Le propriétaire de British Airways, IAG, a fait état d’une hausse de ses bénéfices au dernier trimestre en raison des bonnes performances sur ses routes de l’Atlantique Nord et Sud.
Les bénéfices d’exploitation ont atteint 1,745 milliard d’euros au cours du trimestre juillet-septembre, contre 1,216 milliard d’euros au troisième trimestre 2022, IAG étant devenu le dernier groupe aérien à bénéficier du boom des voyages d’agrément. « Ce trimestre représente une performance record pour IAG. Cela nous permet d’investir dans l’entreprise et de réduire une partie importante de notre dette », détaille Luis Gallego, directeur général du groupe. « Au cours du troisième trimestre, nous avons constaté une forte demande soutenue sur toutes nos routes, en particulier sur l’Atlantique Nord et Sud et sur toutes les destinations de loisirs en Europe. Nous continuons à développer nos hubs de Barcelone, Dublin, Londres et Madrid, soutenus par les livraisons de notre flotte et les commandes futures. »
IAG affirme que les mois d’été, de juillet à septembre, avaient été particulièrement réussis : « le chiffre d’affaires total de British Airways a augmenté de 20 % au cours du trimestre, sur une croissance de capacité de 25 %, en particulier grâce à une forte demande de loisirs. » A noter que la capacité de British Airways est toujours en baisse de 10 % par rapport à 2019. « Le rétablissement de la capacité chez British Airways a été inférieur à celui des autres sociétés opérationnelles, reflétant le retrait de la flotte de Boeing 747-400 de British Airways dans le cadre de sa réponse au Covid. -19 et la restauration plus lente des capacités dans la région Asie-Pacifique », ajoute IAG.
Les chiffres auraient été meilleurs sans « des perturbations plus importantes dans l’ensemble de la compagnie, y compris la panne des systèmes UK Nats en août ». La panne du système de contrôle du trafic aérien (ATC) britannique pendant plusieurs heures le 28 août a entraîné l’annulation de plus de 1 500 vols, toutes compagnies aériennes confondues, déclenchant une enquête administrative par le gouvernement britannique.
©Cincinnati Airport
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