Volotea a annoncé trois nouveaux Airbus A320 venant intégrer sa flotte qui serviront aux nouvelles routes annoncées pour cette année.
Avec ces ajouts, la compagnie spécialiste des dessertes régionales disposera désormais d’un total de 44 avions, dont 20 Airbus A319 et 24 A320. Les trois nouveaux avions, équipés de moteurs CFM et d’une capacité de 180 passagers, devraient entrer en exploitation commerciale en avril, coïncidant avec le début de la saison estivale. Ces ajouts représentent un investissement important à long terme dans la flotte et l’avenir de la compagnie aérienne tout en répondant efficacement aux demandes des 450 routes que Volotea prévoit d’exploiter cette année. En 2024, la compagnie aérienne prévoit d’offrir entre 12,5 et 13 millions de sièges, de transporter entre 11,5 et 12 millions de passagers et d’opérer environ 80 000 vols, le tout avec un effectif qui atteindra 2 000 personnes d’ici la fin de l’année.
Volotea dessert plus de 110 aéroports en Europe, avec ses principaux marchés en France, en Italie et en Espagne, et dispose de bases dans 21 petites et moyennes villes européennes : Asturies, Athènes, Bari, Bilbao, Bordeaux, Brest, Cagliari, Florence, Hambourg. , Lille, Lyon, Lourdes, Marseille, Nantes, Naples, Olbia, Palerme, Strasbourg, Toulouse, Venise et Vérone. Les bases de Brest, située en Bretagne, en France, et de Bari, située dans les Pouilles, en Italie, sont de nouveaux ajouts pour 2024, renforçant encore les plans d’expansion de l’entreprise pour cette année.
En 2021, Volotea a initié le renouvellement de sa flotte, passant du Boeing 717 aux Airbus A319 et A320. La transition vers une flotte entièrement composée de la famille Airbus, qui offre une efficacité énergétique améliorée par passager-kilomètre, permet à Volotea d’employer des pratiques opérationnelles plus durables tout en travaillant pour atteindre ses objectifs de réduction des émissions.
Depuis sa création en 2012, Volotea a lancé plus de 50 initiatives pour réduire la consommation de carburant. Au-delà du renouvellement de sa flotte, les initiatives suivantes méritent également d’être soulignées : l’optimisation de toutes les phases de vol, en utilisant des logiciels d’IA et d’apprentissage automatique de pointe pour améliorer les performances et la consommation de carburant ; l’augmentation de la fréquence de lavage des moteurs et des fuselages externes de ses avions afin de maintenir une efficacité maximale pendant les saisons de forte demande ; et enfin, l’utilisation d’un taxi monomoteur lors des opérations au sol, entre autres.
De plus, en 2022, Volotea a commencé à introduire des carburants d’aviation durables (SAF) dans ses avions. L’entreprise collabore activement avec différents fabricants pour promouvoir le développement de ces carburants, ainsi que pour aider à la recherche d’autres alternatives, comme l’hydrogène et l’énergie électrique.
Nicois06 a commenté :
14 février 2024 - 10 h 28 min
Déjà deux des trois dans le tuyau :
EC-KMI, ex-Vueling, en préparation à Parnu en Estonie, baptisé “I’m singin’ in the plane”.
EC-OEH, ex-Air Corsica, en préparation à Montpellier.
Nicois06 a commenté :
15 février 2024 - 16 h 05 min
Le 3ème est probablement le F-HBSA, ex-Air Corsica, actuellement à Montpellier également…
Bencello a commenté :
14 février 2024 - 12 h 08 min
Volotea qui nous fait l’article sur la baisse de consommation des appareils, alors que la compagnie se contente de faire voler des A320ceo, c’est un peu capillotracté.
Certes les B717 sont sortis, mais quid des neo qui volent depuis 2016 tout de même ?
Même les autres low-cost les plus puissantes (easyjet, Ryanair, Southwest, Wizz air, Indigo…) s’arrachent les appareils de dernière génération.
Le business model de Volotea est définitivement atypique….
NT a commenté :
14 février 2024 - 14 h 07 min
C’est surtout la prevue d’une capacité d’investissement réduite, mais aussi une croissance maîtrisée. On peut dire ce que l’on veut, mais Volotea adopte une posture assez conservatrice dans sa croissance, avec 4 à 5 avions/ans depuis une dizaine d’années. Et les résultats payent, vs d’autres low-cost qui ont fait faillite en voulant croître trop vite (ex Norwegian, Wow air, etc).