Les compagnies aériennes américaines et européennes s’efforceront d’augmenter leurs bénéfices cette année encore en augmentant le prix des billets, tout en essayant de tirer le meilleur parti du boom des voyages post-Covid et d’atténuer la hausse des coûts dans un contexte de pénurie persistante d’avions, affirment investisseurs et dirigeants, rapporte Reuters.
Les principaux transporteurs s’efforcent d’effectuer davantage de vols pour répondre à la demande, mais éprouvent des difficultés en raison des retards dans les livraisons de nouveaux avions d’Airbus et de Boeing et de l’immobilisation au sol d’avions utilisant certains moteurs RTX en raison de défauts potentiels. Pour rappel, le groupe américain RTX, maison-mère du motoriste Pratt & Whitney, a enregistré une perte de 3 milliards de dollars au troisième trimestre 2023, en raison des problèmes occasionnés par des contaminants dans des moteurs PW1100G qui équipent les Airbus A320neo. Environ 600 à 700 moteurs vont être inspectés entre 2023 et 2026, en plus des révisions qui étaient déjà planifiées, a précisé RTX.
Ce resserrement des capacités maintient à son tour les tarifs aériens à un niveau élevé, permettant aux transporteurs de répercuter les coûts plus élevés du carburéacteur, de la main-d’œuvre et de la maintenance.
Selon l’IATA, cette conjoncture a porté le revenu moyen par passager à 6,2% l’année dernière, sa quatrième année consécutive de croissance. Les rendements devraient encore augmenter en 2024, quoique à un rythme plus lent, d’environ 1,8 %, a également prédit l’IATA.
Et l’embellie des bénéfices devrait aussi toucher les compagnies aériennes européennes cet été (la période la plus chargée de l’année) alors que selon les prévisions du cabinet Bernstein, les rendements passagers dépasseront les niveaux de l’année dernière, atteignant jusqu’à 8,5 %. Ils augmenteront encore plus en 2025 alors que la demande de voyages se poursuit et que les retards de livraison des avions persistent.
@fra a commenté :
22 février 2024 - 15 h 34 min
“… testent la tolérance des voyageurs aux prix élevés” : façon élégante de dire que les compagnies nous prennent pour des pigeons !
Quant aux retards de livraison, ce n’est pas vraiment un problème : tant que les appareils ne sont pas livrés, c’est de la trésorerie qu’ils n’ont pas à sortir de leur poche.
Bouboule a commenté :
22 février 2024 - 17 h 40 min
Notamment sur l’Asie,ce sont des prix stratosphériques post/covid…quelquefois du simple au double.A mon avis,ça ressemble à une entente…et ne parlons même pas de la classe affaires,désormais totalement inaccessible…mais les avions sont-ils vraiment remplis pour générer de si bons résultats des compagnies?A de tels tarifs,pas besoin de remplir pour faire des bénéfices copieux.
From BKK... a commenté :
23 février 2024 - 4 h 02 min
Le prix des billets est largement à la baisse depuis quelques mois même sur l’Asie, j’y réside et y voyage toute l’année, ma dernière résa :
BKK > CDG A/S : 262 € avec China Eastern, on ne peut pas dire qu’il y ait de l’inflation…
Bouboule a commenté :
23 février 2024 - 14 h 34 min
Vous devriez vérifier quand même d’autres lignes…et d’autres compagnies.C’est réellement du simple au double voire pire!!!
Bencello a commenté :
23 février 2024 - 9 h 24 min
Quand tu utilises le “copier-coller” au lieu du “couper-coller”, ça donne un paragraphe entier en double… attention quand même.
Sur le fond je ne comprends pas en quoi ce mouvement ne concernerait que les compagnies américaines et européennes.
La pénurie de composants, d’appareils, de pilotes, de PNC est mondiale.
Rien ne me choque dans ce mouvement. Le mythe du “plus loin pour moins cher” a vécu. Voyager coûtera durablement plus cher, et ce n’est pas plus mal pour les populations, la faune et la flore locale (surtourisme) et pour inciter les globetrotteurs à redécouvrir le “village d’à côté” plutôt que d’aller déverser leurs certitudes auprès des autochtones à l’autre bout du monde….
BLU83120 a commenté :
23 février 2024 - 10 h 50 min
la ou je ne comprends pas c est pourquoi les prix ont presque doubles dans le sens France/asie et pas dans le sens France/États Unis .prenez Emirates, Qatar, Air France , Swiss un A/R nice/bkk est dans les 1200€ sans choisir son siège .la business d Emirates est passé de 2400€ a plus de 4000€ pour un NICE/BKK …….j ai l impression que toutes les compagnies se sont mis d accord sur les tarifs ……d ou beaucoup moins d européens en thailande ou la je suis en ce moment a Bali
l'Eco a commenté :
23 février 2024 - 12 h 02 min
Simplement le principe basique de l’economie: l’offre et la demande ! La capacite n’est tout simplement pas revenu a son niveau pre-covid sur l’Asie, alors que sur les US on est bien au dessus.
Robert a commenté :
7 mars 2024 - 12 h 34 min
Je garde toutes les traces de mes achats et c’est un fait que j’ai constaté par moi-même: en été, sur les liaisons Paris-Valencia et à prestations identiques le prix a augmenté de 100% par rapport à l’avant COVID.
Pour camoufler (un peu) les augmentations de prix les compagnies aériennes font maintenant payer la valise cabine et n’autorisent gratuitement qu’un sac de 40x30x20 cm c’est à dire de quoi mettre un pull et un pantalon c’est tout. De plus le prix du bagage en soute a doublé.
Au total avec un prix du siège passager qui a augmenté de 80%, une valise cabine qui devient payante ou un prix du bagage en soute qui a augmenté de 100% on arrive à une augmentation globale de 100%. En clair le prix a doublé par rapport à l’avant COVID.
Certes la valise cabine reste gratuite sur Air-France, plus précisément HOP sur la ligne Paris-Valencia, mais là c’est le prix du siège passager qui a explosé et au total on observe une augmentation du prix encore supérieure à celle des low-cost.
Compte tenu de ce que j’ai pu connaître au 20ème siècle, je n’aurais jamais pensé que la mobilité deviendrait un luxe au 21ème siècle, au contraire, je pensais que la mobilité allait plutôt se démocratiser.
Même le prix des voitures s’est envolé, quant au TGV (lorsqu’il y a une ligne), le prix a toujours été très élevé.
Bencello a commenté :
7 mars 2024 - 12 h 54 min
C’est précisément un des enseignement de la crise climatique du XXIème siècle.
La mobilité, très gourmande en énergie (donc en pollution), ne sera plus illimitée.
Le voyage au bout du monde pour tout le monde n’est qu’une illusion du XXème siècle, qui n’existait qu’avec une énergie abondante et faussement gratuite (la facture nous arrive aujourd’hui)
Robert a commenté :
7 mars 2024 - 18 h 12 min
Détrompez-vous, tout est énergie dans l’univers. Rappelez-vous de E=mc2.