Le National Transportation Safety Board (NTSB) ne sait toujours pas qui a travaillé sur le bouchon de porte défectueux du vol AS 1282 d’Alaska Airlines et Boeing aurait écrasé les images de surveillance de l’installation de réparation où le bouchon a été réinstallé avant le vol plus tôt cette année, selon une lettre mercredi du NTSB.
A chaque jour son lot d’informations. Hier, on apprenait que le NTSB avait demandé les images afin d’enquêter sur ce qui s’était passé lors du vol AS1282 d’Alaska Airlines le 5 janvier dernier. Et l’agence indépendante aux Etats-Unis, responsable des enquêtes sur les accidents aériens, ne sait toujours pas quels employés de Boeing ont travaillé sur le panneau ayant pour fonction de « boucher » une sortie de secours dans une configuration spécifique, a déclaré Jennifer Homendy du NTSB dans sa lettre au comité sénatorial du commerce. « À ce jour, nous ne savons toujours pas qui a effectué le travail d’ouverture, de réinstallation et de fermeture du bouchon de porte de l’avion accidenté », a écrit Homendy aux sénateurs Maria Cantwell et Ted Cruz. « Boeing nous a informés qu’il ne parvenait pas à retrouver les documents documentant ce travail. »
Boeing a déclaré mercredi dans un communiqué qu’il continuerait à soutenir l’enquête du NTSB « de la manière transparente et proactive dont nous avons soutenu toutes les enquêtes réglementaires sur cet accident ». « Nous avons travaillé dur pour respecter les règles relatives à la divulgation d’informations d’enquête dans un environnement d’intérêt intense de la part de nos employés, clients et autres parties prenantes, et nous poursuivrons nos efforts dans ce sens », poursuit le communiqué.
Par la suite, Jennifer Homendy affirme avoir contacté le PDG de Boeing, Dave Calhoun, après avoir reçu la liste et lui avait demandé les noms de ceux qui avaient effectué le travail. Mais ce dernier « a déclaré qu’il n’était pas en mesure de fournir cette information et a soutenu que Boeing n’avait aucune trace du travail effectué ». « L’absence de ces dossiers compliquera l’enquête du NTSB », a écrit Homendy dans la lettre, demandée en réponse aux questions posées lors de son témoignage devant le comité.
Un signe peut-être sur l’ambiance qui doit régner chez l’avionneur américain, pointé déjà pour son management porté sur le rendement plutôt que sur le contrôle qualité, elle a enfin insisté sur le fait que son agence « ne recherche en aucune manière les noms des employés qui ont effectué le travail sur le bouchon de porte à des fins punitives » – affirmant qu’elle a demandé au NTSB de protéger l’identité du personnel de porte et des autres personnes qui se manifestent.
TIX a commenté :
14 mars 2024 - 8 h 05 min
Ça devient quand même dramatique pour Boeing le manque de coopération , ça cache beaucoup de choses et ça respecte rien.
Mais bon ils ont l’air encore intouchable…
Greg6 a commenté :
14 mars 2024 - 10 h 25 min
Ils ne sont pas intouchables. Ou plutôt, ils ne le sont plus, et la reprise en main par la FAA le prouve.
Mais l’aéronautique étant un domaine stratégique, encore plus pour une puissance comme les USA, et l’absence de concurrents, rendent Boeing “insubmersible” : ils ne peuvent pas couler. Même dans le pire des cas, au bord de la faillite, l’état fédéral mettra l’argent pour les sauver.
Destruction de preuves a commenté :
14 mars 2024 - 9 h 52 min
Détruire volontairement des preuves est un acte criminel.
Vouloir protéger un ou des copains à tout prix ne profite pas a Boeing.
Vu que plusieurs bouchons étaient concernés, il se peut que cela ne concerne pas qu’un seul employé.
En tout cas, celui qui a travaillé sur le MAX qui a perdu le bouchon en vol, ne doit pas avoir la conscience bien tranquille…
Un employé est responsable devant son employeur et dans beaucoup de pays il l’est aussi pénalement.
Le Département américain de la Justice (DoJ) a ouvert une enquête criminelle sur cet incident d’Alaska Airlines du 5 janvier.
Ah Bon ? a commenté :
14 mars 2024 - 10 h 15 min
On n’est même plus surpris…
Boeing, définitivement expert en écrasement.
Si la direction pouvait définitivement “s’écraser” également
Bourg drevet a commenté :
15 mars 2024 - 13 h 07 min
Bien d’accord avec vous !!!!!!
CHECK LAST a commenté :
14 mars 2024 - 14 h 02 min
Dissimumlation de preuves maintenant …La honte !!
Et l autre comique lchris qui parle juste de management à revoir chez boing mais surottu pas les avions….Malhonnêteté crasse plutôt
chez boing come chez lui
Faut il encore des preuves de la duplicité de boing ce constructeur criminel ?
Mensonges dissimulations forfaitures corruption laisser aller désastre qualité industriel sécurité passé à la trappe etc..rien n est assumé les PDG se suivent mais usent de la même langue de bois
Pour couronner le tout un lanceur d alerte qui dénonce les dérives industrielles désastreuses de boing est retrouvé suicidé ? …De là à penser que…
Voilà le genre de criminel que les 4 comiques du club boing vénèrent quoi qu il arrive
Le sommet de la débilité chez les trolls ? Les propos de mamaderobot
“Les chiens aboient la grande caravane boing passe …”
Tu parles d une caravane …Un troupeau de tocards et de requins plus intéressé par le fric que par la sécurité et la qualité et irrespectueux des vies humaines…Comme les 4 fanatiques d ailleurs ici qui n ont jamais eu un seul mot pour les victimes des crashs ou leur familles
Gerbant !!
Destruction de preuves a commenté :
15 mars 2024 - 0 h 28 min
Plus grave, pas une simple dissimulation mais destruction de preuves.
KIMI a commenté :
14 mars 2024 - 14 h 18 min
Cela me rappelle un documentaire diffusé sur Al Jazeera concernant les problèmes de Boeing en matière de qualité et d’inspection et le manque de contrôle des processus de production et de gestion basés sur le profit au détriment de la qualité.
25 employés à ce poste a commenté :
14 mars 2024 - 15 h 47 min
Finalement les employés ayant travaillé à ce poste sont connus.
25.
Le chef d’équipe était en arrêt maladie et a été entendu le 06 mars.
Selon latribune.fr
“Si le chef d’équipe a bien été identifié peu après l’incident, il est en arrêt maladie. Après des demandes sur l’évolution de son état, les enquêteurs ont été informés par son avocat qu’il n’était pas en mesure de fournir une déclaration ni d’être interrogé, a-t-elle ajouté, en précisant que Boeing avait « transmis le nom de personnes “susceptibles” de donner des informations ». Ce n’est qu’après son audition du 6 mars que la NTSB a obtenu la liste des 25 personnes de l’équipe travaillant à ce poste à l’usine d’assemblage de Boeing à Renton (Etat de Washington, nord-ouest).
Laurus a commenté :
14 mars 2024 - 18 h 06 min
A ce stade je ne comprends pas pourquoi le 737 max n’est pas totu simplement interdit de vol, le temps que Boeing soit capable de fournir la traçabilité de leurs opérations.
Que Boeing joue au con, où qu’ils n’aient réellement pas la capacité de tracer leurs opérations, dans les deux cas c’est extrêmement préoccupant pour la sécurité des passagers.
Shôgun a commenté :
14 mars 2024 - 21 h 30 min
Boing Boing est en train de devenir un spécialiste en matière d’écrasements.
Checklist a commenté :
15 mars 2024 - 7 h 43 min
@Check Last
Inutile de faire de la provoc’
Lorsque LChris dit qu’il faut remanier la direction chez Boeing (du moins ce qu’il en reste aujourd’hui), c’est déjà pas mal.
Que voulez-vous de plus ?
Pour les autres,
Comme le dit avec humour un participant.
Tout s’est écrasé chez Boeing
Mais ce qui se passe reste criminel.
Dave Clownhoun et son conseil d’administration ne changeront pas.
Se sont des gens qui n’ont jamais été la plupart dans l’aviation et beaucoup de chez Mc Donnel Douglas comme Stan Deal pour ne citer que lui … Cette dernière une boite de canard boiteux morte à cause des mêmes erreurs du passé.
Le cauchemar n’est pas fini
Tout les bons vétérans de Boeing ont quitté Boeing depuis 2005 jusqu’à nos jours tout doucement
Je pense à un ingénieur devenu manager reconnu qui fût CEO BCA jusqu’à son départ en 2005 pour devenir un excellent CEO de Ford. Il avait manager les programmes 757, 767 et l’excellent 777 avec beaucoup de sourir et d’humanisme. Il avait présenté le Sonic Cruiser début des années 2000.
Puis avait été manager du programme 787 jusqu’en 2005 avant que Mc Nerney fraîchement devenu CEO (2005-2015) ne le fasse partir
Nous savons comment le programme 787 était devenu difficile dès 2006 et que le début des problèmes de gestation du programme avait commencé
On raconte même qu’il aurait supplié l’ex CEO de Mc Donnel Douglas devenu CEO durant une toute petite période (2003-2005) de lancer le 7E7 Dreamliner (devenu 787), parceque le bean counters de Mc Donnel Douglas avait dit que c’était un programme risqué.
Que voulez vous faire avec le Mc Boeing Douglas en 2024 ?
vrai a commenté :
15 mars 2024 - 12 h 48 min
” c’était un programme risqué.”
c est vrai puisque c est une catastrophe financière : le barbecue ne remboursera jamais l investissement…..
Checklist a commenté :
16 mars 2024 - 11 h 24 min
Un programme risqué c’est l’ancien PDG (H. Stonecipher) de Mc Donnel Douglas qui l’avait dit
Il n’aurait jamais été un programme à risque si il a bien été exécuté
Le 787 ne pouvait être à risque vu le marché qu’il vise.
Donner du crédit à un bean counters tel que lui, c’est assez grave
Bencello a commenté :
15 mars 2024 - 14 h 38 min
+1
On a suffisamment condamné les beancounters à la tête de Boeing(Muillenburg, Calhoun, Stonecipher….)
Merci de mettre en avant le PDG-ingénieur ALAN MULALLY qui a participé de 1969 à 2005 (36 ans!!!) à tous les programmes les plus remarquables chez Boeing avant d’aller littéralement sauver Ford en situation critique.
Une de ses citations: “You can’t improve if you don’t know what the real situation is”