Le voyagiste canadien Transat, maison-mère de la compagnie aérienne Air Transat, a dévoilé ses résultats pour le premier trimestre fiscal clos le 31 janvier 2024 : ses revenus ont augmenté de 17,7 % par rapport à l’exercice précédent.
Cette augmentation reflète la demande soutenue pour le secteur du voyage loisir, alimentée par une hausse de 20 % du trafic exprimé en revenu par passager-mille. Elle a toutefois été atténuée par les spéculations persistantes à l’égard d’une grève du personnel navigant commercial tout au long du trimestre. La capacité totale d’Air Transat a augmenté de 25 % par rapport à l’exercice précédent, tandis que les revenus aériens unitaires (« yield ») ont affiché une baisse de 3,1 %.
Le BAIIA ajusté négatif a été de 8,6 millions de dollars canadiens, contre un BAIIA ajusté de 3,3 millions de dollars canadiens il y a un an. Cette variation est principalement attribuable à l’augmentation des charges d’exploitation liées à l’accroissement de la capacité, telles que la hausse des coûts liés à la prestation des services touristiques, des salaires et des avantages du personnel, et des charges liées aux avions, ces dernières comprenant, entre autres, les coûts engendrés par les enjeux opérationnels liés aux moteurs GTF de Pratt & Whitney. Ces facteurs ont été partiellement compensés par une baisse des dépenses en carburant, qui reflètent une diminution des prix de 18 % par rapport à l’exercice précédent.
« En ce qui a trait aux enjeux opérationnels liés aux moteurs GTF de Pratt & Whitney, les coûts engendrés, dont ceux concernant la location temporaire d’avions de remplacement, ont exercé une pression sur la rentabilité. Enfin, bien que la demande demeure soutenue, les revenus aériens unitaires plus faibles indiquent une sensibilité accrue de la part des consommateurs dans le contexte macroéconomique actuel, ainsi qu’une concurrence féroce sur les prix, particulièrement dans le marché de Toronto », a déclaré Annick Guérard, présidente et cheffe de la direction de Transat.
Selon Transat, les tendances actuelles pour la saison estivale montrent des réservations et des prix qui sont essentiellement comparables à ceux de la période correspondante de l’exercice précédent. Toutefois, le voyagiste ne prévoit pas une courbe ascendante des revenus aériens unitaires aussi importante qu’à la saison estivale 2023. Compte tenu de l’environnement opérationnel actuel, il a révisé à la baisse la prévision d’augmentation de sa capacité disponible pour l’exercice 2024, la faisant passer de 19 % à 13 %.
©BriYYZ
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