Transat : chiffre d’affaires en hausse, demande robuste pour l’été

Transat, maison-mère de la compagnie aérienne canadienne Air Transat, a enregistré une perte nette de 29,2 millions de dollars canadiens pour son deuxième trimestre fiscal terminé le 30 avril, mais le voyagiste québecois a vu son chiffres d’affaires grimper à de 870 millions de dollars canadiens, soit 512 millions de plus que la même période de l’année dernière.

Par ailleurs, les résultats d’exploitation sont de 18,7 millions de dollars canadiens, une amélioration de 106,3 millions de dollars canadiens par rapport à l’année dernière alors que le deuxième trimestre s’était soldé par une perte de 87,5 millions de dollars canadiens à ce chapitre. De même, le résultat d’exploitation ajusté s’élève à 56 millions de dollars canadiens, en nette amélioration en comparaison avec la perte d’exploitation ajustée de de 51 millions en 2022.

Selon Transat, plusieurs éléments expliquent ces résultats favorables. D’une part, la demande se maintient dans le voyage loisir, qui est le principal créneau du voyagiste québécois. Elle tire les prix des billets d’avion vers le haut, en hausse de 15 % au début du trimestre et de près de 24 % à la fin du trimestre, comparativement à la même période de 2019. Bien que les coefficients d’occupation pour cet été soient inférieurs de 2,6 points de pourcentage à ceux de 2019, les revenus aériens unitaires, exprimés en revenu par passager-mille (yield), sont 29 % plus élevés qu’il y a quatre ans, avant le Covid. La combinaison de la demande robuste et des prix à la hausse permet à Transat de faire face à un contexte de coûts qui demeurent élevés et volatiles.

D’autre part, Transat a poursuivi activement le plan d’optimisation de sa flotte. Elle déploie pour cette saison estivale une capacité correspondante à 89 % de celle de 2019, dont 80 % de l’activité sera dirigée vers l’Europe, empruntant «les routes les plus rentables pour Transat », a déclaré sa présidente Annick Guérard. Pour la prochaine saison hivertnale, elle proposera une capacité similaire à celle de l’hiver 2019 avec 20 appareils de moins en exploitation. « Une gestion plus performante des prix, grâce à de meilleures pratiques et de nouveaux outils, a aussi contribué à maximiser les revenus et à saisir les opportunités de marché », a-t-elle expliqué.

©Airbus