Première compagnie aérienne d’Europe centrale et troisième low cost européenne derrière Ryanair et easyJet, la hongroise Wizz Air se vante d’être celle qui a « la croissance la plus rapide ». Mais son développement à grande vitesse se fait en l’absence du respect des droits des passagers, selon l’association UFC-Que Choisir.
En cas de problème, Wizz Air est aux abonnés absents ! En cas de retard ou d’annulation, ses clients ayant réclamé une indemnisation -comme le préconise la règlementation des droits des passagers de l’Union européenne- n’en ont obtenu aucune. En principe, Wizz Air s’expose à des procès-verbaux de manquements ainsi qu’à des amendes administratives. Mais cette menace ne suffit pas, semble-t-il, selon l’association des consommateurs .
« Ne comptez pas sur les interlocuteurs habituels pour vous assister », prévient UFC-Que Choisir dans un article publié récemment sur son site. Et de citer une juriste du Centre européen des consommateurs France, réseau qui aide les particuliers à résoudre leurs litiges avec des professionnels situés en Europe : « Nous n’obtenons plus de réponses de la part de cette compagnie depuis décembre 2021. Nos homologues hongrois essaient de rétablir un contact, mais sans succès pour l’instant. »
La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a également fait chou blanc, selon UFC-Que Choisir. Fin décembre 2022, elle a adressé une lettre à Wizz Air, lui reprochant l’absence de réponse à trois saisines envoyées la même année, quand plus de 200 dossiers étaient en souffrance. Elle a aussi convoqué des représentants de la low cost hongroise dans ses locaux le 22 février 2023. « Un rappel de la réglementation a été effectué et des engagements ont été pris par la compagnie. Force est de constater qu’ils n’ont pas été respectés », indiquait, en septembre 2023, la DGAC à UFC-Que Choisir.
Fils de CDB AF a commenté :
19 octobre 2023 - 10 h 31 min
C’est ça une low cost étrangère vaut payé pas chère mais vous n’êtes garentie de rien.
À vos risque et péril
atplhkt a commenté :
19 octobre 2023 - 18 h 21 min
@ Fils de CDB AF
Ce qui ne vaut pas cher est (surtout) votre orthographe catastrophique, pas même du niveau d’une classe maternelle, et vos réactions dont la puérilité reste inchangée à travers les années.
En l’espèce, il est clair que WIZZ est en contravention avec toutes les dispositions réglementaires (dont celle CEE 261 / 2004 ) mais les ” généralisations “, à de multiples autres compagnies, en différents commentaires au présent article sont le fait des usuelles obsessions de certains intervenants.
Pioneer 300 a commenté :
19 octobre 2023 - 11 h 58 min
Et dire que les futurs voyageurs vantent sans arrêt les mérites de ses low cost qui sont de vrais prédateurs du transport aérien en terme de services et de respect du client Parmi ces low cost certaines sont vertueuses car respectueuses des clients et des employés comme des clients Que dire de Ryanair ,Volotea ,Wizz régulièrement épinglées
Duduche44 a commenté :
19 octobre 2023 - 13 h 12 min
Très mauvaise expérience avec easyJet, je suis encore en compte avec eux (compensair) mais ok avec Volotea notamment pour le respect du E261. Wizz serait pire ? Bon a savoir!
L’impression laissée par easyJet c’est “vous avez la chance de voyager avec nous alors maintenant vous la fermez”.
Dans les comptes de la DGAC, il n’y a que les vols partant de France : ces vols sont souvent du matin avec moins de PB. Par contre, pour rentrer de l’étranger les annulations sont nombreuses à partir de 16/17h mais la DGAC ne les traite pas.
Pocahontas a commenté :
19 octobre 2023 - 13 h 38 min
Je ne comprends pas que l’UE ne réagisse pas : non respect avéré des régles relatives aux passagers = interdiction d’exploitation temporaire ou définitive… ça réglerait pas mal de problémes !
Bencello a commenté :
19 octobre 2023 - 23 h 15 min
+1
idem pour la France.
Combien de temps la DGAC va-t-elle attendre pour suspendre les autorisations de cette compagnie et clouer ses appareils ?
A la première de ces sanctions, nul doute que Wizz air retrouverait soudainement la capacité à rembourser ses clients lésés.
Lys a commenté :
27 novembre 2023 - 18 h 58 min
C’est vrai, que fait la D.G.A.C. , elle qui est censée réglementer le trafic aérien en France ? Quant à l’Europe, on finit par se demander si elle a vraiment envie de se pencher sur ce dossier. Et puis, il faut aussi évoquer d’autres intervenants qui risqueraient de sortir les griffes si ces compagnies low-cost se faisaient (vraiment) taper sur les doigts : les aéroports qu’elles desservent en France métropolitaine… En effet, sans ces compagnies, à quel niveau de desserte européenne descendraient-ils ? Combien d’escales seraient supprimées si elles boudaient ? Combien d’aéroports verraient leur trafic fondre parce que WizzAir, Ryanair, Volotea, Easyjet, Vueling, Norwegian, et consoeurs jouaient sur cette corde sensible ? Sans même évoquer les petits aéroports locaux où, par exemple, seule Ryanair se pose, il y a des grands aéroports où sans le concours des low-cost, le réseau aérien fondrait à vue d’oeil. Rien qu’à Lyon, Naples, Edimbourg, Birmingham, Madrid, Barcelone, Florence, Lisbonne, Athènes, Copenhague, Tel-Aviv, Beyrouth, Casablanca, Marrakech, Bruxelles, Prague, Berlin, Rome, Venise, Hambourg, Bucarest, Dublin… et j’en oublie sûrement. On le sait, à la suite du désengagement d’Air France des plates-formes régionales au profit du hub de CDG, les dessertes tricolores vers l’Europe se sont réduites quasi à néant. La place était donc libre pour toutes ces compagnies qui n’ont eu qu’à se baisser sur les tarmacs délaissés pour rafler la mise…Mais si leur présence hautement souhaitable et souhaitée, pour toutes ces métropoles avides de liaisons européennes, se fait au détriment des droits de voyageurs, il y a un problème choquant et urgent à régler. Ne pas payer cher son billet d’avion ne doit pas se faire au détriment des droits de base de tout consommateur. Qui va taper du poing sur la table pour que ces pirates rentrent dans le rang ?