La compagnie aérienne Vueling refuse régulièrement des passagers à la porte d’embarquement à l’aéroport de Barcelone pour cause de surbooking. De nombreux voyageurs en ont fait l’amère expérience, rapporte le site francophone Equinoxe dont la rédaction est basée dans la capitale catalane.
Pour exemple, le 20 juin dernier, un passager à destination de Paris-Orly a reçu un mail de Vueling quelques heures avant son décollage indiquant « qu’il est possible que le vol soit plein. Nous cherchons des volontaires disposés à être transférés sur un autre vol, en échange d’une réduction de 250 euros par personne, à utiliser lors de votre prochaine réservation ». Les volontaires doivent tout de même se présenter en porte d’embarquement. Le même jour, un autre passager, qui devait lui prendre un vol pour Nantes, a été informé du surbooking uniquement à son arrivée à l’aéroport. « Je ne me suis pas inquiété, car le comptoir d’enregistrement me disait que j’étais le seul passager dans cette situation donc que j’avais des chances de monter dans l’avion. Quelle fut ma surprise de voir que nous étions en réalité une trentaine à la porte d’embarquement » , relate-t-il à Equinox.
Le surbooking sur les vols de Barcelone vers Paris étant récurrent, à tel point que certains y voient un « business »: « Je profite de recevoir l’indemnisation de 250 euros, pour un vol payé 50 euros à l’origine, c’est plutôt rentable. Soit, je pars avec un autre vol dans la journée, soit je rentre dans mon appartement barcelonais, Vueling rembourse le taxi », raconte un Français résident à Barcelone.
Selon le règlement européen des droits des voyageurs, une compagnie aérienne qui refuse de vous embarquer car elle a vendu plus de billets que de places disponibles dans l’avion, doit vous indemniser 250 € (125 € si le retard est de 2 heures au plus) pour un vol jusqu’à 1500 km, 400 € (200 € si le retard est de 3 heures au plus) pour un vol de 1 500 à 3 500 km, 400 € (200 € si le retard est de 3 heures au plus) pour un vol de plus de 3500 km au sein de l’Union européenne, et 600 € (300 € si le retard est de 4 heures au plus) pour un vol vers une destination hors-UE.
Rien là dedans de nouveau sur la planète… a commenté :
7 juillet 2023 - 9 h 49 min
Le surbooking existe depuis des dizaines d’années maintenant.
L’indemnisation standardisée selon des normes UE, US ou autres existe aussi depuis longtemps.
La recherche de volontaires pour ne pas embarquer est en place depuis bien longtemps.
L’esprit d’opportunité financière chez plusieurs voyageurs/volontaires éventuels n’est plus une nouveauté depuis bien longtemps pour les agents d’enregistrement…
Et tout ça, sur toutes les compagnies, low cost ou pas,d’ici ou d’ailleurs…Seules les bonnes ou mauvaises dispositions mentales des compagnies à appliquer cette législation diffèrent…
AAA a commenté :
7 juillet 2023 - 10 h 03 min
Les LCC ne pratiquent normalement pas le surbooking.
Pour la simple et bonne raison que la quasi integralite des tarifs sont non remboursables et que le change coute assez chers.
La plupart des cas dans les compagnies legacy sont plutot operationnels que commerciaux : les connexions rates du vols precedents generent un surplus de passager pour le vols suivant.
Vueling n’est pas cense avoir un impact severe de ce cas.
NT a commenté :
7 juillet 2023 - 10 h 30 min
Euh non au contraire… ! Comme les billets sont non remboursable et peu cher, beaucoup de passagers achètent et jettent leurs billets, ce que sais très bien VY ! Donc mécaniquement il y a plus de no show sur une LCC.
Par ailleurs pour éviter les surbooking il suffit de faire son check-in en avance…
AAA a commenté :
7 juillet 2023 - 11 h 14 min
Sur les stats, le jet de billet n’est pas si clair.
Les NSH sont plus importants sur les legacy.
De plus les contraintes operationnelles (de downgauge notamment) existe plus dans les flottes bariolees des lagecy
Par contre que Vueling, alors qu’ils n’en n’ont pas besoin pratiquent le surbooking, c’est un peu scandaleux. De memoire, ni Ryanair ni Wizzair ne poussent le bouchon aussi loin
Surbooking a commenté :
7 juillet 2023 - 14 h 10 min
Le “surbooking” ne provient pas forcément que de la compagnie.
En effet c’est une demande du passager qui dans certains cas a besoin de souplesse : changer de vol et a payé pour cela un billet le plus cher, flexible.
J’ai fait cette expérience en Colombie avec Avianca suite à du retard et à la lenteur à l’immigration, pendant l’attente j’ai changé mon vol sur mon smartphone pour le vol suivant.
Ce qui veut dire que si ce nouveau vol était complet, une personne a dû céder sa place…
Chez Vueling lorsque vous achetez un billet flexible au prix fort, vous pouvez le modifier jusqu’à 2 heures avant le vol. Donc le surbooking est potentiellement possible.
Beaucoup de passagers achètent des billets flexibles sans pour autant en utiliser l’avantage.
Si on fait une moyenne les compagnies ne sont pas perdantes même en payant l’indemnité de compensation.
Check-in a commenté :
12 juillet 2023 - 11 h 12 min
L’enregistrement en ligne n’est pas une garantie absolue qui fait vous aurez bel et bien le siège choisi ni ne vous garantit une place à bord.
(Plus votre statut auprès d’une compagnie ou d’une alliance est élevé, plus vous avez de chances d’être prioritaire).
Le but de l’enregistrement en ligne sert avant tout à faire gagner du temps au comptoir.
Par exemple l’avion prévu peut être remplacé par un autre plus petit en cas de problème technique ou autre motif. (Ou même parfois l’inverse, avion plus grand comme ça m’est arrivé en mars, mon petit N° accepté lors de l’enregistrement en ligne étant devenu un numéro business, donc mon siège a été modifié).