La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes de renoncer à 40% de leur programme de vols vendredi 13 octobre à Paris-Orly, en raison d’une grève interprofessionnelle relayée par le syndicat USAC-CGT des contrôleurs aériens.
Les compagnies aériennes ont également été appelés à réduire de 20% leur programme de vols à Marseille-Provence et de 15% à Beauvais-Tillé (Paris-Beauvais), a précisé dans un communiqué la DGAC. Par conséquent, de jeudi soir jusqu’à samedi 6 heures, le trafic aérien sera perturbé au départ et à l’arrivée des aéroports de Paris-Orly, Marseille-Provence et Beauvais-Tillé.
Le syndicat ayant appelé à faire grève est l’USAC-CGT, minoritaire au sein des contrôleurs aériens mais déjà en pointe au printemps dans la mobilisation contre la réforme des retraites. Parmi les points défendus par l’USAC-CGT figure le fait que «les agents DGAC commencent à être impactés par la réforme». L’organisation a aussi montré du doigt «de plus en plus d’inégalités à la DGAC, en particulier en matière de salaires» et critiqué «le dynamitage du service public de l’aviation».
Ce préavis intervient un mois après que le premier syndicat de contrôleurs aériens, le SNCTA, s’est engagé à respecter une «trêve olympique» en ne faisant pas grève d’ici à la fin des Jeux olympiques et paralympiques prévus en France pendant l’été 2024.
Nico a commenté :
10 octobre 2023 - 11 h 04 min
Ça y est ils recommencent ceux là. Vivement l’ouverture totale.
Tête en l'air a commenté :
10 octobre 2023 - 18 h 20 min
Les contrôleurs aériens doivent “faire preuve d’un haut niveau d’exigence dans l’exercice de leur métier” !! Bénéficiant d’avantages hors normes, ils savent aussi “faire preuve, grâce à leur capacité de nuisance, d’un haut degré d’égoïsme” en cherchant à éviter le report de l’âge de la retraite, auquel tout autre citoyen est soumis.
A a commenté :
10 octobre 2023 - 18 h 23 min
Titre racoleur d’un article qui exprime pourtant le contraire.
Comme souvent, les abattements de vol ne sont pas dus aux contrôleurs, qui ont pour beaucoup appris l’existence de ce énième mouvement social inter-professionel lors de leur réquisition, mais bien à la décision des directeurs de la DGAC (jamais incriminés) de mettre en place le service minimum, indifférents aux perturbations qu’il engendre.
Porter l’accusation sur les contrôleurs est facile (et donc systématique), et dénigrer leur profession s’avère pratique pour accélérer quelques réformes les concernant.
Pioneer 300 a commenté :
11 octobre 2023 - 18 h 41 min
Déjà au travail à mi temps .car petits arrangements entre amis sur les temps de service non concernés par la reforme des retraites ,sans doute veulent ils inventer le travail à tiers de temps en conservant leurs avantages ..leur pouvoir de nuisance est très important Reegan au USA. avait trouvé la solution ….la privatisation , bilan zéro grève depuis ce temps la ,,,,Reflechissez bien car l aérien ne va pas éternellement accepter. d être à la merci d une frange de sa population