L’amorçage de la descente est une phase cruciale du vol où les pilotes doivent effectuer une série de calculs et de procédures pour assurer une arrivée en douceur à destination. Plusieurs facteurs et instruments sont utilisés par les pilotes pour déterminer le bon moment pour commencer la descente.
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Plan de vol : Avant le départ, les pilotes établissent un plan de vol détaillé, qui comprend l’altitude de croisière, la vitesse, et l’heure d’arrivée prévue. Ce plan est basé sur des calculs de performances de l’avion, la distance à parcourir, les conditions météorologiques prévues, et les restrictions imposées par les contrôleurs aériens.
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Contrôle du trafic aérien : Les pilotes reçoivent des instructions et des autorisations de descente de la part des contrôleurs aériens. Ces instructions tiennent compte du trafic aérien environnant et des altitudes à respecter pour assurer la sécurité des vols. Les contrôleurs fournissent également des informations sur les espaces aériens à éviter, les itinéraires à suivre, et les altitudes à maintenir.
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Calculs de descente : Les pilotes utilisent des tables de descente spécifiques à l’avion pour effectuer des calculs en fonction de la distance restante à parcourir, de l’altitude actuelle, de l’altitude d’arrivée et des performances de l’avion. Ces calculs permettent de déterminer la vitesse de descente nécessaire pour atteindre l’altitude d’arrivée à un moment donné.
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Systèmes de navigation : Les avions modernes sont équipés de systèmes de navigation avancés, tels que le GPS (Global Positioning System) et le FMS (Flight Management System). Ces systèmes fournissent des informations précises sur la position de l’avion, la distance restante à parcourir et le temps estimé jusqu’à l’arrivée. Les pilotes utilisent ces données pour ajuster la descente en temps réel.
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Altimètre : L’altimètre est un instrument essentiel qui indique l’altitude de l’avion par rapport au niveau moyen de la mer. Les pilotes surveillent en permanence l’altimètre pour s’assurer que l’avion descend progressivement à l’altitude souhaitée.
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Communication entre les membres d’équipage : Les pilotes travaillent en étroite collaboration avec les membres d’équipage, qui peuvent signaler les préparatifs pour l’atterrissage et fournir des informations sur les conditions météorologiques locales et autres considérations pertinentes.
En résumé, l’amorçage de la descente est une phase planifiée et surveillée attentivement par les pilotes d’avion. Ils utilisent une combinaison de plan de vol, de contrôle du trafic aérien, de calculs de descente, de systèmes de navigation avancés et d’instruments de bord pour déterminer le bon moment pour commencer la descente. La sécurité et l’efficacité de la descente sont primordiales pour assurer un atterrissage en douceur à destination.
damien a commenté :
23 juillet 2023 - 21 h 12 min
avant le depart, les pilotes s’informent a travers les differents notams internationaux des espaces aeriens qui seront survoles y compris ceux de l’aeroport de destination.
au niveau de l’aeroport de destination pour completer ce que vous venez de dire il ya les faits de prince(decision de fermeture complete ou partielle dun aeroport suite a une activite diplomatique presidentielle ou couvre feu sinon coup detat carrement pour parler simple.”les nouvelles autorites” peuvent fermer les frontieres terrestre aeriennes et maritimes.
la dessus de telles situations sont prevues dans le manuel d’exploitation de l’aeroport ou dans les notams.loaci a deja anticipe de tels evenements comment doit sengager la coordination avec les centres adjacents quand un aeroport donne fait l’objet dune decision du prince.
deuxieme point la disponibilite des stocks de kerosene.le notam doit mentionner cette information.un aeroport peut etre en rupture de stocks de kerosene jet a1.comme en logistique de distribution. donc il peut y avoir des cas de ruptures de stocks de kerosene au niveau de laeroport de destination.ce qui peut mettre en peril le vol retour de lavion meme le vol aller.
dernier point les travaux de maintenance sur la piste par exemple.lautorite aeroportuaire peut engager des travaux sur une distance de x m sur la piste.le pilote devra voir si oui ou non il lui faudra telle distance pour atterrir en conditions normales avec prise en compte de la reduction de la longueur de la piste.quand ce nest pas possible si laeroport est exploite en gros porteur et qu il ya des travaux sur 900 m (rendus inutilisables) le vol peut etre annule ou la rotation.
merci de prendre langue avec la dgac ou adp ils pourront vous donner les differents cas de figure qui peuvent se produire au niveau de laeroport de destination(meteo comme vous lavez dit le risque aviaire forte presence d’oiseaux en piste par exemple…) echangez avec la dgac.
avant tout decollage le pilote doit lire les notams et en cas de litiges aux yeux du juge le pilote beneficie d’une presomption de lecture.
Dakota a commenté :
24 juillet 2023 - 10 h 57 min
Il me semble raisonnable de mettre dans les critères ou éléments à considérer dans le paragraphe 1 la masse totale de l’aéronef concerné. Par exemple, un 330 classique qui doit effectuer un vol d’une dizaine d’heures passe, avant son décollage, d’environ 123 tonnes (masse pour un appareil prêt à voler mais totalement vide) à plus de 230 tonnes avec passagers, contenu de la soute et, surtout, carburant. Les OPL surveillent d’allieurs, à intervalles plus ou moins réguliers, l’évolution de cette masse pendant le vol (le kérosène embarqué pour un vol de dix heures tourne autour de soixante-dix tonnes et, bien évidemment, cette masse ne cesse de diminuer au cours du vol)