Alors que Volotea annonce en 2024 une croissance de son offre à Bordeaux de 20 % par rapport à 2023, elle a annoncé deux nouvelles destinations italiennes : Palerme et Vérone.
Volotea annonce pour l’année prochaine une « offre historique » à Bordeaux avec plus de 920 000 sièges soit une augmentation conséquente de 600 % par rapport à 2012, année de son implantation, et 20 % de plus par rapport à cette année. L’aéroport de Bordeaux-Mérignac sera connecté à un total de 30 destinations dans 7 pays (France, Espagne, Italie, Grèce, Allemagne, Croatie et l’Algérie), y compris les nouvelles villes de Palerme à partir du 12 avril prochain, 2 fois par semaine, les mardis et vendredis ; et Vérone à partir du 13 avril prochain, les mercredis et samedis. Cette annonce vient renforcer l’offre italienne de la compagnie au départ de Bordeaux, ayant inauguré les routes de Rome Fiumicino et Naples cet hiver et conforte la position de Volotea de troisième compagnie aérienne de l’Aéroport de Bordeaux en termes de destinations.
Depuis son lancement en 2012, Volotea connaît une croissance continue à Bordeaux, avec plus de 4,6 millions de passagers transportés. Cette année, la compagnie a proposé plus de 770 000 sièges (+ 50 % vs 2022), une augmentation significative. Volotea a su booster la connectivité du territoire au travers de 28 routes, une offre qui a doublé depuis son implantation. Avec un taux de remplissage moyen de 91 % ces 5 dernières années, la compagnie démontre « une nouvelle fois la pertinence de son offre et la confiance accordée par ses passagers ». La saison estivale 2023 représente également un succès pour la compagnie, qui fait voyager 350 000 passagers, en augmentation de 36 % par rapport à l’été 2022. « Bordeaux est un territoire majeur pour Volotea. Sur 20 bases en Europe, il s’agit de notre quatrième en termes de passagers transportés. Nous sommes très heureux d’annoncer ces fortes ambitions pour le territoire et le lancement de deux nouvelles routes italiennes, à partir d’avril 2024. Notre volonté est de continuer le développement de la connectivité à Bordeaux afin de proposer aux voyageurs de Nouvelle-Aquitaine toujours plus de choix de destinations à des prix compétitifs », souligne Gilles Gosselin, Responsable France de Volotea.
Représentant près de 60 % de son activité, la France est le premier marché de Volotea, plaçant ainsi la compagnie comme un acteur moteur du paysage aérien dans l’Hexagone. A travers ses 9 bases (Nantes, Bordeaux, Strasbourg, Toulouse, Marseille, Lyon, Lille, Tarbes-Lourdes et Brest dès avril 2024), la compagnie affiche d’excellents résultats et a prévu une offre historique d’ici à la fin de l’année 2023 avec près de 6,6 millions de sièges offerts. En tant que cheffe de file sur le nombre de lignes intérieures en France, Volotea propose 255 routes, dont près de la moitié sont exclusives, et 61 sont domestiques. Pour 2024, la compagnie mettra en vente sa plus grande offre en termes de capacité avec 13,5 millions de sièges.
Pierre a commenté :
27 novembre 2023 - 8 h 50 min
Dommage tout de meme qu’ils utilisent des avions anciens…et energivores
Franck a commenté :
27 novembre 2023 - 11 h 10 min
De nombreuses destinations ont fermé depuis lors, Malte, Madrid, Prague, Munich, etc…
Palerme et Naples sont des réouvertures en fait
Lys a commenté :
27 novembre 2023 - 19 h 15 min
Très juste, @Franck, vous mettez le doigt sur cet aspect rarement évoqué : on annonce les ouvertures de lignes avec tambours et trompettes, et on les ferme en douce dès que ça cloche. Résultat, le réseau de Volotea, pour ne citer qu’elle, est mouvant, rarement étalé de façon régulière sur l’année (j’aimerais connaître le vrai pourcentage de liaisons annuelles chez cette compagnie), parfois parsemé de coupures de lignes aléatoires, défiant toute logique… Lyon-Milan ? D’avril à juillet 2023, à partir de 29€… puis plus rien. Pourquoi ? Ne cherchez pas. Pourtant il y avait de quoi concurrencer Twinjet qui assurait la même liaison… pour environ 150 à 200€ l’aller. Je n’aimerais pas être à la place des dirigeants des aéroports qui doivent jongler avec les “on ouvre !” et les “on ferme !” Si l’aspect saisonnier compte pour un certain nombre de ces liaisons, il n’en reste pas moins qu’un aéroport digne de ce nom doit aussi pouvoir compter sur des liaisons à l’année, qui garantissent une desserte régulière (au-delà du tourisme qui fonctionne d’ailleurs aussi en hiver), et favorise des liens économiques plus performants et plus constructifs qu’un vol en juillet-août. Mais il semble que depuis quelques années déjà, les compagnies low-cost font ce qu’elles veulent, non ?
Jacquie a commenté :
27 novembre 2023 - 11 h 07 min
Deux minables vols par semaine pour aller inonder encore plus l’Italie de touristes. Il n’y pas de quoi jubiler avec une offre aussi faible et peu qualitative.