Ryanair s’est félicitée aujourd’hui des arrêts de la Cour d’appel de Milan rejetant de manière concluante les allégations de Lastminute et Viaggiare selon lesquelles le modèle de distribution en ligne exclusif de Ryanair constitue un abus de position dominante.
La Cour a confirmé que le modèle de distribution en ligne exclusif de Ryanair était justifié « en termes de maîtrise des coûts d’exploitation et d’élimination des coûts liés à l’intermédiation dans la vente de billets. Cela a contribué à l’application de tarifs compétitifs – qui profitent indubitablement aussi aux consommateurs – et à la possibilité de disposer d’un canal de communication direct avec eux pour tout besoin éventuel d’informations et de mises à jour sur les vols. Il n’y a donc pas eu de préjudice pour les utilisateurs… »
Ryanair fait campagne depuis longtemps pour protéger ses clients contre les prix abusifs pratiqués par les OTA (agences de voyages en ligne) qui continuent de tromper les consommateurs peu méfiants en utilisant illégalement le site web de Ryanair, y compris en surfacturant les tarifs aériens et les services auxiliaires, en utilisant de faux comptes clients, de fausses cartes de paiement et de faux courriels de clients. Cette pratique peut être « extrêmement préjudiciable aux clients qui, en plus d’être surfacturés, ne peuvent pas accéder à leurs réservations auprès de Ryanair, faire les déclarations de sécurité nécessaires, obtenir des remboursements ou recevoir des communications directes par courrier électronique (telles que des rappels d’enregistrement en ligne) de la part de Ryanair », assène depuis des mois la low cost. Cette décision historique de la Cour, qui fait jurisprudence, constitue une avancée majeure dans la protection des consommateurs peu méfiants contre les surfacturations des OTA, et contribuera à garantir que les clients de Ryanair bénéficient toujours des tarifs les plus bas, du meilleur service à la clientèle et de communications par courrier électronique en temps réel.
Ryanair a récemment conclu des accords favorables aux consommateurs avec les OTA Loveholidays et Kiwi afin qu’elles puissent commercialiser nos vols auprès de leurs clients, sans majoration cachée et avec une transparence totale pour les passagers afin de les protéger contre les surfacturations.
« Nous saluons ces arrêts du tribunal de Milan qui établissent que le modèle de distribution en ligne exclusif de Ryanair est favorable aux consommateurs », commente Dara Brady, de Ryanair. « Pendant des années, les OTA se sont appuyées sur des screenscrapers, de faux comptes clients, des cartes de paiement à usage unique et de fausses adresses électroniques de clients pour effectuer des réservations sur le site web de Ryanair, en violation des conditions d’utilisation. Cela peut entraîner des désagréments et des dépenses considérables pour les clients, car les OTA surfacturent souvent les tarifs, les bagages et les sièges, et empêchent également les clients de gérer leurs réservations ou de recevoir des mises à jour importantes de Ryanair (telles que des rappels d’enregistrement en ligne). »
Bencello a commenté :
14 février 2024 - 17 h 03 min
Autant Ryanair n’est pas le défenseur du consommateur qu’il prétend être, autant ces OTA ne sont ni plus ni moins que des parasites qui n’ont aucune utilité commerciale du point de vue du voyageur.
Que Ryanair n’ait pas envie de vendre ses produits autrement que en direct, ou par des contrats bien établis, est tout à fait légitime.
Que lastminute et consorts fassent leur boulot avec les hôteliers, les transporteurs qui le souhaitent, et qu’ils laissent les autres tranquilles…
Treveri a commenté :
14 février 2024 - 22 h 11 min
Ryanair a du culot, c’est certain !
Les voyages à petit prix en profitant des failles du système pour sous-payer son personnel et minimiser ses impôts, quel beau modèle.
Cet article oublie de mentionner leur condamnation récente à Londres pour avoir floué leurs clients et ressemble plus à un publi-article quand il s’agit de jurisprudence, cela n’ayant aucun sens (sauf à traduire le communiqué de presse du site corporate de Ryanair sans faire un minimum de journalisme)