler l’équipement au sol dans l’environnement animé d’un aéroport.

L’essai, baptisé Project Acorn, a été développé pendant plus d’un an et a impliqué de nombreuses autres organisations de premier plan dans les domaines de l’aviation, de l’ingénierie, de la logistique et de l’enseignement. Il s’agit notamment de Cranfield Aerospace Solutions, de l’université de Cranfield, de Connected Places Catapult (CPC), de DHL Supply Chain, de Fuel Cell Systems, de l’institut de recherche IAAPS, de Jacobs, de Mulag et de TCR.

La low cost va utiliser les résultats de l’essai pour contribuer à l’élaboration de normes de meilleures pratiques industrielles, fournir des conseils aux aéroports, aux compagnies aériennes, aux autorités locales et aux régulateurs sur les changements d’infrastructure nécessaires, et soutenir le développement d’un cadre réglementaire pour l’utilisation de l’hydrogène sur un aérodrome -des normes qui, en raison de la nouveauté de l’hydrogène dans l’aviation, n’existent pas à l’heure actuelle.

EasyJet : réception de son 400è Airbus, essai d'un véhicule de ravitaillement à hydrogène 1 Air Journal

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