La compagnie low-cost irlandaise Ryanair a été contrainte de réduire son programme d’hiver en désignant les retards de livraison comme la principale cause de ce problème. Plus d’une dizaine d’avions Boeing ne pourront pas rejoindre sa flotte à temps cette année.
Ryanair qui est l’un des plus gros clients de Boeing, a déclaré jeudi dans un communiqué qu’elle s’attendait à recevoir la livraison de 27 avions entre septembre et décembre, mais que ce nombre se réduit désormais à 14 appareils entre octobre et décembre. Les annulations de vols prendront effet à partir de fin octobre et seront communiquées à tous les passagers concernés par courrier électronique dans les prochains jours, a indiqué la compagnie aérienne. Ryanair leur proposera un autre vol ou un remboursement. La plus grande compagnie aérienne européenne en termes de nombre de passagers a cependant déclaré que ses prévisions de trafic pour l’année entière n’étaient pas affectées « pour l’instant ».
« A ce stade précoce, nous ne pensons pas que ces retards de livraison affecteront de manière significative notre objectif de trafic pour l’ensemble de l’année de 183,5 millions de passagers », a déclaré Michael O’Leary, directeur général de Ryanair. « Mais si les retards s’aggravent ou s’étendent davantage sur la période janvier-mars 2024, nous devrons peut-être revoir ce chiffre et éventuellement l’ajuster légèrement à la baisse. » Ryanair avait déjà revu à la baisse ses prévisions annuelles de 185 millions de passagers en juillet, en invoquant d’éventuels retards de Boeing, ainsi que l’impact des grèves du contrôle aérien.
O’Leary a constamment critiqué Boeing tout au long de l’année dernière pour les retards qui ont eu un impact sur les livraisons jusqu’à sa saison clé d’été 2023, mais a enterré la hache de guerre en mai avec un accord de plusieurs milliards de dollars pour jusqu’à 300 avions Boeing. Les dirigeants de Ryanair avaient déclaré que les livraisons s’étaient « considérablement améliorées » avant que Boeing ne découvre le mois dernier un défaut de production qui a ralenti les livraisons de son avion le plus vendu, le 737 MAX. Le dernier problème, découvert à la fin du mois dernier, concerne des trous de fixation sur la cloison de pression arrière du 737 MAX qui ont été mal percés et donc mal alignés Environ 75 % des 220 737 MAX en stock chez l’avionneur devront être retravaillés, et la réparation prendra plus de temps qu’un autre problème antérieur impliquant des supports mal fixés sur l’empennage vertical du monocouloir.
La compagnie aérienne à bas prix a déclaré que les réductions de vols affecteraient l’aéroport de Charleroi en Belgique (3 avions supprimés), de Dublin en Irlande (2 avions supprimés) et les aéroports italiens dont Bergame, Naples et Pise (5 avions supprimés dans quatre bases italiennes au total). Il y aura également des réductions à l’aéroport d’East Midlands au Royaume-Uni, à Porto au Portugal et à Cologne, en Allemagne. « Nous travaillons en étroite collaboration avec Boeing et leur fournisseur, Spirit, pour minimiser ces retards de livraison », a déclaré Michael O’Leary. « Il est profondément regrettable que les problèmes de production à Wichita et à Seattle aient encore une fois retardé les livraisons contractuelles de Boeing à Ryanair cet hiver. Nous sommes en dialogue régulier avec Boeing et notre objectif principal est de garantir la livraison des 57 avions B737 sous contrat avant la fin mai 2024, afin que la flotte de Ryanair puisse atteindre plus de 600 avions pour ce qui sera notre plus grand programme de vol jamais enregistré. »
Tilaud a commenté :
29 septembre 2023 - 22 h 19 min
Ryanair ferait mieux de commander les Comac C919, qui ne peuvent qu’être mieux conçus et fabriqués qu’un 737MAX
Shôgun a commenté :
30 septembre 2023 - 15 h 34 min
Lu et approuvé.
Tilo a commenté :
1 octobre 2023 - 13 h 26 min
Mais malheureusement le c919 ne peut pas embarqué autant de passagers qu’un 737 Max 8-200 et Max 10 il vol également moins loin donc le c919 est moins performant.
Berge13 a commenté :
30 septembre 2023 - 9 h 07 min
Alors pourquoi annoncer des ouvertures de lignes un peu partout il y’a un peu moins d’un mois ?
De la com inutile et mensongère, ry est en galère ça c’est une certitude.
Fuyez cette entreprise orientée vous vers une compagnie aérienne ?
atplhkt a commenté :
30 septembre 2023 - 15 h 14 min
@ Berge 13
Une critique intelligente est toujours d’intérêt à lire mais ce n’est pas le cas de votre propos d’une parfaite vacuité.
Il y a les chiffres et manifestement vous semblez n’en avoir aucune idée (voir page 61) et une compagnie qui serait ” en galère ” (sic) avec 165 000 000 de passagers et les résultats affichés n’est qu’une allégation absurde :
https://investor.ryanair.com/wp-content/uploads/2023/07/Ryanair-2023-Annual-Report.pdf
Dublabla a commenté :
1 octobre 2023 - 10 h 27 min
Cette entreprise ne repose sur rien, aussi étincelant puissent être ses chiffres dévoilés par elle même !!!
1 ry est en perpétuelle perfusion de subventions
2 ry n’a quasiment pas d’employés donc pas de valeur ajoutée
3 ry n’a pas d’identité entreprise ou clientèle à par l’ultra low-cost
4 ry ou une autre low cost le client ne fait aucune différence
5 ry n’est présente que sur des aéroports de seconde zones
6 ry confrontée sur la même ligne de départ que les autres compagnies seraient en banqueroute depuis longtemps.
(fiscalement parlant, AF 3 milliards de taxes par ans reversées à l’état, ry 0 .)
7 ry ne fait rien pour réduire sa pollution et donc la mort programmée de nos petits enfants, juste pour le plaisir de fair un Beauvais Dublin 10 euros moins cher.
8 ect …
Cette entreprise sera bientôt taxée par les états par prétexte écologique ou fiscal (comme les autres compagnies) c’est inévitable, ce qui augmentera ses coûts elle sera donc au même rang que les autres et ne pourra plus être une niche boursière aux débits immédiats idéal pour les investisseurs faisant des allé retour.
Et peu importe la menace réduction d’emplois puisque ry est très peu contributive dans ce domaine (seul les collectivités devront gérer ce problème qu’ils ont eux même généré en créant des emplois low-cost payés par les aéroports, non pas ry, aux services d’une compagnie instable).
(Période Covid: ry a sonnez l’alerte partout ou elle pouvait personne n’a répondu… elle a viré a partout où elle pouvait, bloqué les salaires, pendant que les autres compagnies ont été soutenus car des partenaires fiables et rémunérateurs pour les états !!) (taux intérêts très avantageux pour les états prêteurs)
Et des chiffres qui ne viennent pas de ry sur les cadeaux subventions bientôt arrêtez à l’aéroport de Beauvais.
https://www.ccomptes.fr/system/files/2023-06/HFR2023-031.pdf