Des trous mal percés ont été détectés dans les fuselages assemblés par le sous-traitant Spirit Aerosystems. 50 avions MAX devront être retravaillés, a affirmé Boeing.
Alors que Boeing tente de normaliser au possible sa production et redonner confiance à ses clients, le constructeur a de nouveau rencontré des problèmes lors de l’assemblage des fuselages de 737 MAX. Selon un communiqué de l’entreprise, les employés de Spirit Aerosystems ont constaté des non-conformités dans quelques fuselages de 737. Il s’agissait de trous mal percés dans les cadres de fenêtres. Pour cette raison, Boeing a déclaré qu’il devra retravailler une cinquantaine d’avions.
« Jeudi dernier, un fournisseur nous a signalé une non-conformité sur quelque 737 fuselages. Je tiens à remercier un employé du fournisseur qui a signalé à son responsable que deux trous n’avaient peut-être pas été forés exactement selon nos exigences », a déclaré Stan Deal, PDG de Boeing Commercial Airplanes, dans une lettre aux employés. « Bien que cette condition potentielle ne constitue pas un problème immédiat de sécurité des vols et que tous les 737 puissent continuer à fonctionner en toute sécurité, nous pensons actuellement que nous devrons procéder à des retouches sur environ 50 avions non livrés », indique le communiqué.
Spirit AeroSystems a confirmé dans un communiqué avoir mal percé les trous. « Un membre de notre équipe a identifié un problème qui n’est pas conforme aux normes d’ingénierie », a déclaré Joe Buccino, porte-parole de Spirit AeroSystems. « Une fois avertis, nous avons commencé des actions immédiates pour identifier et mettre en œuvre des solutions de réparation appropriées. Nous sommes en communication étroite avec Boeing à ce sujet. »
Cette nouvelle découverte intervient dans un contexte de surveillance accrue de la sécurité de ses avions commerciaux après qu’un bouchon de porte s’est détaché en vol sur un 737 MAX 9 d’Alaska Airlines le 5 janvier dernier. Bien que le NTSB, qui enquête sur l’incident, n’ait publié aucune conclusion, il existe de forts soupçons que le panneau qui remplace une sortie de secours, dans les configurations avec moins de sièges, n’a pas été fixé comme prévu.
Jérôme a commenté :
6 février 2024 - 9 h 10 min
« Bien que cette condition potentielle ne constitue pas un problème immédiat de sécurité des vols »
Décidément , cette phrases devrait devenir le slogan de Boeing !
Rayane a commenté :
6 février 2024 - 9 h 49 min
Pourtant c’est vrai ça ne représente aucun danger.
jeje a commenté :
6 février 2024 - 10 h 36 min
Et quand savez vous , vous travaillé chez Spirit Aerosystems ??
Jules a commenté :
6 février 2024 - 10 h 31 min
En fait c’est une phrase normalisée dans les directives de navigabilité, c’est valable pour Boeing, Airbus, Embraer, etc
Cela indique que l’avion n’ira pas à priori au tapis dans le cas où ces trous ne sont pas bien percés.
Dans le cas de la porte-bouchon, il y avait ce risque, c’est pour ça que les avions ont été immobilisés au sol ; idem pour le MCAS il y a 3 ans.
Le toulousain a commenté :
6 février 2024 - 10 h 21 min
Toujours pareil
C est toujours sur des appareils a livrer,
Jamais deja livrés!
Et
c est jamais un soucis de sécurité «immediat »
inukshuk a commenté :
6 février 2024 - 17 h 19 min
Quand y’en n’a plus, y’en a encore…
A quand un gros titre:
“Boeing a découvert que ses avions ne posaient strictement aucun problème de fiabilité ni de sécurité”?
rv2Lyon a commenté :
6 février 2024 - 17 h 28 min
Jusqu’à un crash, cela n’est pas un problème grave et seuls les apapreils en attente de livraison sont concernés jusqu’à ce que l’on trouve des appareils en service eux aussi concernés et d’autres d’un modèle finalement plus ancien.
C’est un peu la même chanson qui se diffuse sur les radios Boeing