Pour stopper un avion en bout de piste, on utilise généralement un dispositif appelé “arrestor bed”. C’est comme un gros lit de gravier spécialement conçu pour ralentir et arrêter un avion qui déborde de la piste.
Le dispositif le plus couramment utilisé est l’EMAS (Engineered Material Arresting System), un système d’arrêt de matériaux ingénieux. En bout de piste, on trouve un énorme lit de gravier spécialement conçu. Cependant, ce n’est pas un simple tas de pierres. C’est un agencement sophistiqué de matériaux qui travaillent ensemble pour ralentir et arrêter un avion débordant de la piste.
Ce lit est composé de blocs d’un matériau déformable, conçu pour absorber l’énergie cinétique de l’avion en mouvement. Lorsque l’avion roule sur ce lit d’urgence, ces matériaux se compriment et déforment, convertissant l’énergie cinétique en chaleur et en force de friction. Cela crée une résistance contrôlée, ralentissant progressivement l’avion.
L’idée maîtresse derrière ce dispositif est de fournir une méthode sécurisée et efficace pour stopper un avion en situation d’urgence, minimisant ainsi les risques de dégâts plus graves. C’est un peu comme un immense coussin de sécurité pour avions, offrant une alternative bienvenue à la fin abrupte d’une piste d’atterrissage. Grâce à ces technologies, les situations d’urgence deviennent gérables, préservant la sécurité des passagers et de l’équipage dans des moments cruciaux.
rv2Lyon a commenté :
5 février 2024 - 19 h 04 min
Premier article intéressant d’Olivia, c’est un début et pas un feu de paille j’espère…
Par contre il aurait été intéressant de signaler aussi les conséquences sur la structure de l’avion. “Limitation des impacts sur les passagers de l’avion OK”, mais qu’en est-il de l’avion. Est-il bon pour la casse ? La piste est-elle condamnée le temps de reconstruction de la zone d’arrêt?
Il serait bien d’avoir un article complet !
GVA1112 a commenté :
6 février 2024 - 7 h 45 min
Pour compléter l’histoire, tout dépend de la vitesse d’entrer sur ce coussin… Au mieux, ce sont les roues qui seront remplacées, au pire, c’est de la carrosserie à reprendre.
Sauf vitesse excessive (et dans ce cas, l’avion sort de ce coussin vers la prairie d’en face …) , l’idée est aussi de préserver la structure de l’avion.
La faible couche bétonnée ( environ 5 à 8 cm) permet aussi d’éviter des projection de gravillon sur la carlingue, contrairement aux dispositif sur les autoroute en bas des forte pente.
C’est pour cela que cette surface est carrossable (chasses neige, véhicules d’entretien, …) pour des véhiculés ayant une faible charge à l’essieu.
Pour la remis en état, les normes de OIA permet, en réduisant de beaucoup la longueur de piste utile, de travailler sur ces surfaces de dégagement avec une piste en exploitation.
Ces travaux ne nécessitent pas de machine de grande hauteur. Ils sont souvent rapide (24 à 48 h) et réalisés de nuit ou en période de faible trafic.
Par ailleurs, une piste doit pouvoir être fonctionnelle sans ce dispositif.
rv2Lyon a commenté :
6 février 2024 - 11 h 46 min
Voilà encore un lecteur qui pourrait remplacer Olivia !