Le ministre flamand de l’Environnement Zuhal Demir a accordé vendredi à Brussels Airport un nouveau permis environnemental. Mais l’aéroport émet dans un communiqué des craintes quant à des restrictions d’exploitation.
Le précédent permis environnemental de Brussels Airport expire le 8 juillet 2024. Cette décision opportune permet à Brussels Airport de poursuivre ses activités. Le nouveau permis permet une croissance et un développement ultérieur à court terme. Brussels Airport affirme qu’elle « continuera à travailler dur pour renforcer la connectivité européenne et intercontinentale, tant pour les passagers que pour le fret ».
La plateforme bruxelloise ajoute que si cette décision garantit la poursuite des opérations de l’aéroport dans les années à venir, le permis contient des conditions d’exploitation supplémentaires strictes, tant en termes de mouvements d’avions que de bruit, « qui impactent l’avenir de l’aéroport ». « Premièrement, la réglementation européenne « Approche équilibrée » doit être respectée avant que de telles restrictions d’exploitation puissent être imposées. » « En tant qu’aéroport, Brussels Airport a toujours recherché un équilibre entre le fait de remplir son rôle socio-économique et d’assurer la connectivité et l’impact sur l’environnement. Et l’aéroport continuera de le faire, avec la durabilité comme priorité numéro un de sa stratégie. »
D’après une première analyse, l’autorisation contient « des restrictions d’exploitation de grande envergure », estime Brussels Airport. « La restriction du nombre de mouvements aériens imposée par la licence met en péril l’avenir de tout l’écosystème aéroportuaire. 240 000 mouvements aériens par an donnent une marge de croissance jusqu’en 2032, mais un ajustement sera nécessaire pour permettre la croissance par la suite. En outre, la licence contient également des objectifs stricts de réduction du bruit », poursuit l’aéroport de Bruxelles.
Selon lui, de telles restrictions d’exploitation ne peuvent être introduites qu’après avoir suivi le règlement européen « Approche équilibrée ». Le résultat de cette procédure devra montrer si les mesures actuelles peuvent être imposées efficacement ou si elles nécessitent des ajustements. « Si ces restrictions étaient appliquées telles quelles, elles conduiraient l’aéroport à réduire ses activités, ce qui aurait de graves conséquences sur la connectivité de notre pays et sur le rôle socio-économique de l’aéroport, qui représente aujourd’hui 64 000 emplois directs et indirects. »
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