Boeing et Akasa Air ont annoncé aujourd’hui que le transporteur indien avait passé une commande complémentaire de 737 MAX, confirmant ainsi 150 avions dans son carnet de commandes avec des livraisons d’avions jusqu’en 2032.
L’achat d’avions de haute capacité 737 MAX-10 et de 737 MAX 8-200 supplémentaires par l’opérateur indien de 737 a été révélé lors du salon aéronautique Wings India 2024. Akasa Air tirera parti de la famille 737 MAX pour étendre son réseau national et international dans les années à venir.
La compagnie aérienne indienne a passé sa commande initiale de 72 Boeing 737 MAX, suivie d’une commande de 4 avions MAX 8 supplémentaires en juin 2023. « Nous sommes ravis d’annoncer cette commande historique de 150 nouveaux avions Boeing, augmentant ainsi le total de nos commandes auprès de Boeing à 226 avions. En plus de soutenir notre expansion nationale rapide, l’efficacité et la rentabilité de ces nouveaux avions permettent à Akasa de lancer des liaisons internationales dans les mois à venir », a déclaré Vinay Dubé, fondateur et PDG d’Akasa Air. Avec cette annonce, Akasa Air est devenue la seule compagnie aérienne indienne dans l’histoire de l’aviation civile à atteindre un carnet de commandes de plus de 200 avions dans les 17 mois suivant le début de ses opérations.
Les deux variantes du 737 MAX offriront à Akasa Air une capacité et une autonomie accrues sur les routes nouvelles et existantes, tout en réduisant la consommation de carburant et les émissions de carbone de 20 % par rapport aux avions de l’ancienne génération. « Cette étape démontre la force de notre partenariat avec Akasa Air et témoigne des capacités de la famille 737 MAX à faire avancer les priorités opérationnelles de la compagnie aérienne », a déclaré Stephanie Pope, directrice des opérations de Boeing. « L’efficacité et la polyvalence des 737-10 et 737-8-200 soutiendront l’expansion d’Akasa Air pour répondre à la demande croissante de voyages aériens dans la région pendant de nombreuses années à venir. »
Détenue à 40% par le milliardaire indien Rakesh Jhunjhunwala, surnommé le « Warren Buffett de l’Inde », qui y a investi 35 millions de dollars, Akasa Air compte aussi occuper une part du marché aérien laissé par la défunte Jet Airways, deuxième compagnie privée indienne tombée en faillite en 2019. Elle a obtenu une part de marché de 4 % en Inde depuis qu’elle a commencé à voler en août 2022 desservant 18 destinations avec une flotte de 22 biréacteurs 737 MAX, contre 60 % pour IndiGo et 26 % pour les compagnies aériennes du groupe Tata.
Alors qu’Akasa Air cherche à étendre son réseau en Inde et en Asie du Sud, les perspectives du marché commercial 2023 de Boeing prévoient la livraison de 2 705 nouveaux avions commerciaux au cours des 20 prochaines années pour la région, dont près de 90 % seront des avions monocouloirs.
Cette commande a été finalisée en décembre 2023 et n’était pas identifiée sur le site Boeing Orders & Deliveries.
Jules a commenté :
18 janvier 2024 - 14 h 24 min
Il est écrit :”L’efficacité et la polyvalence des 737-10 …/… ”
C’est seulement quand il sera certifié … et la date s’éloigne de plus en plus au vu des dernières déclarations de la FAA.
Nico a commenté :
18 janvier 2024 - 14 h 34 min
Il y a des compagnies qui en commandent encore? Ils n’ont pas la télé en Inde?
Inde a commenté :
18 janvier 2024 - 15 h 31 min
Comme l’indique l’article…. commande attendue et finalisée en décembre.
On comprend aussi pourquoi les communications et actions mises en place ces derniers jours ont été intenses ; de quoi rassurer les marchés financiers et compagnies.
Une bonne chose pour Boeing.
Airbus c’est 750 ventes en 2023….
Le 1er A350 indien est présent sur ce salon.
On verra si ça déclenche d’autres commandes…
Thomas E. a commenté :
18 janvier 2024 - 15 h 54 min
Le 737 Max est vendu au rayon anti-gaspi du marché aéronautique mondial, il bénéficie de remises exceptionnelles car tout doit disparaître avant la date de péremption…
Bencello a commenté :
18 janvier 2024 - 16 h 15 min
Petit à petit Boeing refait son retard sur Airbus qui dominait outrageusement le marché indien ces dernières années.
En espérant que Akasa Air arrive à faire le poids face aux 2 mastodontes Indigo et le groupe Tata, sur un marché indien qui ressemble beaucoup au Far west, avec son lot de cadavres de compagnies qui jonchent les tarmacs locaux.
Anna Stazzi a commenté :
18 janvier 2024 - 18 h 50 min
AkasaAir, c’est le nouveau Kingfisher.
Sachant que l’investisseur est mort et que l’un des patrons est un ex de Jet qui a coulé et Go qui prend l’eau..
Le toulousain a commenté :
19 janvier 2024 - 9 h 22 min
Peu souvent d accord mais pour le coup
Il y avait eu un article sur la structure de la compagnie
Peu d avion a l heure actuelle 22 avions
Et un pdg qui insiste sur un versement d investissement de 23 millions
Soit a peine 1/3 d un avion
Pour moi c est la bamboo air d inde
Salon Inde a commenté :
19 janvier 2024 - 9 h 17 min
Cette commande passée en décembre 2023 était déjà inscrite dans le carnet de Boeing.
Boeing et Airbus fabriquent beaucoup d’éléments en Inde.
l’Inde aimerait y assembler des avions mais ni Boeing ni Airbus n’ont donné de suite favorable.
Grande nouveauté, Airbus et Air India ont créé une joint venture 50-50 pour former des pilotes.
Pas moins de 10 simulateurs seront installés dans un centre d’entraînement de 3300m2 à Gurugram.
l’Inde a commandé 970 avions à Airbus en 2023, soit pratiquement la moitié des commandes…
https://aircraft.airbus.com/en/newsroom/press-releases/2024-01-airbus-delivers-on-skill-india-forms-jv-with-air-india-to-launch
Bencello a commenté :
19 janvier 2024 - 11 h 48 min
+1
Vrai que le poids de l’Inde dans l’aéronautique mondiale suit une croissance importante et n’a pas fini de peser sur la scène internationale.
Je doute également que la politique du “Make in India” de Modi intéresse Airbus sur l’assemblage de ses appareils.
La supply chain est déjà en tension, et la multiplication des FAL n’apporterait aucune capacité supplémentaire si les fournisseurs ne peuvent pas suivre.
Par ailleurs, les constructeurs doivent gérer le rivalité Chine-Inde avec des pincettes.
Mais les marchés militaires n’étant pas loin, il y a fort à parier que des “partenariats” se multiplient pour Airbus, Boeing et consorts.