Sous la protection du chapitre 11 contre la faillite aux Etats-Unis, GOL souhaite financer l’opération de réparation de 20 Boeing 737 immobilisés.
GOL Linhas Aéreas recherche des ressources supplémentaires auprès de ses loueurs d’avions pour payer les réparations des moteurs, selon des informations provenant de sources proches du dossier. Actuellement, au moins 20 des 140 avions de la flotte de la compagnie sont hors service en raison de la nécessité de réparer les moteurs, ont indiqué des sources à Folha de São Paulo, qui a préféré rester anonyme en raison du caractère confidentiel des discussions.
AerCap, l’un des bailleurs de GOL, a accordé à la compagnie low cost un délai plus long de 30 jours (jusqu’au 25 mars prochain) pour renégocier la dette de location de 39 Boeing 737-700, 737-800 et MAX 8. Bien que les négociations n’en soient qu’à leurs débuts, les bailleurs tels qu’AerCap sont prêts à coopérer avec GOL, étant donné que s’ils ne le font pas, ils devront demander la restitution de l’avion et payer eux-mêmes la maintenance avant de pouvoir être les mettre à disposition d’une autre compagnie aérienne.
On estime que le montant de la révision des moteurs des avions cloués au sol atteindra environ 1 milliard de dollars sur trois ans, selon des sources proches du dossier. Les avions qui nécessitent une maintenance se trouvent pour la plupart à l’aéroport international de Confins, où GOL dispose d’un centre de maintenance. Il s’agit des modèles Boeing 737-700 et 737-800.
Une partie importante des coûts de remise à neuf de l’avion sera supportée grâce à un prêt d’une valeur de 950 millions de dollars. Parallèlement, Gol sollicite l’aide des bailleurs pour couvrir la plupart de ces dépenses, en plus de leur demander de convertir les anciennes dettes en capital.
GOL, qui a terminé son troisième trimestre fiscal avec une dette brute d’environ 20 milliards de reais (4,07 milliards de dollars) est la dernière compagnie aérienne sud-américaine à se placer sous la protection de la loi sur les faillites après la pandémie de grippe aviaire, à l’instar de la colombienne Avianca, la mexicaine Aeromexico et de la brésilo-chilienne LATAM Airlines. En se plaçant sous la protection du chapitre 11, GOL conserve sa trésorerie pour continuer à opérer ses vols tout en négociant avec ses créditeurs.
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