L’Espagne a reçu l’an dernier un nombre record de 85,1 millions de touristes internationaux, soit 18,7% de plus qu’en 2022, selon des chiffres définitifs publiés par l’Institut national des statistiques (INE).
Cette fréquentation touristique dépasse même celle de l’année pré-Covid de 20219, à 83,5 millions de visiteurs étrangers. Selon l’INE, le Royaume-Uni a été l’an dernier le premier pays d’origine des touristes étrangers en Espagne (17,3 millions), devant la France (11,8 millions), l’Allemagne (10,9 millions) et les Pays-Bas (4,9 millions). Les régions les plus visitées ont été la Catalogne (21,2 millions de touristes), devant les îles Baléares (16,9 millions), les îles Canaries (16,4 millions) et l’Andalousie (14,3 millions).
Motif de satisfaction supplémentaire pour l’Espagne: les dépenses des touristes étrangers ont augmenté de 24,7%, atteignant le niveau record de 108,6 milliards d’euros, contre 91,9 milliards en 2019, dernière année avant la pandémie. Ces chiffres constituent «un point de départ extraordinaire pour continuer à travailler et à améliorer la qualité de notre industrie touristique en 2024», a souligné dans un communiqué le ministre espagnol du Tourisme, Jordi Hereu.
D’après l’organisation patronale espagnole Exceltur, cette dynamique devrait en effet se poursuivre cette année, avec un niveau de recettes touristiques nationales et internationales attendu autour de 200 milliards d’euros, contribuant à hauteur de 41,4% à la croissance économique espagnole en 2024.
L’Espagne confirme sa place centrale sur la carte du tourisme mondial. En 2022, elle était la deuxième destination touristique derrière la France (71 millions vs. 75 millions). Avec 85,1 millions de touristes étrangers l’année dernière, l’Espagne va-t-elle dépasser la France -qui n’a pas encore publié son chiffre de 2023 ? En revanche, la France devrait atteindre la barre symbolique des 100 millions de visiteurs en 2024 grâce à l’attrait des JO de Paris.
PETRIS a commenté :
11 février 2024 - 11 h 33 min
Un des grands mystères de la vie …. Notre image et nos sites emblématiques arrivent à faire oublier la délinquance, les agressions, l’incivilité, les grèves, les arnaques en tout genres, la mauvaise humeur généralisée, la mauvaise qualité de l’accueil érigée en art de vivre….
Certes tout n’est pas ainsi mais nous avons bien de la chance de garder notre place de leader mondial en faisant aussi peu d’efforts. Certains autres pays (pour qui le tourisme est vital) se mettent en 4 pour satisfaire la clientèle.
Ce qui explique cette illusion est... a commenté :
11 février 2024 - 13 h 37 min
Vous avez absolument raison de rester perplexe devant ce triomphalisme numérique car, égale à elle même, la France sait inventer des chiffres capillo-tractés qui lui invente un éternel satut de “premier” car…
– Un belge/allemand/néérlandais qui traverse la France vers l’Italie ou l’Espagne est considéré comme visiteur.
– Un passager qui fait une correspondance à Roissy depuis l’intercontinental vers l’UE, par exemple, est considéré comme visiteur.
Même que les français qui rentrent chez eux sont comptés comme visiteur ( qui contrôle le statut de visiteur ) ?
Pensez-vous qu’une aire de repos, lounge, correspondence, retour de vacances soit visiter la france ?
Aller au portugal en traversant l’Espagne est compté ? volumineux ? fréquent ?
Greg6 a commenté :
12 février 2024 - 11 h 34 min
Ce débat sur les chiffres est ancien, je me souviens de la même polémique quand Londres revendiquait la première place pour les villes, en comptant les personnes en correspondance ( de mémoire ).
Ici :
“Un belge/allemand/néerlandais qui traverse la France vers l’Italie ou l’Espagne est considéré comme visiteur”
On relève les plaques d’immatriculation pour les compter ?
S’ils s’arrêtent sur le trajet pour dormir, aller au resto, visiter une église/château etc…, ne serait-ce que 24h de balades, ce sont des visiteurs ou pas ?
“Aller au portugal en traversant l’Espagne est compté ? volumineux ? fréquent ?”
Mêmes questions. Enormément de français d’origine portugaise descendent en voiture.
Autre version : Un Français frontalier qui va acheter des cigarettes/bouteilles/essence en Espagne, est-il compté comme visiteur ?
Et je précise que ce sont de vrais questions que je pose. Car je ne sais pas comment nous, ou les espagnols, ou n’importe qui d’autre, faisons le calcul.
( Mais dans les faits, la seule chose qui compte, c’est l’argent dépensé )
Greg6 a commenté :
11 février 2024 - 18 h 56 min
Vu la montée constante des températures dans la zone méditerranéenne, il y a un risque que les espagnols perdent une partie de leur clientèle estivale.
C’est valable aussi pour la Grèce, une partie de l’Italie, le sud-est de la France etc…
Gilles a commenté :
11 février 2024 - 19 h 34 min
L’Espagne y travaille …. pas inquiet pour eux . Pays qui monte , qui monte .
Greg6 a commenté :
12 février 2024 - 11 h 42 min
Personnellement je suis inquiet pour toute la zone méditerranéenne.
L’Espagne travaille à quoi au juste ? Si tous les étés sont à 40 et plus, avec sécheresse en continue, ils ne pourront rien faire. Travailler sur un meilleur développement touristique l’hiver à la limite, pour compenser.
La Normandie et la baie de Somme deviendront la zone la plus attirante pour les touristes estivaux ( je rigole à peine ).
S. Varan a commenté :
13 février 2024 - 18 h 05 min
Lâches toi et ris de bon cœur Ton analyse est une fois de plus flamboyante ! Nous allons nous empresser de vendre notre villa en Espagne et d’en acquérir une dans le Cotentin (the futur place to be).
Greg6 a commenté :
14 février 2024 - 10 h 10 min
Très bon choix le Cotentin.
Et réciproquement, j’aime beaucoup votre apport au débat, vos interventions ont le mérite d’être constructives.
N. Louvier a commenté :
13 février 2024 - 18 h 02 min
La montée de la température n’a pas lieu seulement que dans la zone méditerranéenne.
Greg6 a commenté :
14 février 2024 - 10 h 07 min
Certes. Mais les projections sont pessimistes pour cette zone. Ce n’est pas moi qui les établit.
Et surtout, on parle d’un climat qui était déjà plus chaud en moyenne que les autres zones dites tempérées.