La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) de Bolivie a suspendu le certificat de transporteur aérien d’Amaszonas le 18 novembre dernier. Il reste deux mois à la compagnie pour tenter d’exister.
La mesure intervient alors que la compagnie aérienne bolivienne fait face à une dette de 12 millions de dollars auprès de GY Aviation Lease pour la location de quatre Embraer ERJ 190-100LR. Le certificat d’exploitation aérienne a été suspendu parce que la compagnie n’a « accrédité aucun aéronef, qu’il soit possédé ou loué, pour garantir ses opérations », est-il expliqué. Elle devra donc remplir cette cette condition pour bénéficier à nouveau de la validité de ce document. Le certificat certifie et autorise les opérations de transport aérien de passagers, de courrier et de fret sur des vols nationaux ou internationaux. La compagnie dispose désormais de 60 jours pour récupérer l’AOC, sous peine de fermeture définitive. La Direction de la sécurité opérationnelle de la DGAC veillera au respect de la décision, précisant qu’aucune autre certification n’a été retirée à l’entreprise.
Depuis 2020, Amazonas était gérée par Grupo Nella, une entreprise brésilienne jusqu’à sa fermeture officielle en mars de cette année. En octobre dernier, la compagnie aérienne a été rachetée par l’homme d’affaires local Luiz Divino. Amaszonas doit présenter un plan d’actions correctives, dans lequel elle proposera comment redémarrer ses opérations dans le délai qu’elle jugera approprié et maintenir un réseau actif. Toutefois, si Amaszonas ne le fait pas, la compagnie risque de disparaître.
Depuis la décision de la DGAC interdisant l’exploitation de la flotte, trois des quatre Embraer E190 sont stationnés aux aéroports de Santa Cruz et de La Paz. Le quatrième avion Embraer est parqué à son siège social au Brésil depuis le premier semestre.
NT a commenté :
27 novembre 2023 - 9 h 40 min
La Bolivie ferait bien de faciliter l’entrée de compagnies sérieuses sur son territoire… LATAM notamment n’a qu’une desserte ridicule, avec quelques vols internationaux mais aucun trajet domestiques…
BOA s’est améliorée avec une flotte en partie renouvelée par des 737-800 d’occasion, mais ça reste encore bien faible… L’avion en Bolivie est une nécessité, 45 min de vol entre La Paz et Santa Cruz, contre 20h en bus…
PG a commenté :
27 novembre 2023 - 19 h 54 min
Le Pays est corrompue jusqu’à la moëlle. Les autorités ne veulent pas de concurrence pour augmenter les prix (ce qu’ils ont déjà fait). BOA est une des pires lignes aériennes dans le monde et elle est super endetté à cause d’erreur de management et à nouveau de corruption.