La nouvelle directrice générale de JetBlue Airways, Joanna Geraghty, a officiellement pris sa fonction la semaine dernière, devenant ainsi la première femme à diriger une compagnie aérienne aux États-Unis.
Joanna Geraghty, qui a fait carrière chez JetBlue Airways pendant près de vingt ans, occupait alors le poste directrice de l’exploitation de la compagnie. Elle succède à Robin Hayes qui a mené avec plus ou moins de succès l’acquisition de Spirit Airlines par JetBlue Airways.
Entré chez JetBlue Airways en 2008, Robin Hayes, a déclaré dans une lettre aux employés que “les défis extraordinaires et la pression de ce travail ont eu raison de lui“, souhaitant alors prendre sa retraite. Pour rappel, le ministère américain de la justice a entamé une action en justice pour empêcher JetBlue Airways, la sixième compagnie aérienne aux Etats-Unis, d’acquérir Spirit, la septième, en faisant valoir que la fusion entraînerait un risque de monopole du segment low cost et une augmentation des tarifs aériens.
“Lorsque Robin nous a informés de sa décision de prendre sa retraite après de nombreuses années au service de JetBlue, le conseil d’administration a voté à l’unanimité, conformément à son plan de succession exhaustif, la transition vers Joanna, sachant qu’elle est parfaitement préparée à assumer ce rôle. Joanna est une dirigeante stratégique qui a fait ses preuves et elle est clairement la bonne personne pour faire avancer JetBlue dans ce nouveau chapitre… Ensemble, Robin et elle ont veillé à ce que la compagnie soit forte et bien positionnée pour l’avenir“, a commenté Peter Boneparth, président du conseil d’administration de JetBlue.
Titi a commenté :
18 février 2024 - 15 h 49 min
Je n’aime pas ces flottes d’avions Jet blue.
FL360 a commenté :
18 février 2024 - 16 h 48 min
Pourquoi en gros titre : “une femme à la tête” ?
On se moque de savoir s’il s’agit d’un homme ou d’une femme, seule sa compétence importe, et j’espère que c’est sur ce seul critère qu’elle a été choisie.
Bencello a commenté :
18 février 2024 - 21 h 49 min
Rien de choquant dans le titre, surtout si, comme il est précisé, c’est la première femme à la tête d’une compagnie US (n’est-ce pas cela qui est choquant).
Précisément, quand ce ne sera plus une information à mentionner, ce genre de non-évènement prouvera que les sociétés auront changé, ( et que seules les compétences comptent ?)
FL360 a commenté :
19 février 2024 - 15 h 45 min
Je trouve au contraire cela choquant, car en insistant de la sorte, on laisse croire que l’on a recruté une femme, et non une compétence.