L’aéroport de Bruxelles-Zaventem propose de supprimer environ 1500 vols de nuit pas an, alors qu’ils sont actuellement plafonnés à 16.000, afin de répondre aux « préoccupations » des riverains face aux nuisances sonores.
Lors d’une conférence de presse le 24 mai 2023, le CEO du gestionnaire de l’aéroport de la capitale belge Arnaud Feist a annoncé vouloir durcir les mesures contre les vols nocturnes, en interdisant les vols de compagnies aériennes ne disposant pas de créneau de décoller entre 23h00 et 6h00 (sauf exception comme des retards justifiés). Les contrevenants se verront infliger une amende, un vol sans créneau atterrissant après 23h00 devant lui présenter une raison valable à son retard. « Ce ne serait plus possible », insiste le dirigeant qui dit avoir calculé : « cela réduirait le nombre de vols de nuit de 1500 à 1600 par an ».
Le gestionnaire explique qu’il ne s’agit pas de voir les vols « disparaitre de Zaventem », mais d’obliger les compagnies aériennes à s’assurer de leur ponctualité. Pas question en revanche de toucher au plafond actuel de 16.000 vols de nuit pas an, qui par exemple la nuit dernière a profité selon Flightradar24 aux vols de fret d’AeroLogic ou DHL Express (départs vers 23h30) ou à l’arrivée à celui de Cargo Air et aux vols passagers de TUI, Corendon Airlines ou ASL Airlines (arrivés entre 23h35 et 0h55).
Cette proposition qualifiée par Arnaud Feist de « signal fort aux résidents locaux que nous tenons compte de leurs préoccupations » a été transmise au gouvernement, samise en place dépendant de la Direction générale du transport aérien. Il insiste sur le fait qu’une « nouvelle restriction des vols de nuit aurait un impact très clair sur nos opérations et nos emplois », les activités nocturnes à l’aéroport de Bruxelles représentant « 14.000 emplois directs et indirects ».
@Brussels Airlines
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