Pour la FNAM (Fédération Nationale de l’Aviation et de ses Métiers), les perspectives du transport aérien français s’avèrent «encourageantes» pour 2024, avec une demande de voyages redevenue «robuste», sauf pour les liaisons intérieures qui vont «continuer à souffrir».
Après 2023, où «le rebond de la demande a été plus fort et rapide que prévu», les compagnies aériennes considèrent que «le contexte pour le transport aérien est très porteur», a déclaré Pascal de Izaguirre, le président de la principale organisation de l’aérien français, lors de ses vœux à la presse à Paris cette semaine.
En 2024, la FNAM prévoit un «trafic international qui va rester très dynamique», après avoir retrouvé 97% de ses passagers l’année dernière, même si elle ne «s’attend pas à une explosion du trafic» dû aux Jeux olympiques de Paris, certains touristes évitant cette destination pendant la manifestation sportive. En revanche, «le trafic domestique de point à point va continuer à souffrir, c’est une tendance structurelle», a estimé Pascal de Izaguirre.
L’année dernière, le volume de passagers aériens sur les lignes intérieures en France métropolitaine n’est revenu qu’à 79,4% de 2019. Selon le président de la FNAM, la baisse du trafic domestique s’explique par les visioconférences «qui se substituent de plus en plus aux voyages d’affaires, un effet qui se cumule avec les politiques RSE», la responsabilité sociétale des entreprises.
Alors que la reprise franche du trafic depuis début 2022 s’est accompagnée d’une forte augmentation des prix des billets, Pascal de Izaguirre a estimé que les tarifs étaient «plutôt entrés dans une phase de stabilisation».
@Air Journal
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