Les organisateurs du Salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget s’attendent à une «forte participation» pour cette édition 2023, aussi bien d’exposants que de visiteurs, pour le retour de cette grande fête biennale de l’aéronautique, annulée en 2021 en raison de la crise sanitaire.
Quelque 320 000 visiteurs sont attendus du 19 au 25 juin (les trois derniers jours seront ouverts au grand public) aux côtés de 2500 exposants et de 158 avions, parmi lesquels plusieurs effectueront des démonstrations à l’aéroport Le Bourget, situé dans la banlieue nord de Paris. Ce sera «indiscutablement le salon de la reprise» après le Covid-19, a déclaré Guillaume Faury, patron d’Airbus et aussi président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas), organisateur du Salon du Bourget. «Il reste le rendez-vous incontournable de tous les passionnés et curieux de tout ce qui est aéronautique et spatial, de l’avion aux fusées», a-t-il ajouté.
Cette édition 2023 sera marquée par une «forte participation» des États-Unis, avec 425 exposants, le deuxième contingent en volume après les 1130 Français, des géants du secteur aux PME en passant par de nombreuses start-ups. Le Bourget veut aussi ouvrir une fenêtre sur l’avenir du secteur au moment où foisonnent les projets de taxis volants et autres engins promettant de révolutionner la mobilité aérienne, en particulier en la décarbonant.
Si le trafic aérien mondial a quasiment retrouvé son niveau d’avant-crise sanitaire, le secteur reste handicapé par des problèmes de chaînes d’approvisionnement, mais aussi de main-d’œuvre, et le Gifas compte sur cette vitrine pour faire savoir que ses quelque 440 entreprises ont besoin de recruter 25 000 personnes cette année, en ciblant les jeunes et les demandeurs d’emploi, qui bénéficieront de l’entrée gratuite.
Déterminé à lutter contre les préjugés sur l’aviation, fait d’une «toute petite minorité», le commissaire du salon, Patrick Daher, a promis une «fête prodigieuse», qui sera néanmoins entourée de mesures de sécurité drastiques. Ses responsables ont évoqué une «réponse adaptée» face au risque de perturbations par des militants du climat, qui s’en sont pris dernièrement au salon de l’aviation d’affaires de Genève.
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