Retrouvant une offre similaire à celle de 2019, avant la pandémie de Covid-19, l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry affiche 14 nouvelles lignes dont 7 nouvelles destinations.
En 2023, avec 120 destinations proposées vers 36 pays, l’aéroport lyonnais géré par VINCI Airports retrouve son offre de destinations directes d’avant crise. Les nouvelles destinations sont les suivantes :
- Doha (Qatar) opérée par Qatar Airways – 4 fois par semaine à partir du 3/07
- Antalya (Turquie) opérée par Transavia – 1 fréquence par semaine à partir du 10/04
- Tlemcen (Algérie) opérée par Transavia – 1 fréquence par semaine à partir du 5/07
- Florence (Italie) opérée par Volotea – 2 fréquences par semaine à partir du 8/04
- Bilbao (Espagne) opérée par Volotea 2 fréquences à partir du 7/09
- Berlin (Allemagne) opérée par Volotea – 2 fréquences à partir du 12/10
- Hambourg (Allemagne) opérée par Volotea – 2 fréquences à partir du 10/10
Sept destinations existantes à Lyon voient de nouvelles compagnies aériennes les proposer :
- Madrid (Espagne) opérée par Volotea – 2 fréquences par semaine à partir du 7/04
- Malaga (Espagne) opérée par easyJet – 2 fréquences par semaine à partir du 03/06
- Cagliari (Italie) opérée par easyJet – 2 fréquences par semaine à partir du 7/04
- La Rochelle (France) opérée par easyJet – 3 fréquences par semaine à partir du 17/04
- Lille (France) opérée par Twin Jet – 5 fréquences par semaine à partir du 17/04
- Prague (République Tchèque) opérée par easyJet – 2 fréquences par semaine à partir du 04/09
- Oujda (Maroc) opérée par Air Arabia – 1 fréquence par semaine à partir du 21/06
Doha sera reliée pour la première fois à Lyon par Qatar Airways, offrant « davantage d’options pour se rendre au Moyen-Orient et en Asie, notamment au Vietnam, en Indonésie et en Thaïlande, avec des connexions optimisées. L’arrivée de Qatar Airways à l’aéroport de Lyon renforce le positionnement de Lyon et sa région en tant que destination internationale de premier ordre », souligne le communiqué de l’aéroport.
Volotea, dont la base s’est enrichie en avril dernier d’un deuxième avion, lance 4 nouvelles destinations : Bilbao, Florence, Berlin et Hambourg ainsi qu’une nouvelle liaison vers Madrid. Transavia positionne également un 4ème avion à Lyon et propose Antalya en Turquie et Tlemcen en Algérie. EasyJet ajoute à son réseau Cagliari, Malaga, Prague, et La Rochelle. Enfin Oujda au Maroc sera desservie par Air Arabia, et Lille par Twin Jet.
« Au-delà de ces ouvertures, des renforcements importants de fréquences hebdomadaires sur des destinations existantes permettent de développer encore la connectivité, tels que les vols vers Lisbonne (de 7 à 10 fréquences avec easyJet) et Sétif (de 4 à 7 fréquences avec Air Algérie). Les long-courriers bénéficient également d’ajouts significatifs : après le retour du vol Emirates 7j/7, la desserte de Montréal par Air Transat devient quotidienne cet été, la compagnie ayant aussi annoncé poursuivre cette desserte l’hiver prochain.
Tanguy Bertolus, président du Directoire d’Aéroports de Lyon, a déclaré dans un communiqué : « Nos passagers montrent plus que jamais leur besoin de voyager. Le transport aérien permet de rapprocher les hommes, d’accéder à la culture, de développer les économies et d’améliorer le niveau de vie. Pour continuer à offrir cette ouverture sur le monde en réduisant au maximum ses impacts environnementaux, le secteur du transport aérien évolue plus rapidement que tout autre. VINCI Airports à Lyon se mobilise aux côtés des acteurs du secteur pour préparer dès aujourd’hui la mobilité de demain ».
[#PressConference] En 2023, Lyon Aéroport retrouve un réseau aérien du niveau de 2019, avec 120 destinations directes dont 14 nouveautés.
— Lyon Aéroport (@lyonaeroports) April 26, 2023
➕Renforcement de fréquences sur des destinations existantes permettant de développer la connectivité.#flyfromlyon @VINCIAirports pic.twitter.com/Inetk6GpWh
rv2Lyon a commenté :
27 avril 2023 - 12 h 11 min
La plus grosse incohérence à Lyon vient du service de la PAF. Arrivée du vol Bruxelles avec 8 agents pour le contrôle et 90 passagers ou zéro agent avec attente 15 minutes qu’ils décident à venir ouvrir les postes et deux agents avec deux avions pleins.
Allez savoir comment cela est géré entre Vinci et la PAF. Mais en tout cas, pas bien.
Louis a commenté :
27 avril 2023 - 13 h 58 min
Un aéroport plein de potentiel.
Cousins canadiens... a commenté :
27 avril 2023 - 19 h 49 min
La bonne nouvelle, bien sûr, c’est l’augmentation des fréquences d’Air Transat cet été sur Lyon-Montréal, ainsi que l’annualisation de cette ligne, même si, saison hivernale oblige, on passera sans doute à 3 ou 4 vols/semaine. Mais ce que ne dit pas l’article, et que l’on devine en creux, c’est l’absence, ou à tout le moins, une présence réduite, semble-t-il, à l’été, d’Air Canada, qui avait ouvert la ligne en 2016, et qui l’assurait toute l’année. L’une remplace l’autre et c’est très bien pour les voyageurs AuverRhônalpins, ainsi que pour les Canadiens souhaitant découvrir la région sans escale à CDG. Echange de bons procédés ? Ces deux compagnies sont-elles liées, au point que l’une dit à l’autre tu prends Montréal-Lyon toute l’année, et moi je m’occupe du Toulouse-Montréal qui doit bientôt ouvrir ?
Bencello a commenté :
28 avril 2023 - 9 h 17 min
En théorie Air Transat et Air Canada ne sont pas (plus) liées depuis l’abandon du rachat de la première par la seconde.
La concurrence devrait donc être la règle, et Air Transat, avec sa flotte d’A321LR, possède l’appareil idéal pour desservir YUL à moindre coûts.
Serpo a commenté :
27 avril 2023 - 23 h 13 min
Mais toujours rien vers les US…
Lys a commenté :
28 avril 2023 - 19 h 40 min
Entre 1989 et 2002, American Airlines, Delta Airlines et Air France ont tenté un Lyon-New-York direct… Chiffres de l’époque (source C.C.I. du Rhône) : environ 65.000 passagers en 1 an (1989/1990). Malgré une forte présence de passagers en classe économique, le faible taux de remplissage de la classe affaires a sans doute joué dans le sens d’une (très) faible rentabilité. Genève-New-York, lancé au même moment, recensait moins de voyageurs, mais bénéficiait (et bénéficie toujours) d’une clientèle à haute contribution qui remplit les places avant, bien plus rentables. En tout cas, ce sont les explications données à l’époque… Alors, qui veut se risquer aujourd’hui sur cette liaison, même si le trafic a bien sûr augmenté depuis ? Certains diront que le hub de CDG remplit parfaitement son rôle, et qu’une ligne directe assurée par Air France n’a aucun sens. Et depuis qu’une ligne Montréal-Lyon existe, avec, vous le soulignez bien, @bencello, un appareil plus adapté que les gros Boeing d’Air Canada, et qu’elle a sans doute pris une partie du trafic Lyon-Etats-Unis, y a-t-il de la place pour une liaison directe et rentable ?