La compagnie low-cost américaine Breeze Airways souhaite étendre sa portée et commencer à voler à l’international. 

Afin d’exploiter des services internationaux, l’approbation devrait d’abord être accordée par la Federal Aviation Administration (FAA) en vertu de l’article 401 de la Federal Aviation Act de 1958, faisant ainsi de la compagnie aérienne un transporteur national. La définition d’un transporteur national peut varier en fonction de la juridiction dans laquelle la compagnie aérienne opère. Le terme provient des compagnies aériennes gouvernementales du passé ou, au sens plus littéral, des avions arborant le drapeau du pays dans lequel ils sont immatriculés. Cependant, aujourd’hui, il est généralement décerné à toute compagnie aérienne fortement associée à l’identité de son pays ou qui représente son pays à l’échelle internationale. Ce qui lui permettrait éventuellement de profiter de la « haute saison » des voyages vers des destinations comme l’Irlande, a déclaré le directeur général de Breeze, David Neeleman, aux journalistes à Montréal, rapporte Reuters. L’autorisation d’exploiter des vols internationaux pourrait permettre à Breeze d’effectuer outre des vols transatlantiques, de voler vers des lieux de vacances populaires autour du Mexique, de l’Amérique centrale et des Caraïbes.

Breeze Airways, qui a été lancéee en 2021 en utilisant des Airbus A220 plus petits de 137 sièges pour desservir les villes secondaires américaines qui ne bénéficient pas de services directs de grands transporteurs. Elle dessert désormais plus de 40 destinations, toutes nationales, grâce à une flotte de 35 appareils (18 A220 et 62 autres en commande, 10 Embraer E190 et 7 E195). Cependant, le désir du transporteur de se développer à l’international n’est pas une surprise : alors que les compagnies aériennes traditionnelles ont grandement profité du boom post-pandémique du transport aérien international, les transporteurs à bas prix tels que Breeze ont été aux prises avec des rendements plus faibles sur les routes intérieures.

La low-cost américaine Breeze Airways veut voler à l’international 1 Air Journal
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