Dans le cadre la délégation de service public pour la Corse, Volotea a déposé une offre deux fois moins élevée que celle demandée par Air Corsica et son partenaire Air France.
La low cost espagnole, qui prévoit d’ouvrir une base permanente sur l’île de Beauté d’ici deux ans, demanderait en effet des compensations financières de l’ordre de 50 millions d’euros contre 96 millions pour sa concurrente corse, selon les médias locaux Corse-Matin et France3-régions.
La délégation de service public pour la Corse pour la période 2024-2027 concerne les lignes entre les quatre aéroports de l’île et ceux de Paris-Orly, Marseille et Nice. En juillet dernier, Volotea a fait acte de candidature en proposant de desservir Paris-Orly et Marseille depuis les aéroports d’Ajaccio et Bastia, mais pas Nice contrairement à Air Corsica. “Si Volotea devait être retenue pour certaines routes, elle s’engage à faciliter la création d’emplois au niveau local et à solliciter des partenaires basés sur les territoires qu’elle desservirait“, promettait alors la low cost espagnole, spécialiste des dessertes régionales.
Pour attribuer cette future délégation de service public qui entrera en vigueur le 1er janvier 2024, sa commission se basera sur différents critères : le montant de la compensation financière, mais aussi les services proposés, leur qualité, le respect des horaires, sans oublier un volet plus social lié au respect des conditions de travail des salariés. A propos de ce dernier point, le Syndicat National du Personnel Navigant Commercial (SNPNC-FO) a pris partie pour les salariés d’Air Corsica et d’Air France en dénonçant la politique de dumping social de la concurrente espagnole.
TEMSAMANE a commenté :
12 septembre 2023 - 10 h 45 min
De toute façon il faut ouvrir à la concurrence les lignes Corse Marseille Nice.
SERGE13 a commenté :
12 septembre 2023 - 11 h 37 min
Vous rêvez? Air Corsica et le conseil Corse fonctionnent à leur façon et avec leurs belles méthodes que tout le monde envie. C’est une fumisterie cette délégation, du vol à l’état pur. Pendant ce temps, avec l’argent de l’Etat ennemi, ils ouvrent d’autres lignes pourtant très peu fréquentées. C’est comme ça. Air Corsica est la compagnie française qui reçoit le plus d’aide. Ca gène quand c’est Ryanair ou Volotea mais pas quand c’est cette compagnie.
l'aiglon a commenté :
12 septembre 2023 - 11 h 41 min
Effectivement, 105€ l’aller retour AJACCIO-MARSEILLE, Bagage de 23Kg en soute, annulable et modifiable c’est bien trop cher pour le commun des mortel. Faut vraiment que la concurence rentre en jeu..
demandez a nos voisin Sardes comment d’un billet a 70€ on se retrouve a 400€ avec dénonciation des contrats par ce que ça leur convient plus.
Bizarre, la Sardaigne envisage de faire comme en Corse, a savoir créer une compagnie régionale là ou en France on veut passer au low cost.
Rien de mieux n’empêche qu’une compagnie espagnole/UK qui encaisse des subventions d’impôts FR. La base quoi. Quelle monde de dingue.
NT a commenté :
12 septembre 2023 - 14 h 17 min
Ce qui doit être regardé c’est avant tout le coût opérationnel d’Air Corsica, et non le prix des billets.
Il y a très probablement des pistes d’optimisation majeures, néanmoins certains points semblent bien gérés comme la flotte qui tourne bien. Les 320neo font 8 vols/j par exemple et les ATR ne choment pas.
Le vrai problème doit être la gestion du personnel, entre syndicat, absenteisme, etc
TEMSAMANE a commenté :
12 septembre 2023 - 14 h 40 min
Je ne parle pas des prix mais plutôt des avions qui sont souvent pleins.
En hiver seulement 2 rotations le Samedi alors que la Corse gagne 6000 habitants par an. Sans parler du dernier vol qui est à 19h00. Donc si on revient de l’étranger il faut passer la nuit à l’aéroport.
DSP a commenté :
12 septembre 2023 - 12 h 49 min
La DSP est là pour la continuité territoriale tous les jours toute l’année et pas seulement aux périodes estivales , pas certain que les compagnies veulent voler à perte en dehors de cette période.
NT a commenté :
12 septembre 2023 - 14 h 17 min
On remarque notamment que Volotea ne s’est pas positionnée sur Calvi et Figari, tout sauf un hasard..
Jean a commenté :
12 septembre 2023 - 17 h 34 min
Peut-être ai-je mal compris mais la concurrence est déjà ouverte, non? Qu’est-ce qui empêche une compagnie aérienne basée en UE d’offrir des vols vers ou depuis la Corse?
TEMSAMANE a commenté :
12 septembre 2023 - 19 h 26 min
Les CCI bloquent les ouvertures de lignes vers et depuis les aéroports de Nice et Marseille.
Kyle a commenté :
12 septembre 2023 - 21 h 25 min
Si vous ouvrez à la concurrence, alors en basse saison desserte tres faible voir nulle sur des liaisons qui sont pourtant nécéssaires.
Au service hiver Iata, vous n’avez quasi que Air Corsica / Air France.
Pas si Cool !! a commenté :
12 septembre 2023 - 12 h 48 min
Ouahh !! Si Volotea reporte ce marché, … Hmmm … Grève, attentats et revendications tout azimut … !!!!!!!
Pauvre Corse, c’est une si jolie ile que c’est dommage qu’il y ait les Corses ;-), auto destructeurs de leurs richesses ;-).
Pas grave, l’état français est là pour payer deux fois plus cher afin d’avoir la paix sociale …. et c’est 2 x moins d’argent pour augmenter les salaires des infirmiers, des enseignants, des fonctionnaires …
Les Corses savent choisir !!
Norlau a commenté :
16 septembre 2023 - 13 h 03 min
Si les Corses te gênent, ne te fais pas de noeuds au cerveau à leur donner des leçons dont ils n’ont rien à faire. Occupe toi plutôt des conditions des profs qui plient sous le poids des jours de vacances et qui vont bientôt se nourrir aux restos du coeur.
FL360 a commenté :
12 septembre 2023 - 15 h 37 min
C’est normal qu’Air Corsica soit plus chère.
A chaque fois il faut donner un peu au frère, à la soeur, aux cousins, bref, quoi, à la famille !
AlphaPapa a commenté :
12 septembre 2023 - 19 h 42 min
Quel commentaire constructif. Digne des brèves de comptoirs. En parlant de tarif certains veulent prendre l’avion comme si il prenait le bus. Pour info à Nice Aix-en-Provence aller-retour c’est 50 € mini. Et quand il y aura un avion en panne on attendra de voir si Volotea envoie un avion pour récupérer les passagers ou si les laisse crever dans l’aéroport comme d’habitude.
l'aiglon a commenté :
13 septembre 2023 - 13 h 50 min
c’est ce qui s’est passé encore hier soir sur Ajaccio, 50 Pax en rade a 23h30. vol Volotéa encore une fois.
petit mossan a commenté :
19 septembre 2023 - 11 h 10 min
et cet été ceux qui sont restés 3 jours à figari avec volotéa?
et si on met des bagages en soute y compris planche de surf bonjour le prix volotéa!!!!!
Brahim Ghali a commenté :
12 septembre 2023 - 16 h 19 min
Si Volotea perd :
Plainte auprès de la Commission Européenne, la Commission d’ici quelques années va remarquer que la proposition de Volotea est moins cher que celle de Air Corsica et va donc va condamner la France et Air Corsica a rembourser les aides. Air Corsica fera faillite quelques jours après avoir remboursé les aides.
Si Volotea gagne :
Air France passera à autre chose et pourra arrêter de baser des A320 à Orly. Air Corsica subsistera avec Figari et Calvi mais finira par sombrer.
Le suspense est intenable !
pat a commenté :
12 septembre 2023 - 18 h 25 min
Le titre de l’article est trompeur. Il faut lire l’article pour savoir que l’offre de Volotea n’inclue pas Nice. Si Volotea est retenue la collectivité devra payer aussi une compensation à Air Corsica pour les liaisons avec Nice.
mastercar2a a commenté :
12 septembre 2023 - 22 h 38 min
Sans oublier la compensation pour les vols entre Marseille et Orly vers Calvi et Figari… La DSP Corse concerne 12 lignes : chaque aéroport corse étant relié vers Orly, Marseille et Nice. Volotea ne se positionne donc que sur 4 des 12 lignes… Sachant que 6 sont effectuées en ATR (les 4 lignes vers Nice, et les lignes rejoignant Marseille à Calvi et Figari)
Carvex a commenté :
13 septembre 2023 - 11 h 01 min
Volotea paye ses copilotes au smic… contrairement à Air Corsica qui paye ses salariés dont les pilotes correctement ! Continuons de nous auto détruire. Je ne vois aucune compagnie française qui attaque les marchés étrangers par contre chez nous! ?
Mycha a commenté :
13 septembre 2023 - 13 h 04 min
Deux fois moins cher mais pas fiable. Quand on habite sur une île il faut de la fiabilité. Pas plus tard que ces jours ci Volotea a annulé un vol au départ d’Ajaccio. Les passagers ont dormi dans l’aéroport.
Alors payer deux fois moins cher pour être en prison sur une île, perso, je n’adhère pas !
Arthur a commenté :
13 septembre 2023 - 14 h 36 min
Oui 2 fois moins chère, mais 2 fois moins fiables et sans personnel de la compagnie pas d’assistance comme hier soir à Ajaccio.
Brahim Ghali a commenté :
13 septembre 2023 - 15 h 36 min
“Sans personnel d’assistance de la compagnie” comme partout ailleurs ou des sous-traitant s’occupe du handling au sol.
Pour la fiabilité avec une base et donc des avions en Corse elle sera bien meilleure.
Bencello a commenté :
13 septembre 2023 - 14 h 37 min
Donc une compagnie peut déposer une offre différente du cahier des charges de la DSP.
C’est une DSP “à la carte” ?
J’ignorais que c’était possible
Brahim Ghali a commenté :
13 septembre 2023 - 15 h 37 min
Bah oui, suffit de postuler sur un lot (Paris-Ajaccio) et pas l’autre lot (Paris-Calvi). Rien d’anormal.
NPC a commenté :
19 septembre 2023 - 15 h 58 min
Bonjour,
Volotea pour le moment, et sur cette période, présente un service client en Corse proche du zéro.
Et puis en plus en période de DSP…
Bien les vol low coast avec zéro prise en charge en cas de pépin et avions non prioritaires au parking : ex:
EasyJ Aja/Orly 3* 1h30 d’attente, dans l’avion bien évidemment, avant décollage.
Sinon, vous pensez qu’en situation de quasi monopole au bord à bord vous allez payer longtemps 3 cacahuètes pour un aller/retour?
Dumping social dans le low coast, mythe ou réalité?
Les employés de AirCorsica on en fait quoi, on les envoie bosser ailleurs?
Pour ce qui est des dessous de table, vous pouvez étayer votre propos ou c’est juste un ressenti qu’en Corse c’est open bar?
Sinon dans les E en France elles ont toutes le C.. propre?
Bonne journée
Philou-B a commenté :
22 septembre 2023 - 1 h 21 min
Je suis un professionnel de l’aérien et je voulais vous apporter quelques éléments de réflexion sur ce sujet.
L’Europe subventionne le transport aérien dans de nombreuses régions enclavées afin d’éviter l’isolement et de faciliter la libre circulation des populations concernées. Cela permet par exemple l’accès aux soins médicaux.
Sans le principe de la DSP, la Corse serait vraisemblablement abandonnée pendant toute la saison hivernale car la desserte aérienne n’est rentable que quelques mois par an.
Le modele low cost n’est évidement pas adapté au principe même de déserte de service public.
Les compagnies low cost sont gérées unquement autour du seul objectif de profit maximisé.
Le marketing des compagnies low cost est parfaitement maitrisé.
Le prix d’appel à 50 euros qu’on nous montre à grand renfort de publicités et d’affichages s’applique seulement certains jours, à certaines heures, si vous réservez longtemps à l’avance, si vous n’avez pas de bagage, si vous acceptez d’embarquer en dernier, de ne pas voyager à coté de votre conjoint, dans une zone spécifique de la cabine et sans consommer. Au final dans une cabine low cost la plupart des passagers ont payé bcp plus chers que le prix indiqué en rachetant tout un tas d’options et seule une dizaine de billets ont été vendu au prix de base.
Les compagnies traditionnelles sont dans la plupart des cas bien moins chers que les low cost.
En créant sa propre compagnie, l’assemblée de Corse a trouvé une solution adaptée pour conserver la maitrise de la desserte aérienne sur les quatre aéroports de l’ile toute l’année en maitrisant les fréquences de vol, les modules utilisés, les tarifs applicables et les prestations sociales.
La compagnie qui à largement su faire preuve de son savoir faire, fait vivre plus de 700 familles Corses, fait travailler de nombreuses entreprises locales, subventionne les clubs de sport et réinjecte énormément d’argent chaque année dans l’économie insulaire.
J’espère les politiques locaux et que l’ensemble des Corses sauront faire en sorte de défendre leur propre compagnie contre les prédations du système low cost.