Un Airbus A380 de la compagnie aérienne British Airways a tété contraint de retenter son atterrissage après avoir été secoué par des vents violents samedi à Londres.
L’A380 de la compagnie nationale britannique immatriculé G-XLEA arrivait de San Francisco le 15 juillet 2023 sur la piste 27L de l’aéroport de Londres-Heathrow, mais la force du vent de sud-ouest qui soufflait alors sur la plateforme a obligé l’équipage à remettre les gaz pour une deuxième tentative – qui s’est terminée sans accroc une quinzaine de minutes plus tard.
L’adresse des pilotes est d’autant plus notable que deux autres A380 d’Emirates qui tentaient le même jour de se poser à Heathrow ont été déroutés, dont le vol EK29 envoyé à Glasgow après deux tentatives infructueuses selon Airlive.
Oui, oui, on sait… a commenté :
17 juillet 2023 - 10 h 29 min
On s’attend à ce que deux ou trois olibrius se gaussent d’un « ils ont juste fait leur job, ce pour quoi ils sont payés »…
Pauvres énergumènes qui ne savent même pas apprécier quand le dit job est superbement exécuté.
Testing a commenté :
17 juillet 2023 - 13 h 45 min
C’est tout de même une des premières manœuvres qu’on apprend en école de pilotage 😉
Jean a commenté :
17 juillet 2023 - 11 h 21 min
Les conditions météo lors d’évènements comme celui-ci fluctuent de minute en minute, on ne sait donc pas si les pilotes d’EK avaient exactement les mêmes conditions (direction et force), l’A380 étant certifié pour des conditions de vent de travers strictes en direction et force.
Pour l’atterrissage de la vidéo, l’angle de la caméra ne permet pas de voir l’angle ou la force du vent, mais je trouve étonnant que le PF met full rudder à gauche au moment du toucher des roues (0.46) car cela l’embarque évidemment à gauche alors que selon toute logique c’était plutôt à droite qu’il fallait braquer cette gouverne (au moment du toucher des roues), cela qu’il a fait juste après (0.49).
Bon, toujours facile derrière son ordi de regarder ça, quand on est pas dans le cockpit c’est toujours plus facile après coup.
Un touch and go comme celui-ci n’étant pas un incident, il n’y aura pas d’enquête et donc on ne saura jamais.
Vue la géométrie de cet avion, les atterrissages par vent de travers ou sous turbulences sont toujours spectaculaires.
Je me souviens du premier essai par vent de travers de Claude Lelaie à KEF où il avait fait un atterrissage plus que limite pendant la période d’essais en vol de l’avion. Et il était un pilote d’essais donc chapeau pour les pilotes de compagnies lorsqu’ils rencontrent des conditions comme celles-là.
gg de l'air a commenté :
17 juillet 2023 - 11 h 37 min
Trop drôle cette réaction à des commentaires qui n’existent pas !!!
Oui: trop drôle ! a commenté :
17 juillet 2023 - 14 h 24 min
En même temps, ce commentaire aura été dissuasif, au moins jusqu’à maintenant…comme quoi la prévention paie.
gg de l'air a commenté :
17 juillet 2023 - 15 h 54 min
D’accord. Dans ce cas, à chaque article d’Air Journal je publierai le commentaire suivant dès sa sortie : “Merci de ne pas publier de commentaires idiots ! ”
Vive la prévention !!!
Libre à vous @ggdel’air a commenté :
17 juillet 2023 - 16 h 50 min
Vous avez le droit de trouver mon premier commentaire idiot – et les autres aussi d’ailleurs-, tout comme vous avez le droit de le dire: vive la liberté d’opinion et d’expression.
Une chose toutefois: si vous arrivez ainsi à faire supprimer tous les commentaires idiots publiés sur AF, d’une part je vous tire mon chapeau et je mesurerai alors votre haut pouvoir de persuasion sur les intervenants mais, d’autre part, qu’est ce qu’on va s’ennuyer alors sur AJ ,non?, car nous n’aurons plus grand chose à lire, vraiment plus grand chose: ni vous ni moi n’y seront plus, soit dit en passant.
Bonne soirée .
Greg6 a commenté :
17 juillet 2023 - 17 h 35 min
La réflexion que je me suis faite en lisant votre premier commentaire, c’est qu’il aurait été parfaitement valable si le go around en question avait été effectué par AF.
Car dans ce cas, on aurait effectivement eu pléthores de commentaires de toute sorte, dont beaucoup visant effectivement à dénigrer la compagnie, ses pilotes, pnc etc…
Comme d’hab.
Mais comme il s’agit de BA, tout comme s’il s’agissait de Lufthansa, Iberia ou une autre “legacy”, les commentaires acerbes sont peu nombreux voire totalement absents.
( peut-être que dans le cas de Ryanair il y aurait aussi eu ce genre de commentaire, mais à un degré moindre tout de même )
A380 a commenté :
17 juillet 2023 - 16 h 36 min
Exactement le mec est partie tout seul en roues libre .
JePense a commenté :
17 juillet 2023 - 13 h 31 min
Cet atterrissage est sympa aussi : https://www.youtube.com/watch?v=hEL5eSJSUMg
Belphegor a commenté :
17 juillet 2023 - 17 h 36 min
A partir de quelle vitesse le vent peut secouer un mastodonte comme le A380 ou le Boeing 747 ?
atplhkt a commenté :
17 juillet 2023 - 21 h 20 min
@ Belphégor
Pour les opérations (décollage et atterrissage) avec vent de travers je vous joins le lien vers la revue Airbus (Safety First 15 de 2013 en page 8 et suivantes) :
https://www.skybrary.aero/sites/default/files/bookshelf/3829.pdf
https://safetyfirst.airbus.com/app/themes/mh_newsdesk/documents/archives/airbus-crosswind-development-and-certification.pdf
Voici une traduction (très) partielle :
“Dans des conditions de vent de travers, l’équipage
doit effectuer, sans inclinaison latérale, l’approche finale ” en crabe ” avec l’avion positionné sur l’axe de piste jusqu’à l’arrondi. La technique de décrabage recommandée consiste à : • utiliser la gouverne de direction aligner l’avion avec l’axe de piste pendant l’arrondi • utiliser la commande de roulis, si nécessaire, pour maintenir l’avion sur l’axe de piste. L’équipage doit contrecarrer toute tendance à dériver sous le vent par une action en roulis appropriée. En cas de fort vent de travers pendant la phase de décrabage le pilote doit être prêt à avoir une légère inclinaison pour maintenir l’avion sur l’axe de piste. L’équipage peut atterrir avec un décrabage partiel (c’est-à-dire un angle résiduel jusqu’à environ 5 degrés) pour éviter une inclinaison excessive. Cette technique empêche tout impact du bout d’aile ou de la nacelle moteur causé par un angle d’inclinaison excessif (…) “.
La limite vent de travers (plein travers c’est à dire à 90 ° de l’axe de piste) est de 40 Kts environ pour l’Airbus 380. Chaque avion, quelque soit sa taille, est certifié avec une vitesse de vent plein travers limite.
D’autres phénomènes peuvent perturber une approche par ailleurs dont les cisaillements de vent (wind shear) :
https://www.capital.fr/entreprises-marches/quest-ce-que-le-phenomene-de-cisaillement-qui-a-entraine-une-centaine-daccidents-davion-1457687
Le toulousain a commenté :
17 juillet 2023 - 20 h 46 min
Une petite pensée pour les pneus qui sont bons pour recyclage….
Sinon meme avis qu a dessus , il semble avoir reagi a l envers
Apres on n y etait pas donc difficile de critiquer
Dakota a commenté :
18 juillet 2023 - 12 h 24 min
Une brève pensée émue pour les passagers, sans doute un peu secoués… Je n’ai connu cela qu’une fois : en Birmanie, mais c’était avec un petit Fokker70. Evidemment, aucune annonce ni des OPL ni des PNC. Vous voyez la piste (si vous êtes près d’un hublot), un bon coup de roulis et vous ne voyez plus rien…