Spirit Airlines a licencié un agent d’embarquement à Philadelphie pour avoir mis un garçon non accompagné de 6 ans dans le mauvais avion, qui l’a transporté à des centaines de kilomètres de sa destination prévue en Floride.
Spirit a licencié l’agent d’embarquement qui avait accompagné le jeune Casper Ramos sur un vol erroné, à savoir vers l’aéroport international d’Orlando au lieu d’un vol vers l’aéroport du sud-ouest de la Floride à Fort Myers, à 250 km de sa destination. « Nous prenons au sérieux la sécurité et la responsabilité du transport de tous nos invités, et nous avons mis en place des politiques et des procédures pour éviter que ce type de situation ne se produise », a déclaré la low cost américaine dans un communiqué.
« Pour mieux comprendre ce qui s’est passé, nous avons immédiatement lancé une enquête interne approfondie et découvert qu’un agent d’embarquement à Philadelphie (PHL) avait escorté l’enfant jusqu’au mauvais avion », indique le communiqué. « Cet agent ne travaille plus avec Spirit, et toute personne dont les actions ont entraîné un embarquement incorrect sera tenue responsable du non-respect de nos procédures », ajoute le communiqué.
La compagnie aérienne a déclaré qu’elle « réitérait ses procédures à l’équipe » et qu’elle était également en contact avec la famille de l’enfant, qui a déclaré qu’elle étudiait les options juridiques alors qu’elle cherchait des réponses à la confusion. Maria Ramos, la grand-mère de Casper, s’est dite de son côté heureuse que la compagnie aérienne ait finalement agi. « Je suis heureuse d’obtenir des réponses après sept jours », a déclaré Ramos aux médias. « Ils m’ont appelé et m’ont dit : ‘Je suis désolé, c’est notre erreur.’ Je suppose qu’ils ont regardé la caméra. »
Fabien a commenté :
31 décembre 2023 - 8 h 39 min
Cet agent d’embarquement est loin d’être le seul responsable de ce problème. Les équipages n’ont-ils pas une liste des passagers? Un comptage des passagers n’est-il pas effectué?
eMac a commenté :
31 décembre 2023 - 11 h 55 min
Bonjour,
Certes, l’employé n’est pas le seul responsable. Cependant, pour répondre à vos interrogations, oui, les équipages de certaines compagnies, mais pas toutes, ont une liste des passagers mais il n’est pas envisagé de faire l’appel nominatif des passagers ni même la vérification au siège après l’embarquement. Pour ce qui est du comptage, cette procédure n’est utilisée que si il y a un doute avéré sur le nombre de passagers à bord (passager manquant, doute sur la présence, défaut à l’embarquement … ).
En d’autres termes, le pointage systématique des passagers n’est pas requis, liberté individuelle oblige.
Mais au fait, pourquoi l’équipage est-il l’objet de la question ?
Fabien a commenté :
2 janvier 2024 - 8 h 50 min
Pour répondre à votre question : en employant le terme équipage, je faisais allusion aux PNC.
De plus, où ai-je fait mention ou suggéré un appel nominatif des passagers?
Vous dites que le comptage n’est fait qu’en cas de doute. Pourtant, sur les vols AF, le chef de cabine donne systématiquement le nombre de passagers embarqués à l’agent d’escale pour comparaison avec la liste.
Jean-Marc H a commenté :
31 décembre 2023 - 9 h 34 min
Toujours facile de virer une personne, surprenant que les procédures en place n’aient pu bloquer l’erreur d’une personne !
Favre a commenté :
31 décembre 2023 - 12 h 26 min
L’erreur n’est-elle pas humaine? Un blâme aurait suffi à l’agent d’embarquement. Car nul n’est sensé ignoré que ce genre de job n’est pas de tout repos!
anartiste a commenté :
31 décembre 2023 - 21 h 08 min
Que d’anglicismes dans ces mauvaises traductions ! Vous connaissez un français qui utilise le verbe “blâmer”? (accuser, sanctionner, selon le contexte)