La low cost canadienne Lynx Air a demandé la protection de la loi sur les faillites et cessera ses activités le 26 février, a-t-elle annoncé jeudi.
Les défis auxquels Lynx Air est confrontée sont devenus “trop importants pour être surmontés“, a déclaré la low cost basée à Calgary, qui a lancé son vol inaugural en avril 2022. Elle a cité des coûts d’exploitation croissants, des prix du carburant élevés et des redevances aéroportuaires en hausse, pour expliquer sa faillite.
Pour sortir de l’impasse, Lynx Air était en pourparlers avec une autre low cost canadienne, Flair Airlines, pour une fusion des deux compagnies aériennes à bas coût, mais le projet ne s’est visiblement pas concrétisé.
Lynx Air se placera sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies, une loi fédérale canadienne qui permet aux grandes entreprises de restructurer leurs finances et d’éviter la fermeture complète, tout en permettant aux créanciers de recevoir une forme de paiement pour les montants qui leur sont dus.
Selon le site La Presse, Lynx Air exploite à ce jour neuf Boeing 737 MAX-8 pour pour desservir Vancouver, Calgary, St. John’s, Montréal, Québec, Las Vegas, Los Angeles, Orlando et Tampa Bay.
Ricou a commenté :
24 février 2024 - 9 h 29 min
Déjà en faillite. Elle a voulu voir trop grand.
Le toulousain a commenté :
24 février 2024 - 9 h 41 min
Pourtant c est bien des annees a benefice depuis 2022 dans l aerien
Greg6 a commenté :
24 février 2024 - 15 h 16 min
Le marché est difficile au Canada. C’est “seulement” 41 millions d’habitants. Et c’est une population qui est très inégalement répartie sur le territoire, il y a seulement trois zones densément peuplées qui regroupent la grande majorité des habitants : Québec-Montréal-Toronto, Vancouver, et Calgary-Edmonton.
Et la concurrence y est déjà très forte avec Air Canada, Westjet, Porter, Air Transat, Flair…sans compter les compagnies US. ( Il y avait en plus Sunwings aussi en low-cost, qui a été rachetée par Westjet récemment )
Et ils n’avaient que neuf appareils en flotte.
Après la chute de Sunwings, je ne suis pas plus surpris que ça.
Sam a commenté :
24 février 2024 - 18 h 45 min
@ Greg6, Air Canada toute seule transporte chaque année autour de 52 millions de voyageurs, explication est peu être ailleurs…Flair est aussi très fragile…
inukshuk a commenté :
24 février 2024 - 21 h 27 min
L’analyse de Greg6 me parait très pertinente. Un pays de + ou – 19 fois la France en superficie, avec une population de 41 millions d’habitants dont 95% habitent sur l’axe Québec/Montréal/Toronto plus Calgary, Vancouver et Edmonton… La plupart des villages du Nord ne représentent que quelques centaines d’habitants qui cependant dépendent pour leur survie quasiment totalement sur l’avion… assuré par de très petits modules, ce qui rend le transport aérien beaucoup plus coûteux que chez nous. Et des Cies “loisirs” qui, exception faite de Air Transat, concentrent leur offre sur Toronto ou Calgary. Alors le sort de Lynx n’est pas surprenant… SunWings est sauvé par son rachat par WestJet, et Flair le sera peut-être par sa fusion avec Air Inuit (si elle aboutit). Quant aux autres plus petits (AirNorth, Pascan, etc) leur sort dépend quasiment uniquement des subventions du gouvernement fédéral pour desservir les “mégalopoles” de 1500 habitants du Nunavut, du Nunavik, du Yukon et des NWT!
Shogun a commenté :
24 février 2024 - 19 h 31 min
En cas de liquidation, cela va donc faire 38 commandes de 737 MAX qui tombent à l’eau pour la firme Boing Boing , et neuf 737 MAX8 qui vont intégrer le marché de l’occasion.
Sam a commenté :
24 février 2024 - 20 h 28 min
Le sujet est bien Lynx Air est pas 737Max…
pourtant a commenté :
24 février 2024 - 23 h 22 min
Pourtant cette compagnie possède bien 9 737max 8 dont elle va devoir se séparer, Shogun n est donc pas hors sujet.
Bencello a commenté :
26 février 2024 - 9 h 19 min
Au vu du manque d’appareils, la réaffectation des MAX sera très rapide.
Dans le genre 737 disponibles, Spicejet risque d’en mettre une cinquantaine sur le marché (et alléger le carnet de commande de quelques 140 appareils), en espérant qu’elle parvienne à éviter la faillite.