Histoire de l’aviation – 29 mai 1953. Un nouveau record de distance au niveau mondial est établi en ce vendredi 29 mai 1953. Une magnifique performance à mettre au crédit de la compagnie aérienne française TAI, acronyme de Transports Aériens Intercontinentaux, dont la presse quotidienne se fera l’écho.
Alors que la compagnie tricolore venait d’intégrer dans sa flotte, au cours de ce mois de mai 1953, le premier avion DC-6, c’est avec un Douglas Super DC-6B qu’elle a signé le record mondial de distance. L’appareil en question étant un avion dont la motorisation a été confiée à quatre moteurs.
Au terme de 20 heures et 28 minutes de vol, ce Douglas Super DC-6B a réussi à couvrir un trajet de pas moins de 9 200 kilomètres. Un sacré exploit, de quoi se réjouir de compter des DC-6 dans son parc… Malheureusement, cette mise en service prometteuse du modèle laissera place, le 20 février 1956, à un terrible drame aérien touchant le DC-6 portant l’immatriculation F-BGOD. Ce dernier s’écrasera au Caire, en Egypte, et 52 morts seront à déplorer dans cette catastrophe.
Ff a commenté :
29 mai 2023 - 10 h 13 min
Quelques précisions car ce n’est mentionné nulle part dans l’article. Le record en question eu lieu lors du vol de convoyage entre l’usine de Douglas Aircraft Company située à Long Beach et Orly, les 28/29 mai 1953. Une performance à mettre au crédit de Douglas donc, concepteur de ce quadrimoteur.
A noter également que le commandant de bord de ce vol, Charles Billet, était également le commandant lors de l’accident du F-BGOD au Caire en 1956.
Christophe Reed a commenté :
17 juillet 2024 - 4 h 41 min
Savez-vous où on peut trouver un article sur le Web qui inscrit le nom de Charles Billet à côté de ce vol ? Je suis son petit-fils et ça m’intéresserait de trouver un article comme ça. Mon email est filmvideochris @ gmail
Grinch' a commenté :
29 mai 2023 - 10 h 31 min
Le trajet était Los Angeles – Paris sans escale, à la vitesse moyenne de 450 km/h.
En 1953, les DC-6 et et les Super Constellation (son grand rival) étaient le must dans le transport aérien civil.
Moins de 10 ans plus tard, les B707-320 et les DC-8-30, tous les deux motorisés avec des turboréacteurs P&W JT4A, parcouraient la même distance, toujours sans escale mais en volant quasiment deux fois plus vite et deux fois plus haut (ce qui limitait les turbulences et améliorait donc très nettement le confort à bord). Les progrès étaient vraiment fulgurants à l’époque…